annyeong, mon petit nom est kwon ielisseï, mais tout le monde m'appelle seïa et je suis né le 23 décembre 1990 à séoul ce qui fait que j'ai 21 ans. vous voulez savoir quoi d'autre ? mon orientation sexuelle ? c'est un peu indiscret ça, mais si vous y tenez tant.. je suis hétéro et fier(e) de l'être ! d'ailleurs mon cœur est atrophié. dans la vie je suis croupier, ça t'impressionne hein ? au sein de la vie seoulite, j'aimerais être troublemaker. ah et, avant que j'oublie. je suis un personnage inventé.

Une vie définie par une histoire qui n’est pas la mienne, voilà ce que je suis. Je pourrais aligner des milliers de mots, écrire des centaines de livres. Rien ne serait suffisant pour exprimer à quel point, à quel point tout cela m’a changé. A quel point tout cela a détruit ce que j’aurais pu devenir. Tout aurait été si différent. Si différent.

Tout commence avec ma mère, Eun Sil, jeune adolescente. Une fille de bonne famille, devrais-je préciser, à laquelle on réserve un avenir des plus grandioses. Elle est si belle, si intelligente … Mais voilà, la petite impudente est amoureuse d’un simple fils d’employé. D’un vulgaire cafard. La famille d’Eun Sil a tout pour détruire sa vie, absolument tout. Un simple mot glissé à l’oreille et son avenir sera ruiné. Mais à l’aube de leurs dix-sept ans, les deux petits tourtereaux n’ont peur de rien, convaincus que l’amour saura leur ouvrir toutes les portes … Foutaises.
Allant à l’encontre de l’autorité familiale, Eun Sil fuit au bras de son bien-aimé. Elle l’aime alors, tout ira bien. Mais très vite, elle comprend que tout c’à quoi elle croyait n’est qu’une malheureuse chimère. Les problèmes affluent très vite. La petite somme qu’ils ont amassée sert à peine à couvrir les dépenses d’un ou deux mois. Ils n’ont aucun diplôme et pas assez d’argent pour aller au lycée. Sans une once de confiance en lui, le petit chéri n’ose pas aller aux devants des employeurs et Eun Sil se rend compte que celui qu’elle aime tant n’est qu’un incapable. Jeune comme elle est, Eun Sil ne s’est sans doute pas rendue compte que l’argent n’allait pas tomber du ciel comme par magie. Non, la voilà juste devenue souillon. Et pour elle qui était si riche, cela lui est juste intolérable. Bien sûr, elle se penche vers la solution la plus simple et la plus rapide : devenir une escort girl. Ce n’est pas aussi stressant que ce qu’elle croyait ; au contraire même, elle est très appréciée par la gente masculine. Mais bien sûr, son bel amoureux ne sait rien de tout cela ; il serait si blessé. Quelle hypocrisie.

Et pourtant, Eun Sil doit bien vivre comme ça …. Allez, un, deux … Trois ans ? Et le plus drôle dans cette histoire, c’est qu’elle n’a pas arrêté à cause d’un cas de conscience, non. Vous savez ce que c’est ? l’amour. Encore cette chose stupide. Il s’appelle Hae Ji. De six ans son aîné, jeune entrepreneur fougueux et bourré de talent. Le genre d’homme qui plaît à toutes les femmes mais qui pourtant n’offre son cœur qu’à une seule d’entre elle. Et cet imbécile n’a bien sûr pas trouvé mieux qu’Eun Sil. Pour éluder les faits, va-t-on dire qu’ils se sont vus de plus en plus, ont souvent couché ensemble et pouf, voilà. Un bébé en route. Que faire alors ? Eun Sil a encore des sentiments pour son premier amant et ne sent toujours pas capable de le blesser. Alors elle fait ce qui lui semble le plus simple : faire croire que cet enfant et le sien. Et à sa naissance, il est si heureux d’avoir enfin son fils qu’Eun Sil ne se voie toujours pas avouer la vérité. Voilà comment moi, Ielisseï, je suis venu au monde. Voilà pourquoi moi, Ielisseï, je me suis toujours considéré comme une erreur.
J’ai vécu six ans avec ce père avec lequel je n’avais aucun lien de parenté. Six ans pendant lesquels il m’a aimé. Six ans pendant lesquels je l’ai aimé. C’était mon père, je l’adorais. A mes yeux de petit garçon, c’était un véritable dieu. Lui qui me racontait des histoires le soir, qui jouait avec moi. Qui me rassurait lorsque j’avais peur tout seul dans le noir, lui qui faisait tellement d’effort pour me rendre heureux. J’ai même eu un petit frère. Ma mère avait poussé le vice un peu plus loin, bien sûr. En me racontant toute cette histoire, elle insistait tellement pour me faire comprendre qu’elle l’aimait encore et qu’elle n’osait pas, qu’elle n’osait jamais. Je n’ai vu en elle qu’une pestiférée. Cet homme était tout pour moi. J’adorais mon frère, je l’adore toujours même. Il n’a rien à redire là-dessus. Mais le comportement de ma mère était si … Avilissant. Un tel degré de cruauté m’a toujours semblé incompréhensible. Finalement, c’est lui qui a découvert toute la mascarade, après la naissance de mon petit frère, Asaël. Mais il nous aimait. Et il voulait essayer, quand même. Mais bien sûr, il n’y arrivait pas. Petit, je ne comprenais pas pourquoi il n’était plus aussi gentil qu’avant, pourquoi il ne restait plus le soir pour nous raconter des histoires. Pourquoi il trouvait moins de temps pour jouer en notre compagnie. Mais avec le recul, l’âge … Pouvais-je vraiment lui en vouloir ? Ses fils ne l’étaient finalement pas, celle qu’il aimait tant l’avait berné pendant toutes ces années. Plus que sa fierté et son honneur, il y avait laissé son âme. Car si elle avait abandonné son argent, lui aussi avait laissé derrière lui toutes ses chances de réussite pour elle.

Et un beau matin, il n’était plus là.

Du jour au lendemain, je me suis retrouvé avec un nouveau père, qui n’avait rien à voir avec le premier. Ma mère voulait que je l’appelle papa mais aucun mot ne parvenait à sortir de ma bouche. Je ne voulais pas leur parler. Je voulais mon vrai père ! Mais il n’est jamais revenu me chercher. On dit que les enfants savent où se trouvent la vérité, et bien qu’ils soient très gentils, je ne parvenais pas ou plus à les aimer. Je me sentais trahi. Le seul vers qui je voulais tourner tout mon amour, c’était mon petit frère. Lui était trop petit pour faire comme tous ces adultes. Lui ne me mentirait jamais. J’avais confiance en mon frère. Et parce que je l’aimais tellement, mon moi vieillissant ne pouvait se débarrasser de cette peur de le perdre un jour.

D’autant plus qu’Asaël, oui Asaël, lui ne me comprenait pas. Lui s’entendait si bien avec nos parents. Lui se plaisait si bien dans ce monde plein de paillettes. Il était trop jeune à l’époque ; il avait oublié. A lui non plus, je ne lui en voulais pas. Il n’avait rien à se reprocher après tout. Mais pour moi, tous ces gens étaient tous les mêmes. Fourbes et sans cœur. Et si mon frère se perdait dans tant de duplicité ? J’aurais aimé le garder de tous les vices de ce monde, j’aurais voulu le garder de ma mère. Cette mère que je considérais comme l’incarnation de tout ce qu’il y avait de plus mauvais sur cette Terre. Parce que j’aimais mon frère, je l’ignorais. J’évitais les scandales, je ne m’énervais jamais. Ma crise d’adolescence ne s’est pas vécue dans les cris ou l’anarchie la plus totale, j’ai juste découvert tout un monde de petites conneries diverses où on pouvait se libérer l’esprit et le cœur sans trop de mal … Quand à l’autre, Hae Ji, je ne l’appelais juste … pas. Il était mon père biologique, payait ma scolarité, m’achetait mes vêtements bref. C’était mon père tout court. Mais je ne voulais pas le considérer comme tel. Je lui parlais oui. Mais je l’ai bien dit : je ne l’appelais jamais. Il n’était qu’un simple « tu », un unique pronom. Ma maison n’était pas la mienne et sans mon frère, je m’enfermais dans ma propre solitude. Me suis-je rendu moi-même malheureux ? Peut-être qu’avec des efforts, j’aurais pu apprendre à les aimer ? Ma mère a eu, un jour, la mauvaise idée de me raconter toute l’histoire, pensant que ça allait calmer les tensions entre nous. Comme elle était mignonne.
Quelques temps après la fin du lycée, je suis parti. Sans doute ai-je répété son erreur, sans doute ressemblé-je plus à ma mère que ce que je voulais croire. A toujours agir comme je veux, sans attache. A penser que rien ne peut se dresser sur mon chemin, si ce n’est ma volonté. Comme je le disais, j’ai quitté « mon chez-moi ». J’ai laissé mon frère derrière moi, bien qu’avec regrets. Mais je quittais aussi ces parents, cet argent. Avec lesquels je ne serais sans doute jamais en accord.
J’ai la flemme de continuer, vous en saurez plus un autre jour.

mon pseudo est shain (anciennement nomino) et j'ai actuellement 17 ans. je ne suis pas un alien, non non, je vis simplement à la réunion et sur le forum je jouerai yoon dujund'amour. ce compte est d'ailleurs mon premier j'ai connu le forum par doomafounechériehahaha. je pense être présent(e) environ touslesjours?. quant à mon niveau de rp, je dois faire environ 1200-1500 mots en moyenne par rp, c'est pas mal hein ? le mot magique est ok, by doo.♥ et avant de terminer ma fiche, je rajouterai une dernière chose : iwantchildren