Ϟ try to resist me.



 
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 Ϟ try to resist me.

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MessageSujet: Ϟ try to resist me.   Ϟ try to resist me. EmptyLun 30 Avr - 21:42

« Dis, tu en penses quoi de Cheng Lin ? » « Pardon ? » « Allez, fais pas genre ! Vous formez un beau couple, tu ne trouves pas ? » « » « Mais si ! J’aurai presque envie de faire de vous mes prochains protagonistes de ma nouvelle histoire. » « Ne confonds pas réalité et fiction. » Qu’est ce qu’il pouvait être lourd, ce mec ! Yan se maudissait tous les jours d’être tombé sur un voisin aussi collant à son cours d’économie. Allez savoir comment, il s’était mis en tête qu’il y avait quelque chose entre lui et sa rivale et comme monsieur était très poétique, il ne pouvait s’empêcher d’exclamer à chaque fois que c’était sa nouvelle inspiration. C’était à se demander pourquoi il avait choisi des études de commerces. Sa seule justification était qu’un écrivain avait besoin d’un autre métier pour survivre et que par conséquent, c’était la matière qui lui paraissait le moins chiant. En somme, c’était un boulet qui n’avait toujours pas compris que le chinois n’en avait strictement rien à faire de ce qu’il racontait, qu’il préférait de loin se concentrer sur ce que disait le professeur et qu’il n’avait aucunement l’intention de devenir ami avec lui. Le pire, c’était qu’il lui envoyait des messages, des signes ou encore des allusions évidentes comme quoi il devait le laisser tranquille, mais non il était apparemment sourd et aveugle. C’était vraiment le type de personnage qui l’agaçait et malheureusement il était obligé de le supporter deux fois par semaines en classe. Il avait l’intention de l’ignorer, de faire comme si sa présence n’existait pas, cependant ce camarade augmentait son débit de paroles proportionnellement avec son silence. Il n’avait pas d’autre choix que de lui répondre de temps à autre pour le satisfaire. Yan lui marcha discrètement sur le pied dans l’espoir que sa bouche se taise, ne serait ce que pour cinq minutes et miracle, cela semblait le calmer un peu. Enfin, il pouvait bouger son attention sur ce que racontait l’enseignant et prendre notes sans être déranger. L’étudiant était sérieux en ce qui concerne les études, pas comme d’autres de son entourage. Il voulait grimper les échelles et le début était les examens et l’université. Pas question de rater dès la première étape. Lui qui pourtant détestait travailler dans son enfance, qui pensait plus à embêter les autres qu’à devenir quelqu’un, y avait pris goût au cours de son adolescence. Plus jamais il ne se laisserait faire rabaisser ou sous-estimer. Son regard se déposa sur le projecteur qui montrait le fond d’écran de l’ordinateur du professeur. Il s’agissait de lui et de sa fille en train de manger une pastèque. Mon Dieu, était-il vraiment obliger d’exposer sa vie privée aussi ouvertement ? Heureusement l’écran changea rapidement sur un document power point. Au moment où l’enseignant allait commencer un nouveau chapitre, l’heure était déjà finie et par la même occasion la fin des cours de la journée. « J’ai une super idée ! » s’était exclamé le voisin mais trop tard, le chinois avait déjà quitté la salle, pas le moins du monde intéressé par ses propos.

Tout le monde se précipitait pour partir de l’université. Il fallait dire que le soleil resplendissait particulièrement aujourd’hui et il était tout à fait normal que la jeunesse préfère aller passer la fin de l’après-midi profiter du beau temps, que ce soit pour bronzer ou s’amuser avec ses amis. L’étudiant ne suivait pas le troupeau de moutons. Il avait d’abord besoin de passer aux toilettes. A vrai dire, ça faisait depuis la pause de midi qu’il ne sentait pas dans sa meilleure des formes. Sa tête le narguait et il s’était contrôlé pour ne rien laisser paraître, surtout que son teint était devenu plus pâle. Cela faisait un petit moment qu’il voulait se détendre tranquillement sans personne à ses côtés. Il traversa le couloir avec de grandes enjambées, ignorant si au passage il bousculait quelqu’un. Il ouvrit la porte des WC la plus proche et coup de chance, il n’y avait pas un chat dedans. Il se dirigea vers le lavabo et laisser couler l’eau du robinet pour s’en mettre sur le visage. La froideur qui s’en dégageait lui faisait un bien fou. Ca lui permettait de reprendre ses esprits. Après avoir mouillé toute sa figure, il prit une serviette pour se sécher. Sans vraiment savoir pourquoi, cette histoire avec Cheng Lin refit surface dans ses pensées. Lui et elle un beau couple ? La bonne blague. Ce n’était qu’une bataille pour savoir qui était le meilleur entre eux deux. A la seule différence que c’était du sérieux, la compétition n’avait rien d’une farce. Chacun y mettait du sien, fournissait des efforts considérables pour ne pas perdre. Non, comment était-ce possible qu’il y ait quelque chose entre eux ? Quoique… Il n’avait pas tout à fait tort, il avait trouvé une petite part de vérité. Il y avait eu ce truc... qui avait quelque peu changé leur relation. Ils avaient couché ensemble mais attention, ça ne comptait pas ! Ils étaient sous l’emprise de l’alcool et la conséquence des actes n’est plus la même, n’est ce pas ? Conclusion, c’était comme s’il ne s’était rien passer. Bon, c’est vrai qu’ils évitaient de se croiser, de se parler face à face et qu’ils gardaient une certaines distance mais à part ça, tout était resté pareil. Ce n’était qu’un fâcheux incident. Ils restaient rivaux, point à la ligne. Le jeune homme sortit de sa rêverie, ça ne servait à rien de prendre en considération de ce qu’avait dit son camarade, ce n’était qu’une perte de temps. Il sortit des toilettes, l’air était moins étoffé et chaud que dans sa salle de classe, il se sentait déjà nettement mieux. Les couloirs étaient vides à présent. Ou presque du moins. Il prévoyait de retourner chez lui, pour se détendre et étudier encore un peu. Il n’avait pas vraiment planifié quoique ce soit pour sa soirée. Il prenait la direction de la sortie lorsqu’un fou furieux lui courut derrière pour le rattraper. La personne lui toucha l’épaule et le chinois se tourna pour apercevoir son voisin de cours d’économie. Mais quel boulet !

« Tu tombes bien ! Je t’ai cherché partout, j’avais peur que tu sois déjà parti. Il faut absolument que tu ailles dans la salle où on avait cours, apparemment il y a mademoiselle Yuan qui veut te parler en privé. » « » « Mais t’es vraiment pas une lumière ! Vas-y, je te dis ! A moins que tu ais peur qu’elle t’a battu à sa dernière note d’examen. » Non mais quel imbécile. Yan se promit mentalement de le torturer plus tard, il l’obligea à enlever sa main de son épaule avec une force brutale. Il déteste qu’un inconnu le touche sans sa permission et surtout quelqu’un venant d’insinuer qu’il était bête. Si c’était comme ça, il irait la voir. Il ne se laisserait pas ridiculiser. C’était juste le coup de ‘ je t’attends dans la pièce’ qui faisait légèrement suspicieux mais soit. Allez savoir pourquoi elle voulait le rencontrer dans cet endroit. L’étudiant fit demi-tour, curieux de savoir ce qui l’attendait. En quelques minutes, il se retrouva au point de départ : c'est-à-dire devant la porte de sa salle. En entrant, il remarqua qu’elle était bel et bien là, que la sangsue ne l’avait pas menti. Un silence s’installa. Pour une raison qu’il ne pouvait expliquer, la revoir après tout ce temps alors qu’ils s’évitaient, lui donnait une sensation bizarre. Peut-être que ses regards froids et cette tension qu’il y avait eu entre eux lui manquait… En tout cas, ça ne changeait pas le fait que c’était devenu étrange. Il ne souhaitait pas briser l’ange qui passait, ni même s’approcher. Et pourtant, il fallait bien un premier pas. « Tu voulais me parler ? » Il s’apprêtait à s’avancer vers elle, lorsqu’il entendit des clés qui fermaient une serrure. Ca n’aurait pas éveillé son attention s’il ne s’agissait pas de la serrure de la pièce dans laquelle ils étaient. Incroyable, on était en train de les enfermer comme des oiseaux dans leurs cages ! Il courut vers la porte et essaya d’ouvrir la poignée maintes fois en vain. Il tambourina fortement le bois mais encore une fois, pas de réponse. Nom de nom, ils ne pouvaient plus sortir ! Et tout à coup, tout devint plus clair dans sa tête. Pourquoi est ce que ça n’avait pas traversé son esprit avant ? Le coupable ne pouvait qu’être son voisin. Un malade, ce gars ! Il se retourna vers Cheng Lin. Et un nouveau silence s’abattit. Là, ils étaient dans la mouise.
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Yuan Cheng Lin
Yuan Cheng Lin

❖ wonderful pawns.
they became useful as pawns in a game of chess.

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MessageSujet: Re: Ϟ try to resist me.   Ϟ try to resist me. EmptyVen 4 Mai - 22:55

« Je t'ai vu l'autre nuit avec Y-... » Le visage de la jeune chinoise se décomposa sur place. Elle les avait vus ? C'est que d'autres personnes avaient du les voir ! Et maintenant, il allait y avoir des rumeurs. Puis l'information allait se propager partout dans l'université. C'était la fin des haricots. La fin. The end. Ils étaient connus pour être des rivaux, de sacrés rivaux. Généralement, l'un talonnait l'autre, ou ils étaient tous simplement à égalité. C'est qu'en fait, leurs résultats sont très semblables, leurs aptitudes le sont tout autant, et, forcément, il n'arrive pas vraiment à y en avoir un de meilleur que l'autre. Pourtant, les deux jeunes gens y tenaient dur comme fer à prouver leur supériorité et ils s'amusaient alors à s'entretuer à coup de regards noirs. A chaque examen, ils se rejoignaient pour comparer leurs notes. Un demi-point, un quart de point en plus pour l'un par rapport à l'autre pouvait faire leur bonheur. C'est pour dire à quel point c'était sérieux. Non, ce n'était pas ironique. La jeune femme tenait réellement à le dépasser. De trois, quatre, cinq points de préférence, mais un demi-point, c'était déjà un bon début. C'est qu'il était un très bon élève lui aussi, et elle ne pouvait pas le nier. Un excellent élève, même. C'est d'ailleurs bien pour cette raison qu'elle l'avait choisi comme « rival », mais pas seulement. Son caractère y était aussi pour quelque chose, ainsi que son ambition. Un « tout », un ensemble qui faisait de lui une personne à sa hauteur. Une personne qui l'aidait à progresser et à se dépasser, aussi. Le jour où elle arriverait vraiment à le dépasser, le laissant derrière, alors elle saura... Qu'elle n'a plus rien à prouver à personne, en fait. Certes, elle ne lui avouerait jamais en face, mais elle le trouvait très intelligent. A un tel point que le dépasser reviendrait donc à être capable de... Pouvoir dépasser même les plus intelligents. Comme son frère. Quoique, lui, elle l'écrase face contre terre depuis des lustres. Malheureusement pour elle, ses parents font la sourde oreille et jouent aux aveugles, ne voulant ni rien voir ni rien entendre.

« Je t'ai vu l'autre nuit avec Yoo Ran ! » … … Yoo Ran ? Il y avait tout de même une sacré différence entre Yoo Ran et Yan. Premièrement, le genre. Deuxièmement, le cerveau. Et troisièmement... Le genre. Oui, Cheng Lin en était sûr et certaine, elle n'avait jamais couché avec une certaine Yoo Ran ! Et elle était bel et bien hétérosexuelle. Oui, car en ce qui concernait Yan... Eh bien, une nuit, après une fête... Ils avaient trop bu, ils s'étaient trop rapprochés et résultat... Ils avaient terminé dans le même lit. Sous l'effet de l'alcool bien sûr, seulement sous l'effet de l'alcool, c'était seulement à cause de l'alcool ! Evident, voyons. S'ils n'avaient pas bu, ils ne se seraient jamais retrouvés dans le même lit ! Du moins, elle l'espérait. Car s'ils en étaient capables même en étant tout à fait sobres... C'est que quelque chose n'allait pas entre eux. Bon, c'est vrai, bien souvent, on dit que la rivalité peut cacher parfois des choses bien plus subtiles... Mais la jeune femme ne voulait rien savoir, et rien entendre. Jouer aux aveugles, et faire la sourde oreille. C'était bien plus simple ainsi pour son pauvre cerveau et pour sa conscience. D'ailleurs, raison de plus pour faire la sourde oreille : elle devait préserver ses neurones. Eh oui, pour battre Yan. Bon, elle avait encore du chemin à faire, tout comme lui d'ailleurs mais... Il avait beau être intelligent, elle le dépasserait un jour, elle en était convaincue.

Une fois le cours terminée, Cheng Lin s'empressa de sortir de la salle de classe. Erk, quelle horreur. Elle avait souffert durant ces nombreuses heures car ce que racontait le professeur ne l'intéressait pas, mais alors pas du tout. Pourtant, elle avait pris des notes et tout suivi, à contre-coeur, parce qu'elle ne pouvait faire autrement. Si elle voulait dépasser Yan, si elle voulait prendre la place de son frère, elle devait travailler, elle le savait et elle ne rechignait pas à la tâche. Enfin, juste un peu, mentalement, silencieusement, mais elle finissait par s'y mettre. De toute manière, c'est le résultat qui compte, non ? Bref. Elle se mit à flâner dans les couloirs, se dirigeant vers la sortie. Elle avait besoin de prendre l'air, oh oui, de l'air, de l'air bien frais, dans un coin bien tranquille, le rêve. Sauf qu'elle fut arrêtée dans son élan par un... Parfait inconnu. Qui disait la connaître. Eh bien, peut-être ? Elle le fixa un moment, un peu surprise, avant de le suivre. Yan voulait lui parler. Il lui avait demandé de faire passer le message. … Certes, c'était un peu tordu et tiré par les cheveux mais … Pourquoi pas. Surtout qu'ils ne s'étaient pas reparlés depuis le fameux soir. Tranquillement, elle suivit l'étudiant et prit place sur une chaise, sortant ensuite un livre. Bouquiner un peu en l'attendant, voilà un passe-temps efficace ! Eh bien oui, pendant qu'il serait sur le chemin à marcher, de son côté, elle apprendrait de nouvelles choses et elle prendrait de l'avance. Oh, vous savez, même les plus petits efforts peuvent être payants... Bon, sur la durée, certes, mais tout de même.

« Tu voulais me parler ? » Oh. Il était là. Elle releva son regard vers lui et le fixa d'un air perplexe. Vouloir lui parler ? Elle ? « Euh. Non. Je crois qu'il y a erreur là. TU voulais me parler. » Eh bien ? Il était déjà atteint d’Alzheimer à son âge ? Oh, il allait peut-être falloir qu'elle se trouve un autre rival alors ! Elle s'apprêtait à se lever lorsqu'elle entendit un bruit. Une serrure. La porte. Quelqu'un venait de fermer la porte. Le jeune chinois se rua sur la porte, tentant de l'ouvrir, alors qu'elle le fixait, de loin. D'accord, donc, récapitulons. Elle allait devoir rester dans cette pièce jusqu'à ce que le coupable décide de les libérer. Elle était donc prise au piège en sa compagnie. Elle avait faim mais elle n'allait pas pouvoir manger. Elle voulait prendre l'air mais le seul moyen de respirer correctement dans cette situation allait être de se pencher par la fenêtre. Au risque de se faire pousser par Yan. Eh bien, on ne sait jamais ! Il pourrait très bien essayer de se débarrasser d'elle ! C'est qu'elle représentait une menace pour lui, tout de même. Bref. Son expression était... Etrange. Elle avait l'air calme. Etrangement calme. Trop calme. C'était le calme avant la tempête. « Bon. On s'organise comment ? Tu sautes de toi-même par la fenêtre ou je t'aide à le faire ? C'est comme tu veux. » Elle s'avança vers lui, se mettant ensuite à lui tourner autour avant de s'arrêter finalement en face de lui, lui donnant un petit coup sur le torse avec son livre. « Je crois bien qu'il n'y a pas assez d'air pour nous deux dans cette pièce ! Comme il n'y a pas de place pour nous deux sur la première marche d'un podium. » Eh bien oui, il ne pouvait y avoir qu'un numéro un. Et ce numéro un ne pouvait être qu'elle.
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