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 (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)

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Zeng Liang
Zeng Liang

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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyLun 16 Avr - 16:08

La chaleur de la pièce les enveloppait. Elle créait une bulle, une enveloppe, plus encore un espace hors du temps. Un endroit qui leur appartenait. La seule chose qui les unissait. À mille lieux de la réalité, leurs corps brûlaient. La transpiration qui perlait sur chacun de leur corps témoignait de leur trop grand plaisir. Rien ne se passait comme il y a deux ans, et pourtant tout se ressemblait. La passion intacte et le désir aussi ardent les consumaient de la même manière. Liang se sentait plongé dans un passé, dans quelques jours de son passé qu’il appréciait. Parmi son enfer, les nuits avec Liam avaient eu un goût de paradis. Il retrouvait avec joie à cette extase, goutait à nouveau à cette sensation intacte d‘exister. Liam le faisait exister. Dans ce qu’il lui accordait, dans ce qu’il lui donnait, Liang vivait. Il ne survivait pas. Sous les doigts du coréen, il sentait son cœur battre comme jamais. C’était beaucoup pour lui, énormément, peut être bien trop. Mais il appréciait. Il appréciait cette vague qui le balayait. Il se sentait si bien. Comme si rien ne pouvait l’atteindre. Liam, pourrais-tu le protéger du mal ? Le chinois ne le lâchait pas du regard. Il continuait de le fixer tout en gémissant son nom accompagné quelques injures. Liam, cet homme magnifique. Loin du gamin qu’il avait connu. Plus sur de lui, plus confiant, plus doué. Du changement dans ses gestes, moins de maladresse. Liang en était persuadé, d’autres hommes l’avaient succédé. Comment lui en vouloir ? Qu’avait-il fait lui après son départ ? Que fera-t-il demain ? La légitimité, cette connerie. La fidélité, cette illusion. Pourquoi se consacrer à une seule personne ? Que gagnait-on à donner le flingue à l’autre ? Liang préférait avoir les armes. Cela le rassurait d’être celui qui pouvait appuyer sur la gâchette à tout moment. Il détenait le pouvoir de le détruire. L’inverse ne serait pas possible, ne devait pas être rendu possible. Il dressait toutes les barrières, barricadait son cœur. On n’y touchera pas. Liam ne le prendra pas. Pourtant, il ne s’était jamais mis autant en danger qu’en cette nuit. Alors qu’il prétendait, alors qu’il s’amusait, alors qu’il baisait. Il n’imaginait les capacités de Liam. Il ne concevait pas qu’il puisse faire quoi que ce soit. Il était son prisonnier. Un prisonnier placé sous haute-surveillance. Un prisonnier coupable de quoi ? D’amour ? Que c’est drôle Liang. Détester quelqu’un parce qu’il t’offre ce qu’il te manque. Parce qu’il veut bien t’accepter comme tu es. Ridicule. Qui a besoin d’amour ? Le sexe lui suffisait. Recevoir du plaisir était tout ce qu’il lui importait. Prendre son pied et vivre. Vivre de sexe, d’alcool et de drogue. Vivre à fond et se foutre du monde. Vivre, ou mourir ? Mourir dans l’excès ? Liang ne vivait pas, il agonisait. Il étouffait de ce trop plein. Remonter la pente ? À quoi bon quand on est sur le point de tomber. Pas besoin de plus. Le sexe lui suffisait. Posséder Liam lui suffisait. Ce Liam qui le propulsait dans les étoiles. Ce Liam qui lui arrachait les gémissements du fond de sa gorge. Liang ne se supportait pas lorsqu’il gémissait ainsi, comme une pauvre tapette, comme une femme presque. Pourtant, il ne cherchait pas à se retenir. Il continuait, et sa voix complètement déraillée brisait avec celle de Liam, le silence qui régnait habituellement entre ses murs. Il cherchait ses lèvres dans les pénombres et l’embrassait maladroitement entre quelques gémissements. Il le mordit même, sans aucun remord du mal qu’il lui avait fait, qu’il lui faisait. Cela le fit même doucement rire, avant que son visage ne soit déformé par une autre moue significative de son plaisir. Les draps collaient à sa peau, et il tirait dessus quelques fois. C’était beaucoup de plaisir pour lui, beaucoup trop même. Il en perdait la tête, il en perdrait la raison/

Leurs bassins claquaient bruyamment l’un contre l’autre. Leurs peaux collaient. Liam semblait inépuisable, il lui offrait toujours. Tiens, il jurait aussi ? Liang, heureux de le voir prendre autant de plaisir que lui, chercha sa main, pour entrelacer leurs doigts. Voilà autre chose qu’il n’avait jamais fait, qu’il ne faisait jamais, qu’il n’aimait pas faire en vérité. Pourtant, ce fut un geste des plus naturels. Il la serra très fort. Terriblement fort. Il ne fallait pas qu’il le lâche, il ne fallait pas que Liam reparte. Il n’oserait pas, pas vrai ? Malgré le mal que Liang lui avait fait, qu’il pouvait lui faire et qu’il allait sans doute lui faire, il allait rester hein ? Liang espérait. Pour la première fois, si il était sur de vouloir posséder Liam, persuadé qu’il lui appartenait, il n’arrivait à se convaincre de sa fidélité. Pourquoi accepterait-il de se faire marcher dessus ? Pourquoi acceptait-il tout court ? Liang se cambra encore plus alors que Liam le masturbait à nouveau. Son autre main se posa sur le poignet du coréen. Qu’il y aille doucement, qu’il fasse durer le plaisir. Il le connaissait, vraiment, il le connaissait bien. Puis il s’arrêta, un grognement aux allures de gémissements s’échappa d’entre ses lèvres au moment où Liam se retira. Le chinois se dressa sur ses avant-bras alors que Liam s’approchait. Alors ? Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Pourquoi le regardait-il comme ça ? « C'est fou comme. » Pourquoi ? Pourquoi ne terminait-il pas ses phrases ? Liang avait peur de comprendre. Liang craignait de savoir la fin. Tout de même Liam, tu ne serais pas tombé amoureux ? Pas d’une pute, pas d’un raté. Quel gâchis, tu pourrais avoir tellement mieux qu’un pauvre type. Amoureux hein, Liang se demandait si Liam l’était mais la question n’effleura son esprit que quelques petites secondes. Il la chassa en venant lui voler un baiser. Un tendre baiser, léger, chaste, comme une plume, en total contraste avec l’atmosphère, avec leur activité. Un peu de douceur dans ce monde de sexe. Il se mordillait les lèvres d’impatience, car ils n’avaient pas fini pas vrai ? Ils ne pouvaient pas avoir fini. Il suivit du regard chaque geste de son amant, et se laissa faire comme une pauvre poupée de chiffon. Son corps utilisait ses dernières ressources, et il bougeait lentement, essoufflé, fatigué. Liam le crevait à le baiser comme ça. « Redresses-toi. » Liang n’aimait pas qu’on le dirige, qu’on le commande, mais que Liam lui donne des ordres lui procurait des chaleurs. Tellement sexy de voir un gamin tout diriger. Qu’il était bon de s’abandonner à lui. Le bassin relevé, le haut du corps contre le lit, sa tête enfouie dans les draps, Liam à nouveau entra en lui pour son plus grand bonheur. Désormais, c’était vraiment animal, de la brutalité des à-coups à la position. Cette fois Liang bougeait avec lui, ses hanches roulaient, il cherchait à le sentir encore plus, jusqu’à ce qu’il touche ce point si sensible. Pauvres voisins, à crier son plaisir comme ça, il allait les réveiller enfin si ce n’était pas déjà fait. Puis bon, pour dire vrai, il n’en avait rien à faire. Il ne comptait pas s’arrêter. Ils allaient le faire jusqu’à épuisement, jusqu’à ce qu’ils tombent de fatigue. Jusqu’à ce que leurs muscles n’en puissent plus. Jusqu’à ce que ça explose. Liam, tu me fais goûter à tellement de sensations insoupçonnées. Le chinois s’empara de la mains droite du plus jeune qu’il guida jusqu’à son entrejambe, qu’il le soulage un peu. Ça en devenait douloureux tant son membre était droit comme un i. Les vas-et-viens lui apportèrent les derniers frissons pour un allé simple vers le septième ciel. Il murmurait encore le prénom du coréen, de plus en plus. Des murmures qui devinrent bien vite des cris. Il essayait de se retenir, il savait le faire en bon acteur de films pour adultes. Seulement, cela n’avait jamais été aussi difficile. Il se donnait du mal pour ne pas venir tout de suite, pour qu’ils en profitent le plus possible. Pour que cette retrouvaille soit la meilleure. Il la rendrait si inoubliable que Liam ne pourra jamais passer à autre chose. Seulement, il n’était pas un surhomme, et Liam lui donnait plus de plaisir que personne. Il aurait voulu le prévenir, réellement. Mais il n’arrivait à articlier que son prénom, son prénom et un « Putain ! » bien significatif, parfaitement représentatif même. La semence s’échappa, glissa entre les doigts du coréen. Tous ses muscles se contractèrent, y comprit ceux qui entouraient le membre du coréen. Aucun répit ne fut néanmoins accorder au chinois. Liam ne s’arrêta même pas, Liang continuait de crier sous ses mouvements jusqu’à ce qu’à son tour il atteigne l’orgasme. Le plaisir ultime. Il se déversa en lui, et ils restèrent encore quelques minutes ainsi. Plus de cris, juste leurs respirations irrégulières et bruyantes. Leurs torses se soulevaient à un rythme effréné, comme s’ils manquaient d’air. Liang avait bel et bien l’impression d’étouffer en tout cas.

« Bouge. » Ce mauvais caractère, cette horrible tendance à faire le connard. Trop habitué à être, il ne changera donc jamais. Cette méchanceté gratuite le définira toujours. Une fois libre dans ses mouvements, il resta encore quelques secondes allongé sur le ventre à reprendre son souffle. Puis il se redressa, et s’assit sur le bord sans même adresser un seul regard à Liam. Il ouvrit le tiroir de sa table de chevet, chercha un paquet de Malboro dont il tira une tige blanche. Il la glissa entre ses lèvres, et l’alluma. La clope après la baise, qu’est-ce qu’elle passe bien. Surtout quand c’est Liam son amant. Il se laissa tomber en arrière, les yeux fermés, il tira longuement sur sa clope laissant le nuage de fumée s’échapper lentement vers le plafond. Le coréen avait l’habitude, il le savait. Comment oublier le comportement de Liang juste après l’acte ? Il était si particulier. Quelqu’un d’autre se serait glissé dans les bras du plus jeune, à la recherche de quelques caresses. Lui avait directement pris ses distances, comme s’il refusait tout attachement affectif. En fait, c’était le cas. La tendresse de Liam lui plaisait, mais il craignait de trop s’y habituer. Il avait peur que cela devienne rapidement un besoin plutôt qu’un supplément. En plus, l’alcool l’empêchait d’avoir les idées claires. Il ne voulait pas risquer de dire quelque chose qu’il pourrait regretter. Même s’il l’avait déjà fait en interdisant très clairement à Liam de disparaître encore. Ne lui avait-il pas donné la preuve qu’il ne lui était pas aussi insensible que ça ? Oh, il avait prétexté que ce n’était que pour le sexe, mais quel imbécile pourrait croire à ça ? S’il voulait baiser, il n’avait qu’à décrocher son téléphone. Ce n’était pas les amants qui manquaient au répertoire. Oui mais Liam, c’est différent. Tout est différent avec Liam. Liang n’aimait pas ça. Liang n’appréciait pas le changement. Il tenait à sa routine. Il arrivait à tout contrôler comme ça. Il se remit droit pour pouvoir faire tomber la cendre dans le cendrier posé sur la même table de chevet. Liang était un gros, gros, gros, gros fumeur. L’argent qu’il dépensait là-dedans était colossal, en plus il fumait depuis vraiment longtemps. Depuis ses quinze ans en fait. Un paquet pouvait lui tenir trois jours s’il y faisait attention. Autant dire que ça arrivait rarement. Il crèvera trop tôt c’est sur. D’un coma éthylique peut être, d’une overdose pourquoi pas, d’un cancer voir du sida. Mais pour le moment, le soucis n’était pas là. « J‘ai faim. » D’un coup, il se leva et quitta la chambre. Il ne se souciait guère de Liam. Comme si il l’ennuyait désormais. Il avait joué, s’était amusé, mais voilà. Pourtant, dans sa tête, c’était Bagdad. Trop de choses s’y passaient. Il ouvrit tous les placards de la cuisine, réalisant qu’il n’avait pas fait les cours depuis longtemps. Le frigo peut être, quasiment vide aussi. Seuls survivants, une bouteille de lait et quelques pizzas. Bon, va pour le lait. Il soupira agacé de ne rien trouver d’autre quand son regard s’accrocha à sa boîte de céréales. Bon, bah, pas le choix hein ? Il la prit au passage et retourna dans la chambre. Il ferma la porte derrière lui, et avant de ne monter sur le lit, ouvrit la fenêtre pour faire circuler un peu d’air. Il jeta au passage sa clope, puis vint s’assoir en tailleurs sur le matelas, face à Liam. Enfin, il daignait lui accorder à nouveau un peu de son attention. Il tendit le bras pour replacer les cheveux du plus jeune, son regard encré au sien. J’aimerais ne pas être un monstre Liam. Il laissa sa main sur sa joue, lui adressa même un petit sourire avant de ne se pencher pour déposer un bisou sur ses lèvres. Le calme de Liang, aussi dérangeant que fascinant. Il saisit ensuite le paquet de céréales et plongea sa main dedans. Petit déjeuner au lit avant l’heure ? Il secoua le carton sous le nez de Liam, qu’il en prenne s’il en veut. Comme ça, Liang avait l’air d’un enfant sage. Les traits de son visage adoucis, les joues encore toutes rouges de leurs ébats. Des cernes peut être un peu trop prononcés, mais l’air d’être un gosse quand même. Soudainement, alors qu’il regardait Liam tout en continuant ses réflexions sur la vie, sur lui, sur Liam sur tout en fait, il se leva une seconde fois. Il fit un boucan pas possible après ça. Il souleva ses toiles, heurta des pots de peinture vides, fit tomber des piles de livres, tira sur des tiroirs trop brusquement et ferma des placards trop violemment. Lorsqu’enfin il mit la main sur ce qu‘il voulait, il se mit à chercher le pantalon du coréen. Il le trouva rapidement, et s’empara de son portable. C’est bon. Il retourna au près de son amant, reprenant la même place qu’avant c’est-à-dire en tailleur face à lui. Sous le regard de son cadet, il pianota sur le mobile. Il entrait son nouveau numéro et supprimait l’ancien. Il n’était pas trop sur de ce qu’il faisait. Était-ce une bonne idée de laisser à Liam une place dans son quotidien ? Bien sur, il en avait envie et il ne pouvait pas le laisser s’enfuir une deuxième fois, mais quand même. Il lui rendit le téléphone, et juste après lui lança une clé. « Le double de la clé de mon appart, rends-moi visite autant que tu veux. Aussi, appelle-moi si je ne suis pas là, je viendrais. »
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Kim Liam
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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyLun 16 Avr - 22:11

Il aurait aimé se transpercer le cœur ou s'il y avait moins sanglant ne plus l'aimer tout simplement. L'ignorer. S'amuser de lui et de ses sentiments, comme il avait bien pu le faire avec ses ex-conquêtes. Fille ou garçon, il avait su marquer leurs esprits. Ils avaient su les mener par le bout du nez et ils avaient tous su obéir. Pourquoi ça ne fonctionnait pas avec lui? Pourquoi la plupart des hommes se sentent stupidement attirés par l'inaccessible? Pour montrer qu'ils peuvent tout avoir, cupidité, orgueil, crétin. Tous assoiffés de pouvoir. Il était tombé amoureux d'une pute et en plus de ça, cette pute ne lui porte que très peu d’intérêt, comme s'il était comme les autres, un vulgaire client qui ne demander que ça part du gâteau en lui offrant quelques billets. Liam avait voulu beaucoup plus en le fréquentant, il lui avait aussi donné toujours plus niveau fric, parce que ça ne devait pas être facile, il l'imaginer bien. Liam avait beau être bon au lit, il n'était pas un saint. Il ressemblait à ses autres clients, assoiffé de sexe, il le salissait et le traiter comme un objet. Il se sentit mal d'avoir penser comme ça, sérieusement comment avait-il pu le considérer comme tel. Liang était magnifique. Il était le premier homme qu'il avait aimé, le premier qu'il voulait aimer. Aucun des cons avec qui il avait couché n'avaient été à la hauteur du chinois. Ils avaient tous échoués et n'étaient jamais resté bien longtemps au côté du coréen, il les avait fuit ou leur disait carrément qu'ils ne pouvaient plus se voir, qu'il ne les aimaient pas. Oui, il sait que ça peut parfois blesser, mais il n'était pas du genre à jouer le sentimental avec eux, ça ne pourrait pas aller plus loin, jamais. Jamais il ne le remplacera par ça. Oui, il se l'était dit beaucoup de fois, il avait pensé à ce que Liang dirait s'il le voyait aux bras d'une autre personne, si un jour il se recroiserait. Il avait pouffer de rire. Il l'avait fait quelques heures plus tôt en le voyant aux bras de cette fille. Maintenant, il avait sa réponse. Lui qui ne pensait même plus le revoir un jour, il avait perdu espoir depuis longtemps et voilà maintenant qu'il le recroisait, comme ça, par hasard. Comme si rien n'avait changé. J'ai mal ici. Il n'arrête pas de battre, j'essaye de le faire taire, mais ça me fait encore plus mal. Tue moi une bonne fois pour toute si c'est ce que tu veux. Ne me fait pas espérer plus longtemps. L'amour c'est atroce, c'est pourave et ça pue bordel de merde. Impardonnable. Mais il aimait s'y perdre, se dire qu'il y aurait peut-être espoir un jour. La vie ne peut pas être cruelle à ce point. Dieu non plus. Il y a toujours une jolie fin.

Il voulait l'entendre gémir encore. Ce simple son, cette douce mélodie le mettait dans un état pas possible, il voulait qu'il le fasse encore, qu'il murmure encore son prénom qui sonnait tellement mieux que sur les bouches des autres. Il était bien un ange, un ange qui le trainait petit à petit dans son paradis. Lorsque Liang lui prit la main, il se sentit toute chose. Pourquoi ça ne ressemblait pas aux autres fois? Pourquoi lui portait-il autant d'attention? Comme si ça ne lui plaisait pas. N'était-ce pas cela qu'il cherchait chez le garçon? Qu'il le regarde, qu'il l'aime même un peu. Alors! Pourquoi tu te plaint quand les choses s'arrange un peu pour toi? Peut-être qu'il c'était habitué à sombrer, à ne jamais avoir ce qu'il voulait vraiment. Jamais. Un loser voilà ce qu'il était, un con doublé d'un gros loser. Il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il la serra dans la sienne. Qu'es qu'il pouvait avoir de la force, il ne l'aurait jamais imaginé aussi fort. Avec son petit corps de fillette et ses gémissements ne changeaient pas la donne de ses dires, comme une fille et Liam aimait ça, il aimait sa façon de gémir ça n'était que plus excitant et même le fait qu'il lui fasse mal ne stoppa pas toute cette excitation qu'il avait au fond de lui, il voulait le posséder. Il voulait qu'il lui ressaute dessus après qu'ils aient terminés, qu'il lui en redemande encore parce que sa chaleur lui manquait déjà trop. Il avait espoir le petit coréen. C'est ce qui te rends bien naïf, bien con. Il le masturba lentement, comme le chinois le voulait, ça se voyait sur son visage, il prenait un bien fou à se le taper, il en déduit alors qu'il se débrouillait toujours aussi bien, même voir mieux qu'il y a deux ans. Il avait apprit à bien faire avec ses partenaires à les rendre fou et ça jusqu'à la dernière seconde, oui, il était plaisant, il se plaisait dans ce genre de moment et adorait admirer le visage de toutes ses victimes pendant l'acte. Pour Liang, c'était autre chose, il aimait le regarder tout court, il ne se moquait pas de lui, au contraire ça lui plaisait de le voir autant franc dans ses gémissements, dans sa manière de lui porter de l'attention, tout ça lui plaisait. Il s'arrêta alors. C'était fou comme il pouvait l'aimer, comme il avait envie qu'il l'aime et qu'il arrête de jouer au con. Il n'aimait pas tourner autour du pot, ne voyait-il pas comment il s'agenouillait devant lui? Était-il aussi aveugle que lui? Donne t-on autant d'attention à une pute? Il ferma les yeux se freinant dans ses stupides paroles, il avait peur de sa réaction, peur qu'il parte et qu'il ne veuille plus jamais le revoir ou peur qu'il se moque tout simplement de lui. Bien évidement que ça le toucherait s'il le faisait, bien évidement qu'il en chialerait sa race. Il chialerait comme la première fois où on lui avait enlevé sa sœur pour la mettre sur ce lit d’hôpital, autant qu'à ce moment là. Son baiser le calma doucement même s'il eut un léger mouvement de recul, il rouvrit ses pupilles noirs dans les siennes. Il ne s’habituerait donc jamais à sa douceur. Il ne voulait pas tomber de trop haut, il ne voulait pas y prendre goût et le lendemain lui demander de l'embrasser comme lors de cette nuit. Il se laissa tout de même faire. Cette haine sur le bout de la langue, cette chose qu'il n'arrivait pas à avaler au fond de sa gorge. Le fait qu'il ne pourrait jamais l'aimer comme lui. Il le tint par les poignets et le retourna. Il ne voulait plus voir son visage, il l'adoucissait trop, il le rendait gentil, bête, con, abruti, totalement con! Il lui donna l'ordre de se relever mais ne pouvant plus se contenir il l'aida, il entra une nouvelle fois en lui, ses coups de reins se faisaient bestiaux, sa peau collait encore à la sienne, sa tête bouillonnait, il devenait fou. Il gémissait de plus en plus fort, allant de plus en plus vite, agrippant ses deux mains sur les hanches actives du chinois, il prenait tellement du plaisir, il en voulait toujours plus, il ne voulait pas que cette stupide nuit s'arrête tout de suite, c'était beaucoup trop bon. Liang guida la main du plus jeune sur sa verge, il ne se fit pas prier et ordonna. Il s'appliquaient toujours allant toujours aussi vite que ses va-et-viens, ils gémissaient bruyamment, à les voir on pourrait les croire à l'agonie. Comme si leurs vies en dépendaient, comme chaque nuit qu'il avait pu passer ensemble. Coucher avec Liang nécessité une putain d'endurance. Tout un bordel ce type, il arrivait à le casser après chaque acte. Le lendemain il n'avait pas envie d'aller en cours et ne se présentait jamais, il dormirait, il en était sur et demain il ne le fera pas, tant pis les cours. Le prof aura sa présence dans le cul. Il jouissait, laissant son autre main rejoindre les draps qu'il serrait fortement dans sa main. Il les griffait, les chiffonnait, des gestes brouillons, sans fin. Sa bouche contre son oreille, il ne cessait de la lui mordiller, le lécher ou de prononcer son prénom comme lui le faisait. Il n'arrêtait pas et ça même lorsqu'il se libéra dans sa main. Il lui pinça plus fortement le lobe, laissant sa main glisser le long de ses cuisses et pourtant il ne s'arrêtait pas, il était toujours aussi brute dans ses coups de bassins, toujours aussi sec allant toujours chercher plus loin avant qu'il ne se libère à son tour en lui.

Un dernier gémissement avant que tout ne se termine, avant que la fraicheur ne revienne et que le silence l'assassine. Il posa un faible baiser sur sa tempe, sa respiration saccadée, ses maux de tête multipliés par milles, c'était exagéré. « Bouge. » Les yeux du coréen s'ouvrirent à nouveau. La chaleur c'était comme envolé, il redevenait froid et mauvais. Il sourit tout simplement prenant un temps fou à se détacher de lui. Non, il n'avait pas oublier. Comment oublier le comportement de cet homme après l'acte. Juste incroyable. Il n'y en avait pas deux comme lui, mais il avait dû s'y faire et s'y était malheureusement habitué. Il ne le touchait pas, ne le regardait pas de peur de perdre tous ses moyens et de faire l’impardonnable. Il se laissa tomber à côté de lui, la tête à l'opposé de la sienne, il ferma les yeux essayant de se concentrer sur sa propre respiration. Il n'en pouvait plus. Il avait les pieds en compote, il avait cette fichue impression d'être né hier et de devoir réapprendre à marcher aujourd'hui, il n'aimait pas cette sensation et ça c'est parce qu'il avait bu. Il ravala sa salive, soupirant bruyamment. Tout se terminait enfin, la fraîcheur était revenue et le silence l'assassinait comme prévu. Cette odeur de cigarette. Il avait l'impression que rien n'avait changé. Il avait toujours cette mauvaise habitude de fumer après un tel effort. Liam n'était pas bien placé pour lui faire la morale, non. Mais il n'était pas si accroc que lui, il fumait de temps en temps, en soirée, une cigarette le matin après qu'il ai bu son café bien chaud et ça s'arrêtait là. Il ne fumait qu'une fois dans la journée et parfois pas du tout, alors que Liang c'était constamment, tout le temps, comme s'il ne pouvait pas vivre sans son paquet de clope. Quel con, pensa-t-il pour lui une fois qu'il eut soupiréet refermé les yeux. « J‘ai faim. » Liam ne dit rien. Il faisait le sourd d'oreille, non encore mieux, il prétendait dormir pour ne pas avoir à faire à lui, pour ne pas souffrir plus qu'il n'était déjà blessé. Il eut un petit sourire en le sentant bouger. Il se leva et la porte claqua. Liam se redressa posant ses deux pieds nus sur le sol. Il s'étira longuement et prit même le temps de se craquer les doigts. Il passa ses mains sur son visage comme chaque nuits qu'il avait pu passer avec lui et chercha avec son pied le dernier vêtement qu'il avait pu lui retirer. Boxer où-es-tu? Ah, te voilà! Il se leva avec difficulté et l'enfila avec une lenteur pas possible, fixant la lune à l'extérieur. Il fit un tour sur lui-même et il trouva même son briquet. Bingo! Il s'assit en tailleur sur le lit et se mit à jouer comme un gamin avec son joujou préféré. Il l'alluma, l’éteignit et l'alluma encore une fois et ne s'arrêta plus. Il ne savait pas pourquoi il restait encore ici, Liang n'avait plus l'air d'avoir besoin de lui. L'indifférence qu'il lui portait été atroce, il ne l'a supporterait pas bien longtemps. Il pencha la tête vers l'avant comme pour voir si son jeans s'y trouvait et non. Rha, il avait tellement espéré. Pas de portable, pas d'heure! Rha, trouverait-il un taxi? Il s'imaginait déjà passer sa nuit dehors, il ne voulait pas retourner chez lui, c'était trop loin. Il ne voulait pas déranger Joshua, ni même sa sœur. Il voulait rester seul à penser et à se lamenter comme un fou. Liang réapparu dans la chambre, Liam continua de jouer avec son briquet même si l'envie de le regarder était plus forte que jamais, mais à quoi bon s'il ne réagit pas. Le lit s'affaissa. Et maintenant tu es en face de moi. Comment réagir? Il s'arrêta de jouer levant les yeux vers lui, il le regarda un instant. Un faible sourire sur les lèvres avant qu'il ne continue son jeu sans but. Les doigts du chinois frôlèrent son front, le coréen s'arrêta une nouvelle fois le fixant à nouveau. Il pouffa de rire, c'était quand il voulait en vrai. Il frissonna à sa douce caresse et ferma les yeux au baiser qu'il lui offrit. Oui, c'était quand il voulait et c'était pour ça qu'il était le plus fort des deux.

Liam ne le lâchait plus du regard. Ange ou démon? Qu'es qu'il était? Il arrivait à l'aimer tout comme à le détester. Il avait l'air d'un ange assit sur son lit à manger ses céréales. Liam refusa son offre en repoussant le paquet, il tourna ensuite la tête vers la fenêtre, jouant toujours avec son briquet, comme si c'était plus intéressant. Oui, il boudait et il allait faire la gueule jusqu'à qu'il sorte de cet appartement, ça lui donnera une raison pour ne plus revenir le voir. L'autre se leva encore une fois sortant de la chambre. La prochaine fois c'était lui qui prendrait la porte, il avait besoin de prendre l'air. Il étouffait bizarrement. Il laissa alors le briquet tomber sur les draps, la tête basse à penser à cet autre imbécile qui ne voyait toujours rien. Okei, il n'était peut-être pas magicien, mais ça n'était pas si difficile de voir à quel point il pouvait l'aimer, à quel point il le dévorait des yeux. Il soupira. Peut-être qu'il ne le montrait pas assez. Comment voulait-il qu'il s'y prenne? Quel boucan pas possible il pouvait faire, il en avait mal au crâne. Que cherchait-il cette fois-ci? Il revint alors, comme une fleure et affaissa encore le lit. Liam leva doucement les yeux vers lui, il était claqué. Passer la nuit dehors n'était peut-être pas une bonne idée. Mais il ne pouvait pas rester ici. Il fronça les sourcils lorsqu'il aperçu son portable dans les mains du plus vieux. « Eh! Qu'es que tu fous? Rends moi ça! » il hallucinait! Il touchait à sa vie privée? Ou bien? Il fronça les sourcils, lui confisquant son paquet de céréales - comme un gros gamin - « Le double de la clé de mon appart, rends-moi visite autant que tu veux. Aussi, appelle-moi si je ne suis pas là, je viendrais. » il piocha dans le paquet de céréales et en avala une poignée, il ne répondit pas, tout lorsqu'il avait les céréales dans la bouche, on lui avait apprit à ne pas parler la bouche pleine et il s'était habitué à ne jamais le faire. En plus c'est crade, il a toujours haït voir une personne bouffer et parler la bouche pleine. Alors comme ça il lui donnait son numéro et en plus le double de sa clé? Intéressant. Intérieurement il était preneur, mais il voulait jouer un peu. Faire le bel insolent et pourquoi le ridiculiser. Il fixa la clé, son portable et ensuite Liang. « Il est où le piège? » demanda-t-il en se grattant derrière la nuque, un petit sourire sur les lèvres. « Et tu crois que je vais faire le lèche-cul? » Euuh, ben ouais, c'est un peu ce que t'es. Mais enfin bon laissons-le prendre ses grands airs. Il a l'air tellement heureux de lui tenir tête, de ne pas aller dans le même sens que lui. Alors qu'il prendra avec plaisir cette clé. Il posa ses deux pieds sur le sol avant de ne le fixer avec un grand sourire. « Je suis trop con. Comment mon cœur peut bien vouloir d'un type comme toi? » il avait mal au crâne et en plus de ça l'alcool ne cessait de l'aveugler. N'en avait-il pas trop dit? Tant pis de toute façon qu'es qu'il y voyait? Il pourrait même lui dire le mot exact il avait l'impression qu'il ne le comprendrait pas. Il se pencha et l'embrassa doucement, il voulait se faire taire. Il fallait qu'il endure encore une fois, qu'il supporte d'être un jouet à son tour, de n'être bon qu'à baiser. Il se leva à son tour et quitta la chambre. Il entra dans la pièce juste à côté et ce fut la salle de bain: bingo. Il alluma la lumière puis se rinça le visage, se lava les mains avec une lenteur pas possible cherchant le savon des yeux. Je suis bourré. Disons que je ne suis pas conscient s. Demain sera un autre jour. Oui, rassures-toi du mieux que tu peux petit.
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Zeng Liang
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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyMer 18 Avr - 16:34

Depuis longtemps, Liang marchait contre le vent. Il sortait de la norme, et l’évitait même. Il ignorait cette notion de bonheur, ne demandait pas vraiment à la connaître non plus. Il ne se souvenait pas de ce temps d’insouciance qui s’y apparentait. Une enfance trop peu joyeuse pour qu’il puisse s’y rapporter. Être heureux, il n’en ressentait ni le besoin, ni même l’envie. Aucun désir particulier ne se manifestait en lui. Il se laissait guider par le reste sans suivre la masse. Peut être est-ce là ce qu’on appelle solitude ? Liang préférait effectivement être seul. Il disait que cela lui causait moins d’ennuis. Qu’il s’agissait là de la véritable liberté, celle que les gens ne peuvent pas comprendre. Il aimait se rendre inaccessible. Il se protégeait de cette manière. Il se barricadait même. Du haut de sa tour, il les regardait et se moquait d’eux. De leurs conneries sur l’amour et l’amitié, de leurs larmes ou de leurs douleurs. Liang ne souffrait pas. Il croyait ne pas souffrir en fait. Il croyait aussi être puissant. Briser les autres, est-ce réellement une preuve de pouvoir ? Quel pouvoir avait-il sur eux d’ailleurs ? Liang se permettait des choses bien déplacées, des actes bien vicieux. Tout partait toujours d’une volonté d’écrabouiller, avec comme un arrière gout de vengeance contre la vie. Mais est-ce que Liang vivait réellement ? Il survivait. Pareil à un soldat, il luttait pour ne pas couler, il tirait le premier pour ne pas qu’on lui tire dessus. Un champ de batailles, voilà ce que son monde était. Une guerre même. Et dans une guerre, pas de place pour le bonheur, alors pas de place pour l’amour. On est bel et bien seul face aux balles. Alors même s’il le voulait, il ne pourrait pas toucher au bonheur. On ne peut y parvenir seul. Il faut qu’on laisse quelqu’un nous aider. Liang ne comptait pas ouvrir les portes de son cœur. Il ne pourrait plus lutter comme il le fait sinon. Il ne serait plus invincible. Pourtant, il y avait comme une brise légère. Celle qui vous chuchote à l’oreille que la paix n’est plus loin, que vous livrez les dernières batailles. Un souffle apaisant, mais angoissant. Qu’est-ce qu’il y a après la paix hein ? Liang sentait ce petit quelque chose de différent. Il n’y connaissait rien. Il craignait d’y prêter attention. Il est si simple de tirer, que se passe-t-il lorsque l’on pose les armes ? Peut-on sortir indemne d’une bataille ? Liang survivait depuis tellement de temps que vivre lui paraissait impossible, voir même absurde. Cependant, cela l’attirait. Pour la toute première fois, il se posait des questions. Il regardait autour de lui. On ne voit pas les visages quand on combat, pourtant, Liang voyait celui de Liam. Il en distinguait clairement les contours. Il y avait ses petits yeux foncés, moins bridés que les siens peut être. Sa bouche pulpeuse qu’il aimait tant, sans doute la partie de son corps qui le séduisait le plus. Puis son sourire. Il ressentait ses sentiments, il s’y intéressait. Liam intriguait Liang parce que Liang ne comprenait pas. Il ne pouvait concevoir ce qui s’avérait évident. Il refusait. Il s’interdisait la réalité qu’il lisait à travers le coréen. Il se confortait dans l’illusion qu’il valait mieux qu’il reste seul, qu’on le laisse seul et surtout que c’était la meilleure solution pour tous. Un salaud s’en sort toujours, mais un salaud ne mérite rien. Alors les salauds survivent. Liang écrasait pour vivre, mais ne vivait pas. Alors il survivait. En perpétuelle guerre avec les autres qu’ils croyaient ses pires ennemis, il ne réalisait pas qu’il était le sien. Qu’il se battait contre lui-même, contre ses propres peurs, contre ses propres démons. Liang, fort mais peureux. Courageux mais faible. Il voulait rester seul, ne désirait pas connaître le bonheur parce qu’il ne s’était jamais présenter à lui auparavant. Liam l’effrayait car il représentait cet inconnu. À lui seul, il était le pire cauchemar mais peut être aussi le plus beau rêve de Liang. Magnifique n’est-il pas ? Sauf que quand on connait Liang et son incroyable capacité à tout faire foirer puis s’enfoncer encore plus dans la merde, y a pas trop d’espoir à avoir. Faudrait ouvrir son cerveau et revoir toutes les connexions pour qu’il réagisse un peu. Liam, est-ce que tu as de la patience en réserve ? Il me faut du temps, j’ai peur de ne pas tout comprendre.

Parce qu’en fait, Liang ne voulait plus le laisser partir. Maintenant qu’il l’avait sous la main, il souhaitait le faire sien, le posséder réellement. Dans un sens, c’était sa manière de l’aimer. Sa façon de lui montrer qu’il tenait à lui. Sans doute que l’alcool jouait un grand rôle là-dedans aussi. Liang ne devait pas avoir réellement conscience de ce qu’il faisait en lui donnant la clé de son appartement mais aussi son numéro. Après tout, il n’emmenait personne ici en temps normal. Personne à part son meilleure ami Yoo Bin n’avait l’autorisation d’y mettre les pieds. Entre ses murs, il ne pouvait plus tellement se cacher. Il s’agissait de son intimité, du véritable Liang. Son parfum, ses objets, ses tableaux, et tout le reste aussi. Puis comme il ne se mélangeait pas avec les autres, normal qu’il leur ferme les portes. Peut être allait-il regretter de les ouvrir pour Liam, c’était même sur. Il s’exposait à un réel danger. Il s’ouvrait à quelqu’un qui avait aussi du pouvoir sur lui, bien qu’il ne veuille pas le reconnaître. « Il est où le piège? » Liang fronça les sourcils. Comment ça le piège ? Pour une fois il n’y en avait pas. Enfin si, dans le fond il y en avait puisque Liang voulait que le plus jeune lui appartienne totalement. Il s’apprêtait à partir au quart de tour et à l’engueuler puis reprendre la clé du genre si t’en veux pas tant pis pour toi. Mais non, ce serait ridicule de réagir comme ça. Une réaction de nana vexée, voilà ce que ça serait. « Et tu crois que je vais faire le lèche-cul ? » Liang ravala le tout, inutile de s’énerver pour ça même si l’alcool et la confusion face à la réaction du plus jeune le faisaient bouillonner de l’intérieur. Imbécile. Pourquoi ne pouvait-il pas juste accepter au lieu de faire sa petite comédie là ? Liang ne pouvait pas le croire. Une proposition en or pour le plus jeune. Réellement. Il devrait la saisir sans faire d’histoire et éviter de se poser autant de questions. Liang, il sait que tu lui feras du mal tôt ou tard puisque tu lui en fais déjà. Quel égoïste tu fais. Il l’a toujours été, égoïste. Il a toujours fait passer ses désirs avant ceux des autres. Pourquoi ferait-il une exception pour Liam ? Néanmoins, ne pouvait-on pas voir autre chose là-dessous ? Comme l’envie de garder le jeune homme pour continuer à se sentir aimé. Liang avait conscience de l’attachement de Liam envers lui, il n’en était pas du tout insensible contrairement à ce qu’il prétendait. Un simple sourire pouvait percer sa carapace. Ah, ce sourire. « Je suis trop con. Comment mon cœur peut bien vouloir d'un type comme toi ? » Liang le fixait. Sa respiration s’était bloqué une seconde, et son cœur avait heurté plus fort sa cage thoracique. Liam lui mettait la réalité devant les yeux, et cela ne lui plaisait pas. Il avait envie de le traiter de tous les noms, de lui dire qu’il racontait n’importe quoi, qu’il était juste trop bourré. D’ailleurs il était à deux doigts de le faire quand ses lèvres se retrouvèrent légèrement occupées. Liang ne ferma pas les yeux. Trop surpris, trop choqué, trop gêné. Oui, gêné parce que jusque là il pouvait prétendre ne rien voir. Il pouvait jouer au con. Au mec aveugle et sourd. Il le suivit du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse de son champ de vision. Liang tétanisait, ne réfléchissait plus. L’alcool de toute façon l’empêchait d’avoir les idées claires, et les mots de Liam l’embrouillaient encore plus. Non pas que cela lui fasse plaisir, mais cela le dérangeait. Il lui compliquait les choses en l’empêchant de jouer l’ignorant. C’est tellement de rien savoir.

Quelques minutes passèrent, quelques minutes durant lesquelles Liang ne bougea pas de son lit. Il entendait l’eau coulait, la salle de bain était juste à côté. Dans sa tête ? Du vide. Du vide et encore du vide. Plus aucun lien cohérent. Il ne savait pas quoi faire, n’osait pas faire quelque chose. Il me met dans la merde ce petit con. Liang secoua la tête, comme pour essayer de se remettre d’aplomb. Il tendit le bras pour s’emparer de la bouteille de lait et en avala plusieurs gorgées avant de la poser par terre. Et maintenant ? Maintenant on improvise, maintenant on se laisse aller. Encore cette brise, elle le berçait. Et si, il la suivait ? Liang se leva en poussant un soupir, puis il quitta sa chambre pour rejoindre Liam dans la salle de bain. Un petit sourire effleura ses lèvres en le voyant au-dessus du lavabo. Demain, ils auraient de sacrés gueules de bois. Il hésitait encore. S’approcher ou non ? Prendre un risque ou s’enfuir ? Pour la première fois, il était celui qui voudrait s’enfuir, qui devrait s’enfuir. Sauf que dans ce domaine là, difficile de fuir n’est-ce pas ? On ne peut jamais fuir éternellement. Il enroula ses doigts autour du poignet de Liam, le tira légèrement pour qu’il se tourne vers lui. Son autre main sur sa joue, son pouce caressa sa peau dans un mouvement répétitif et lent. « Tu es un idiot. » Liang déposa un tendre baiser sur sa joue. Puis fit quelques pas en arrière, doucement, pour voir s’il le suivait. Comme Liam n’émettait aucune résistance, il l’emmena ainsi jusqu’à sa chambre et ne le lâcha pas. Même quand il ferma le volet, même quand il tira sur les draps, même quand il se glissa en-dessous tout en lui laissant la place pour faire de même. Il recouvrit son corps soigneusement. Une douceur à laquelle Liam ne devait pas être habituée. Elle était différente de celle dont il le savait capable. Liang lui-même ne saurait vous dire pourquoi il agissait ainsi. Liam allongé à ses côtés, le chinois eut à nouveau un instant de doute. Il culpabilisait presque. Pas d’agir ainsi avec lui, mais plutôt par rapport à ses propres pensées. Ne le laisses pas prendre trop de place dans ta vie Liang. Mais après quelques longues secondes à le contempler, il vint se coller à lui, se blottir contre lui pour être plus exacte. Il se détestait déjà. Il ne devrait pas. Il n’aurait pas dû. Trop tard, il se sentait bien là, dans ses bras, contre lui. Ne plus jamais boire au point de se laisser aller à toutes les faiblesses. Plus jamais. Sa joue contre son torse, le calme qui régnait pesait et en même temps apaisait. Les doigts de Liang exploraient la peau du coréen, dessinaient des arabesques. Tout bourdonnait encore dans sa tête. Vraiment tout. Tout sauf peut être une chose. Une chose qui s’éclaircissait mais qui le gênait. À quoi bon ? Il releva la tête vers Liam, la callant contre son épaule pour pouvoir le regarder. « Ne t’arrêtes pas de m’aimer. »
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Kim Liam
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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyJeu 19 Avr - 0:43

Il aimerait pouvoir lui donner ses jours, ses nuits, mais aussi son corps et cette bouche qu'il aimait tellement. Tout. Même si ça lui était difficile, de se donner entièrement à cet homme qu'il ne connait pas tant que ça, malgré la forte attirance qu'il y a entre eux. Il n'est pas si simple que beaucoup le pense, je peux vous le confirmer. Mais il aimerait essayer, donner le nécessaire comme toujours. Il le couvrirait de tendresse et de ses baisers, il le protégerait et peut-être même qu'ils remonteront cette immense pente ensemble, main dans la main. Mais malheureusement, il voulait être égoïste, le laisser lui aussi souffrir pour qu'il le sente, qu'il rampe à son tour, oui, va-y rampe. Il s'est toujours sentit mal en pensant de cette façon, mais où est le problème? Il reste un homme. Les hommes sont des menteurs, des salopards, des beaux-parleurs, ils sont toutes ses mauvaises choses. Liam fait parti de cette catégorie, il le revendique et aime ça, au moins on sait à quoi s'attendre avec ce genre de type. Il n'a jamais vraiment caché son jeu sur ce terrain, c'est plutôt niveau sentiment qu'il fait le sourd et muet. Et seul les femmes ont pu goûter à ce caractère mal lécher. Parce qu'il ne les a jamais vraiment aimé, parce qu'il ne les aimera jamais comme il peut bien aimer Liang. Il n'aime rien d'elles à quoi bon s'accrocher et ce mentir? Le bruit des talons l'insupporte, les cheveux trop long il n'aime pas ça et les grosses poitrines ne l'ont jamais vraiment attirés même s'il se donnait à cœur joie de mater ce genre de revue, après tout c'était l'autre con de Joshua qui le mettait dedans. C'était lui qui l'avait engraissé à jouer dans la cour des grands. Une cour dans laquelle il ne voulait plus jouer, il jetait l'éponge. L'avenir de l'homme, c'est la femme, elle est la couleur de son âme. sa mère l'avait dit en haussant les sourcils, Louis Aragon aussi. Ça ne marchait pas pour lui, c'est cet homme avait la couleur de son âme. Seulement lui. Liang était en quelque sorte son créateur, c'était lui qui l'avait rendu « comme ça » et il était tombé amoureux de lui, bêtement. Il est le seul homme à pouvoir le retenir, à le faire réfléchir mais aussi à agir à genoux sans broncher, il était peut-être aussi celui qui le faisait grandir, celui qui l'avait rendu comme ça. Kim Oliver Liam un môme puéril, un rejeton disait nombreuses de ses connaissances. Qui voudrait d'un type comme lui pour la vie? Les lèche-culs ont en toujours voulu à son argent, ils l'ont toujours aimés. Le coréen a toujours agit faussement disant que ça ne le touchait pas vraiment. Mais en vrai, il se demandait bien qui un jour l'aimera pour lui, qui voulait à avoir à faire à sa pyromanie et à son caractère égoïste? Personne. Pourquoi lui, Liang, ne pouvait pas l'accepter? C'est tellement simple. Il l'aime, il l'aime tellement, il aimerait tellement que ça soit réciproque. Crève, tu peux toujours courir. Et à nouveau il demandait le monde. Ma bouche se détache de la tienne, je te fais souffrir et je m'en fiche. oui, tu es tellement égoïste. Ça ne collera jamais, toi et moi.

Maux de tête, ça commençait déjà. Oui, il n'irait pas en cours demain matin. Il alluma le robinet et l'eau se mit à couler à flot, comme si elle pleurait pour lui. Liam. Encore, il l'entendait encore gémir son prénom. Encore et encore. Douce symphonie. Il posa ses deux mains sur ses oreilles. Tais-toi bon sang! Il passa ses mains sous l'eau froide, il se lava le visage, puis les mains comme s'il voulait faire disparaître tout ce toucher. A quoi bon? Ça ne suffirait pas. Il l'aimait tellement, le seul fait de le voir, il le revoyait prendre son pied comme jamais, avoir cette attention avec lui, il est bien le diable. Il se regarda dans le miroir et passa une main dans ses cheveux sombres. Décoiffé, le pire des foutoirs, tout transpirant, sensation agréable mais tout aussi désagréable. Il passa une main dans ses cheveux essayant de les recoiffer mais c'était peine perdue. Il fit une moue en se regardant de profil. Une brosse, c'était ce qu'il lui fallait. Il la chercha des yeux et remarqua qu'il n'était pas chez lui. Ah oui. Il éteignit le robinet et regarda autour de lui, appuyant ses deux paumes sur le lavabo. Il y avait encore son odeur, son shampoing. Qu'es qu'il pouvait l'aimer cette odeur, si il pouvait encré ses vêtements de cette bonne odeur il serait tellement plus rassuré. Il baissa la tête, ses yeux fixaient ce tatouage qui en disait long sur sa vie minable et ça y ressemblait tellement. Des doigts enlacèrent son poignet, douce sensation. Ce contact il le connaissait. Liang, ne me force pas à ta regarder pensait-il lamentablement et pourtant il le fit, son regard se plongea dans le sien. Visage angélique. Ce corps nu qu'il trouve irrésistible et qui ce tient devant lui. Comment faisait-il pour vivre. Il détourna le regard lorsqu'il lui caressa le visage. « Tu es un idiot. » pas la peine de le lui rappeler, il se sentait encore plus mal maintenant. Mais oui, il l'était, il a tellement honte d'avoir agit comme ça. Loser. « J'm'excuse. » murmura-t-il mort de honte, en se laissant trainer une nouvelle fois dans la chambre. Il éteignit la lumière de la pièce et ferma doucement la porte. Il a tout fait foirer. Comment le regarderait-il à présent? Liang continuerait-il de le prendre de haut? En vrai, le changement est une chose qu'il n'a jamais aimé. Retrouver sa vraie famille. C'était dur, pourquoi ne voulait-il pas? Le changement. Alors là. Qu'on s'attaque à son cœur si rapidement. Il voulait maintenant qu'il le repousse, parce qu'il adorait sa stupide routine. Sa chaleur le quitta, il s'allongea sur le lit et l'invita à prendre à place à côté de lui. Voilà, il était gêné. Rha, chier. Il s'allongea avec une lenteur pas possible à ses côtés posant sa tête sur l'un des oreillers. Il ne pouvait pas fuir et puis il avait cette envie de connaître la suite. Son regard dans le sien, il se noyait dans ses yeux clairs. Il le tuait. Il ne serait vivre sans lui, il ne savait même pas comment il avait fait pour se passer de tout ça pour vous dire. Pourquoi tout est comme ça? Pourquoi tu es le plus faible? Il avait été con de lui dire que son cœur lui appartenait, il avait la clé, le couteau, le flingue, tout. Désarmé, aucun gilet pare-balle, il était nu devant lui et écartait grand les bras. Il lui donnait tout sans qu'il s'en rende compte. Fais moi un trou dans la tête. Il pétait les plombs. Sa chaleur revint, son corps nu contre le sien, il soupira fortement et son cœur se mit à battre brutalement dans sa poitrine. Crétin, il ne cessait de ce le rabâcher.

« Ne t’arrêtes pas de m’aimer. » tu es vraiment égoïste. Il le scruta, les traits de son visage étaient si sincères, ses yeux si purs. Liam passa sa main sur le visage de son amant puis il s'arrêta sur son menton, ce menton qu'il prit entre ses doigts. Comment arrêter, il était encore trop tôt. Il voulait en gros qu'il devienne son chien, il porterait à présent un collier et une puce et si il le perdait en route, il pourrait le retrouver facilement. Non, il ne pouvait pas dire oui à une telle chose. Mais ses sentiments étaient partagés. Il lui donnait tout de même la permission de le faire sans qu'il s'énerve, sans qu'il doute à présent, il était au courant. Ah! On ne peut pas aller contre ça, ton corps dit non, mais ton cœur oui. Ton cœur te gueule d'être le plus gros canard du monde et de lui appartenir. Il lui balance une bombe. Il ne pouvait pas refuser, oh non, mais il avait tellement peur de se dévoiler, de dire le mot qui arrange tous les couples. Je t'aime. C'est tellement difficile à dire cependant il ne lui était pas difficile de tourner en bourrique toutes ses conquêtes et de leur dire qu'il les aimait, pareil pour cette femme avec les fossettes. Alors pourquoi ça ne sortait pas avec le chinois. Il posa un baiser sur ses lèvres, puis son front, un baiser légèrement appuyé. Partagé. « Je ne sais pas quoi te répondre. » il le pensait mais sans rendre compte il le dit à voix haute. Il s'en rendit compte en voyant l'expression du visage de son ange. Tellement peur de se dévoiler sur ce genre de sujet, ça bloque, ça ne veut pas pour le moment et pourtant il voulait lui dire qu'il ne s'arrêterait jamais de l'aimer. Oui, il l'avait au bout de la langue. Mais bizarrement il se sentait pousser des ailes, il n'était plus vraiment en position de faiblesse, il n'était pas le seul à ramper et à s'agenouiller ce soir là. Non, ils étaient bien deux. Pour le plaisir du plus jeune. Il soupira contre ses lèvres et les reprit entre les siennes toujours très doucement puis il finit par un baiser passionné. C'était sa réponse, ça en disait long, il l'embrassait comme toujours, il ne pouvait que l'aimer, même s'il le détestait à la fois de le faire souffrir autant. Il se sépara de sa bouche, s'approchant de son corps. Ce calme, il ne l'aimait vraiment pas, finalement il aimait les moments où ils se cherchaient. Oui, bizarrement, il se sentait coupable de toute cette mascarade. Pardon. « La première fois tu ne m'as pas laissé le choix et aujourd'hui tu me fais le même coup. » Ne t'arrêtes pas de m'aimer hm? Et lui, quand ressentirait-il son amour? L'amour ne va que dans un sens avec Liang? Où as-t-il apprit à aimer? Liam sourit. Cet homme il pouvait le détester comme l'aimer. Bien évidement l'amour était beaucoup plus présent que tout le reste, il était son seul et son unique, celui qu'il devait avoir pour arrêter de sombrer, se lamenter. Liang, il peut tout avoir de lui et c'était souvent pour ça qu'il le détestait, il était son jouet, sa marionnette et comme un idiot il hochait la tête pour approuver tout ce qu'il pouvait faire sur lui. Quel abruti amoureux il faisait là.
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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyVen 20 Avr - 21:00

Un silence intense envahit la chambre, un silence presque violent. Comme si quelque chose fouillait leurs âmes cherchant à établir le lien. Leurs cœurs compressés par des sentiments différents mais si semblables en même temps se défiaient. Beaucoup de peur, de l’amertume et surtout une grande touche de tendresse. Cette même tendresse qui depuis le début les ramenait l’un à l’autre sans jamais se concrétiser. Il écoutait son souffle, il sentait les battements de son cœur. Pas un bruit, pas un mot. Dehors, la ville assourdissante et infatigable. La vie continuait sans eux. Liang à mille yeux de réaliser ce qui était en train de se passer face à un Liam qui essayait de comprendre. Deux personnes égarés comme errantes parmi les sentiments. Toujours avec cette même question ; que dois-je faire ? Que dois-je dire ? Liang, apaisé par la chaleur de Liam, vidait peu à peu son esprit. Ses doigts dessinaient nonchalamment des courbes gracieuses sur sa peau. Quelques fois, il le sentait frissonner sous ses douces caresses, et cela le faisait sourire. Le chinois forçait ses pensées à fuir. Il ne souhaitait pas affronter celles qu’il ne pouvait contrôler. Lui qui normalement, gérer tout. Il adorait l’ordre dans la vie, être sur de chaque chose et que rien ne lui échappe. Il voulait avoir une prise sur tout. Mais sans doute que de l’extérieur on le prenait pour un inconscient, pour un gros imbécile voir même un raté. En attendant, il gérait sa vie selon sa seule volonté. Personne n’interférait dans ses choix. En fait, aucun ne s’y risquait. Trop buté, trop fermé, trop enfoncé. Qui pourrait comprendre que malgré le désordre apparent, Liang s’y retrouvait. Liang agissait en connaissance de cause, et ne laissait rien au hasard. Du moins, il faisait tout son possible pour. Car dès que la situation lui échappe, il panique. Ce besoin de cadrer les choses, de diriger, peut être l’avait-il hérité de sa mère. Peut être aussi, qu’il s’était développé une carapace de cette manière. En voulant tout dominer, il interdisait aux autres de se faire une place dans sa vie. Il s’interdisait de leur laisser une place. Voilà ce qu’il se passait avec Liam. Cela nécessitait beaucoup de temps pour que le chinois accepte une nouvelle présence dans sa vie, mais à chaque fois cela arrivait sans crier gare. Il faut dire que ses véritables amis étaient ceux dont il ne s’était jamais méfié. Alors qu’il craignait presque son ancien client. Quelque chose chez lui le menaçait. Il le touchait d’une manière si différente. Il l’atteignait presque, et cela l’effrayait. Comment un gamin pouvait-il être capable de cela ? Pourquoi alors qu’il adorait envoyer les groupies sur les roses, il ne parvenait pas à le faire pour lui ? Qu’est-ce qui faisait qu’il aimait le savoir fou de lui ? Juste le plaisir de le soumettre ? Plus il y réfléchissait, plus il comprenait que tel n’était pas le cas. Mais plus il comprenait, plus il étouffait la vérité. Il ne devait pas s’attacher à Liam. Non vraiment, pas à ce mec là. Il ne méritait pas qu’on l’aime. Il allait le blesser. Il le blessait déjà d’ailleurs. Il se répétait d’arrêter d’y penser, que ce n’était que l’alcool qui le menait à de telles conclusions. Non mais Liang, tu t’entends penser un peu ? C’est n’importe quoi tout ça. Et au-dessus de tout ça, il y avait une énième crainte. Celle de voir Liam partir. Il savait que cela serait bien mieux pour eux deux, mais ne pouvait s’y résoudre. Il aimait trop lorsqu’il lui faisait l’amour. Oui, Liam ne le baisait pas. Depuis le début et à chaque fois, il lui avait fait l’amour. Liam ne trichait pas. Liam se montrait faible face à lui. Liang en profitait bien que ce soit mal. Mais il n’était pas un mec bien de toute manière.

Oh, whisky. Que me fais-tu là ? Je perd la tête. Ce qu’il fait ? Le contraire de ce qu’on pourrait imaginer. Il le rendait sensible à la réalité. Mais bientôt, plus rien. Totalement perdu dans ses réflexions, il soupira. Ses yeux à peine ouverts regardaient ses doigts désormais posés sur son torse. Il releva alors la tête, et prononça des mots qu’il ne pensait pas entendre sortir de sa bouche un jour. Des mots qu’il regrettera le lendemain. Il guettait le visage de son amant, il s’en voulait. Pour la première fois de sa vie, il s’en voulait d’être égoïste. Quelle grande première. Pardon de te faire du mal, mais c’est plus fort que moi. Ses lèvres sur les siennes, puis sur son front. Pourquoi Liam ? Pourquoi lui fais-tu tant de bien ? Il n’en avait tellement pas l’habitude jusqu’à ce que tu débarques. Liang frémissait tellement à l’idée de s’y habituer, de finir par en vouloir toujours plus ou même en avoir besoin. Hors de question. Il ne devait pas avoir besoin de quelqu’un d’autre que de lui-même. On ne peut compter que sur soi dans la vie, il l’avait appris, et en était convaincu. Pourtant, peut être que quelques fois, un peu d’aide ne serait pas de trop. Une main pour le sortir de son gouffre. Une main que son meilleur ami lui tendait depuis longtemps mais que jamais il n’attrapait. Est-ce que Liam ferait la même chose ? « Je ne sais pas quoi te répondre. » Liang fit la moue, quelque peu déçu de cette réponse. Mais qu’y avait-il à répondre de toute manière ? Au moins, il savait qu’il savait. Il savait aussi ce qu’il voulait. Il ne s’attendait pas à le voir sauter de joie. Car comme d’habitude, Liang faisait son égoïste. L’amour, ça va dans les deux sens. Pardonnez-le, mais il l’ignore. Comment on fait pour aimer ? Leur nouveau baiser arracha un sourire au plus âgé. Ce baiser avait un goût différent, un qu’il ne connaissait pas jusqu’à présent. Une chaleur non-familière jusqu’ici mais qu’il appréciait tout de même et dont il se délectait. Il n’osa même pas rouvrir les yeux lorsque leurs lèvres se quittèrent. Il les chercha encore un peu avant de ne caller son front contre son menton. « La première fois tu ne m'as pas laissé le choix et aujourd'hui tu me fais le même coup. » C’était la vérité. Cela le fit même doucement rire. Liam ne devait-il pas se sentir flatté ? Oh si, il devrait. Pourtant, il n’avait pas l’air très heureux de ça. Liang rouvrit les yeux. « Tu ne serais pas resté sinon. Et tu ne resterais pas. » Une réponse instinctive, il avait immédiatement réagit et parler sans même réfléchir. Son cœur plus que son cerveau prenait les commandes. Cela ne lui plaisait pas, il s’en voulait déjà. Quel imbécile, il n’aurait pas du. Il se dévoilait trop. Saleté d’alcool, pourquoi est-ce que cela délier nos langues à ce point ? Il le fixait à présent et sans siller. Le silence revint. Toujours ce silence. Un silence de plus en plus pesant entre les deux jeunes gens. Oui, Liang se sentait gêné. Encore quelque chose de nouveau pour lui. Le chinois approcha ses doigts de son visage, hésita même. Pourquoi ? Liang, tu n’as pourtant jamais eu peur de le toucher. Il frôla ses lèvres, descendit plus bas sur son menton, son cou. Il remonta jusque derrière son oreille, et retourna vers sa gorge. Puis le haut de son torse, son ventre. Il soupira bruyamment, et se couvrit un peu plus. Bizarrement, il avait froid. La fatigue sans doute.

Il bailla, frotta son visage d’ange contre Liam, cherchant à se caller le mieux possible pour passer une nuit agréable et pour n’avoir mal nulle part le lendemain aussi. Il avait envie de fermer les yeux, mais il luttait. Il avait encore quelque chose à dire. Oui, Liang voulait parler. Liang, celui qui n’aime pas s’exprimer, désirait le faire ce soir. Sous l’emprise de l’alcool, malgré le bourdonnement dans sa tête, et sa grande fatigue. « Liam, je te hais. Et je te détesterais encore plus si tu ne reviens pas. J‘t‘ai donné une clé, c‘pas pour rien d‘accord ? » Cela ne lui ressemblait pas. Qu’est-ce qu’il le poussait ? En un seul coup, Liam l’avait affaibli. En début de soirée, il faisait encore son fort, son malin. Il jouait encore avec lui, s’amusant de son pouvoir. Il semblait que peu à peu, tout se retournait contre lui. Mais pourquoi ce soir et pas un autre ? Peut être était-ce parce qu’il s’agissait de leur première fois en dehors du contexte de la prostitution. Peut être parce qu’ils étaient chez lui. Oui, c’était sans doute tout ça. Ils étaient deux hommes, sans autre rôle que le leur. Et Liang avait oublié de se déguiser. Il perdait tous ses moyens petit à petit. Il ne se souvenait même pas s’être un jour vu aussi faible devant quelqu’un. Liang se croyait au-dessus, mais il chutait à son tour. Pourtant, totalement blotti contre le coréen. Il avait tout de même l’impression d’être à l’abri. Peut être pourrait-il l’être s’il le voulait bien. « Je suis pas un mec bien Liam, je suis pas un mec bien. Tu devrais pas hein, tu le sais. Tu es ridicule. T‘es vraiment trop bête. Bon sang, c‘est pas possible d‘être aussi con. Pas moi Liam, pas moi. C‘est dangereux. C‘est pas ce qu‘il te faut. Je suis un loser. Je comprend pas. Je .. » Il parlait, il chuchota et finit par se taire totalement, emporté par le sommeil. Liang, ce visage d’enfant et pourtant cet enfoiré. L’un des pires que la terre ait porté. Dans la nuit, il ne remua pas beaucoup. Peut être quelque fois pour se coller un peu plus à Liam. Il passa également une jambe entre les siennes à un moment. Pourtant, il avait en temps normal le sommeil agité. Des cauchemars, des sueurs froides, mais là rien. Il dormait comme un bébé, pour la première fois depuis des années. Rien ne le préoccupait. Pourtant il aurait bien des raisons de mal dormir : Liam, le fait qu’ils soient chez lui, ses sentiments, ce qu’il va se passer demain, et tout le reste. Liang ne réalisait même pas que Liam allait se retrouver face à ses tableaux, la part la plus intime du chinois. Il n’y avait pas réfléchi plus que cela en l’invitant ici puis en lui donnant un double. Si cela ne le préoccupait pas, n’était-ce pas qu’il ne s’en souciait pas ou qu’inconsciemment il voulait qu’il voit ? L’inconscient jouait de plus en plus son rôle, Liang perdait le contrôle. Douce nuit, étrange nuit.
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Kim Liam
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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptySam 21 Avr - 14:35

Désolé de le décevoir. Oui, il l'était mais il n'avait pas pu dire « oui » ou tout simplement le mot que l'on ne doit pas prononcer trop tôt quand on aime. De toute ça se voyait bien qu'il ne le lâcherait pas de ci-tôt. Il l'avait aimé, l'aimait et l'aimera toujours. Difficile de l'avaler quand on nie totalement la conséquence mais aussi l'importance de ses sentiments face à l'étranger. Non, Liam ne s'en rendait pas compte, il se disait qu'il en était amoureux bien évidement mais pas tant que ça. C'était se qu'il pensait la première fois qu'il a réalisé. Mais aujourd'hui, aujourd'hui son cœur bat, il bat tellement fort qu'il en a mal à la tête, à la poitrine et ne sait comment le faire cesser de crier. Il fallait qu'il patiente encore un peu pour que sa douleur s'en aille, pour qu'il puisse enfin respirer aisément. Il était encore trop tôt pour tout. Liam se doutait bien qu'il n'aurait pas accepté d'un coup son cœur. C'était Liang après tout, et pas n'importe quel idiot qui lui faisait face. Cet homme mystérieux, dangereux mais tellement envoutant, il se perdait à chaque fois dans ce regard, se noyant dans les abysses les plus profonds. Il en avait conscience à chaque réveil le matin et pourtant il aimait ça. Masochiste qu'il était avec lui, ça faisait mal, mais il supportait, baissait la tête et en demandait encore. Ce type c'est un diable, le diable peut-être même en personne et il était bêtement tombé amoureux de lui. Il n'en avait pas l'air, il se déguisait bien, il n'y a qu'à voir son visage angélique, son sourire, ses yeux, ses yeux immenses qui le fixait à ce moment même le noyant une fois de plus. Il avait un mal fou à respirer, son cœur criait encore de le laissait fuir, mais il n'y portait guère attention comme paralysé et ses doigts sur sa peau, il en avait des frissons et ce sentait bizarrement bête de réagir comme ça sous ses caresses, il n'était pas le premier à faire ça, il ne serait peut-être pas le dernier s'il l'abandonnait. Mais alors pourquoi sa réaction est totalement différente des autres? Peut-être parce que c'est lui. Rha, il ferma les yeux un instant, essayant de calmer la foule dans sa tête, c'était comme s'il pensait pour cent et ça le rendait fou. Mais il entendait cette voix qui lui disait de ne pas abandonner, d'être patient, de l'attendre et surtout de lui laisser du temps. Il ne pouvait pas le forcer à l'aimer, impossible. Mais il ne pouvait pas non plus se résoudre à couper les ponts avec lui, ça serait encore plus douloureux pour lui, il ne se relèverait pas. Il était le seul qui pouvait apporter un peu de lumière à sa vie misérable, il était le seul à le soumettre de cette façon et à le tenir à carreaux et le fidéliser d'un coup. Un pouvoir qu'il aimait vraiment, après une nuit pareille, il ne se voyait pas aller courir derrière les filles pour avoir un câlin le soir. Ah non! Maintenant qu'il avait cette clé, il reviendrait aux moments les plus inattendus, même s'il aurait aimé le voir le plus de fois possible, il faut parfois savoir se détacher. Il viendrait le voir pour son câlin du soir, pour son bisou du soir même et s'il était possible il voudrait une berceuse, il était sur que Liang l'enverrait chier, il n'y avait aucun doute là dessus, mais il sait qu'il ne sortira pas les mains vides. Cette situation le faisait déjà sourire. Liam le doux rêveur, celui qui a toujours eu d'énormes ambitions qui se sont toujours cassé la figure devant lui, lui ce sale gamin qui était tombé amoureux d'une pute, celui qui s'y accroché autant. Ah, la vie emmerdante. Il ouvrit doucement les yeux et passa sa main droite dans les cheveux clairs du garçon, puis sur son visage un sourire stupide sur les lèvres, sa main descendit le long de son corps et il s'arrêta au niveau de sa cuisse qu'il caressa du bout des doigts. Les doigts de son aîné s'approchèrent de son visage, il ferma les yeux s'abandonnant totalement à lui. Sensation agréable. Il avait l'impression d'être protégé, de ne plus pouvoir sentir la colère du créateur sur lui, il avait l'impression d'abandonner ce monde et que cette bulle se refermait petit à petit, les laissant profiter de cette douce nuit. Il avait maintenant peur du lendemain, comment réagiraient-ils? Ils auraient à présent tout le contrôle, ils ne pourraient pas se laisser aller comme tout de suite. Il n'arrêta pas ses caresses sur sa cuisse, il voulait toujours être en contact avec lui, c'était tellement agréable. « Liam, je te hais. Et je te détesterais encore plus si tu ne reviens pas. J‘t‘ai donné une clé, c‘pas pour rien d‘accord ? » Qu'es qu'il racontait? Était-ce l'alcool qui lui montait à la tête ou tout simplement ses sentiments qui en disait long sur tout ce qu'il pensait? Liam ne savait pas quoi penser, partagé comme toujours, Liang est tellement compliqué à cerné. Il se demandait comment avait-il fait pour être comme ça toute sa vie. En guise de réponse il posa tout simplement un baiser sur son front. Bien évidement qu'il reviendrait, il ne pouvait pas se passer de lui, il l'aimait trop pour ça. Il le haïssait aussi de lui avoir prit son cœur de cette manière. Il l'avait détestait de lui avoir fait découvrir de nouvelles choses, il l'avait maudit à chaque fois qu'il avait couché avec un autre mec. C'était de sa faute qu'il souffrait toujours, il le détestait tellement pour tout ça, mais il le voulait près de lui. Juste ça. Il le serra davantage contre lui et émit un son comme pour lui dire qu'il approuvait ce qu'il disait. Il avait l'air bien fatigué n'empêche. Dors, au lieu de raconter des choses que tu regrettera peut-être. et pourtant il ne se tût pas tout de suite. « Je suis pas un mec bien Liam, je suis pas un mec bien. Tu devrais pas hein, tu le sais. Tu es ridicule. T‘es vraiment trop bête. Bon sang, c‘est pas possible d‘être aussi con. Pas moi Liam, pas moi. C‘est dangereux. C‘est pas ce qu‘il te faut. Je suis un loser. Je comprend pas. Je .. » Et puis on ne l'entendit plus du tout. Un type pas bien? Il en était conscient? Il s'inquiétait pour sa misérable vie, pour son futur? Pff, qu'es qu'il pouvait en avoir à foutre, ça n'était pas la première fois qu'il tomberait de haut de toute façon. Il avait survécu à bien pire. Il avait enfouit toute sa tristesse depuis bien des années, il avait agit comme un crétin, disant que ses parents biologiques n'étaient que des cons, alors que lorsqu'il regardait sa cousine, Sora, ça avait l'air de bien être le contraire ou faisait-elle ça parce qu'elle le trouvait trop dur? En tout cas, cette fois-ci il ne fuirait pas. Il assumerait jusqu'au bout. Il s'arrêta de lui caresser la cuisse et le fixa, il dormait. Il était sans armes, si innocent.

Contrairement à lui, le coréen n'avait pas la tête à dormir, bien évidement il était fatigué, totalement épuisé, mais lorsqu'il fermait les yeux il avait l'impression de ne pas pouvoir attraper la main de Morphée. Elle lui en voulait aussi. Il soupira alors, il passerait sa nuit à le regarder et à bouger dans tous les sens si c'était le sort qui lui était réservé, ça ne le dérangeait pas vraiment. Il passa ses doigts sur les lèvres du plus âgé et posa doucement ses lèvres sur celle-ci en murmurant un petit: «  Bonne nuit. » il continua ses caresses dans ses cheveux. Il avait l'air d'un gosse. Un gosse magnifique. Pendant la nuit il se détacha de lui et resta assit sur le bord du lit, regardant parfois derrière lui comme pour le surveiller. Il fixait son téléphone portable à présent sur le sol et qui ne cessait de sonner, toujours des noms différents. Ils ne dormaient pas à cette heure-ci? Il sourit lorsque ce fut Joshua, il tendit le bras sur vers le sol, saisit son portable et le fixa encore, devait-il répondre ou se faire passer pour mort? Le téléphone s'arrêta, il soupira et dans les minutes qui suivirent il reçu un message. Il avait l'air en forme. Tant mieux pour lui. Il regarda une dernière fois derrière lui, il dormait encore. Il éteignit son portable et le posa à ses côtés. Il fixa le carton de lait, il le fixa longuement, il ne connaissait pas cette marque. Étais-ce peut-être parce qu'il n'aimait pas ça. Il trouvait ce breuvage ignoble. C'est blanc, ça sort des vaches et la légende dit qu'il faut boire du lait pour grandir. Elle est bien fausse! Non, mais regardez-le! Beau, grand, en pleine forme. Il était la preuve vivante, mais il ne put s'empêcher d'en boire une gorgée. Il avait horriblement soif, après l'avoir sentit à maintes reprises il bu. Dégueulasse. Mais, il le fit encore et il grimaça reposant la brique à sa place. Il se dirigea vers le salon et après avoir trouvé son pantalon, il y prit la seule cigarette qui lui manquait, il l'alluma et alla s'installer au pied du lit. Agréable, tellement agréable.

Il n'avait pas dormi ou très peu, il s'était levé très tôt, prenant le temps de se laver le corps comme les cheveux et avait même prit le temps de les sécher avec une serviette ce qu'il ne faisait que très rarement lorsqu'il devait ce rendre en cours. Le soleil se levait petit à petit, éclairant toutes les pièces de la maison. Après avoir enfilé son pantalon de l'autre soir ainsi que sa chemise qu'il ne boutonna pour autant, il se rendit dans la chambre, il y prit la brique de lait et le paquet de céréales et les déposa dans la cuisine. Il revint sur ses pas en voyant le gros bordel qui était dans le salon. Alors c'était ça? Il était dû à ça tout ce bruit? Il n'en croyait pas ses yeux. Il passa ses doigts sur ses tempes, ainsi que sur ses yeux, en plus d'être fatigué, il avait la gueule de bois. Rha, la merde. Il allait faire un peu de ménage. Il empila les feuilles de brouillons et de moins en moins vite, des dessins? C'était lui qui faisait ça? Il regarda une nouvelle fois autour de lui, les yeux légèrement ouverts: des palettes de peintures, des pots de peintures, des croquis, des dessins un peu partout. C'était son nouveau job? - totalement à côté de la plaque et alors? - Liang un artiste? Il rattrapa la serviette sur sa tête qui manqua de tomber, pas mal. Il avait un tel talent et ne le lui avait jamais montré incroyable. Il prit place devant un croquis en cours d'exécution et le fixa longuement, il était si précis, il avait l'impression que le visage était bel et bien réel. Liam sursauta au bruit qui se fit derrière lui. Le bruit s'était comme amplifié étant donné qu'il avait une forte gueule de bois. Il grimaça en tourna la tête vers Liang. « Je n'aurais pas dû faire autant de bruit. » dit-il en s'étirant un bon coup, fixant encore le croquis, en vrai il n'osait pas le regarder. Hier était hier et aujourd'hui...aujourd'hui. Il sourit pointant du doigt l'art. « Tu dessines depuis combien de temps? C'est super bien fait, je savais pas que tu pouvais exprimer tant de choses à travers de simples croquis? J'admire. »
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Zeng Liang
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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyDim 22 Avr - 12:10

Au matin, Liang se réveilla seul. Il tâtonna à côté de lui jusqu’à ce qu’il prenne conscience de l’absence de son amant. Déjà debout ? Il ouvrit difficilement les yeux, se les frotta comme un enfant et s’assit. Il porta une main à sa tête, quelle migraine affreuse. Trop d’alcool, décidemment trop d’alcool. Puis il réalisa d’autres choses ; il se trouvait allongé sous des draps qu’il connaissait plutôt bien pour les avoir choisi, sur la table de chevet il s’agissait de son réveil à lui, et la grande armoire ouverte devant lui était pleine de ses vêtements. Plus de doute, il ne commençait pas la journée dans un lieu inconnu cette fois. Alors comme ça, il avait passé la nuit ici ? Pourtant il était sorti, wow. Lui qui ne dormait jamais chez lui après une virée de nuit. Petit à petit, les pièces s’assemblaient. Il se souvenait de sa soirée. Attendez s‘il était là et nu, cela voulait donc dire qu’il avait embarqué Liam chez lui ? Mais pour du vrai, genre ce n’était pas un rêve ? Quel idiot. Il grogna tout en se laissant retomber et rebondir sur son lit. Quelle connerie. Mais quelle connerie il venait de faire. À cet instant, il se haïssait. Pourquoi n’avait-il pas réfléchis la veille ? Ah oui, l’alcool, c’est vrai. Il avait trop bu, comme d’habitude. Seulement, normalement, il arrivait tout de même à s’incruster chez l’autre. Pas là. Parce que c’était Liam peut être ? Non, justement, parce qu’il s’agissait de Liam il aurait dû faire plus attention, il n’aurait jamais dû le laisser venir ici, le laisser entrer dans sa bulle. Le véritable Liang se cachait entre ses murs. Liang l’artiste et non Liang le raté. Un Liang plus fragile, moins sur de lui et humain. Un Liang qu’il était possible de détruire en un coup. Venir chez lui, c’était comme violer toute son intimité. La seule qu’il s’autorisait à avoir. Autrement, il vivait sans inhibition. Liang regrettait déjà. Il regrettait de l’avoir fait entré dans son monde, et dans sa vie par la même occasion. Il regrettait ses paroles. Mais surtout ce geste symbolique ; il lui avait offert sa clé. Il lui avait dit de venir n’importe quand, il avait sous-entendu être à sa disposition, être là pour lui. Mais quel grand imbécile. Pourquoi lui donnait-il des armes ? Alors qu’il les possédait toutes avant, Liam rattrapait peu à peu son retard et cela n’était que sa faute. Par son inattention, par son manque de réflexions, il se mettait en danger. Hors de question de lui donner plus. Il ne pouvait pas, c’était dangereux. Liam était dangereux pour lui. L’amour c’est pourri. On lui avait dit, il l’entendait partout et cela l’effrayait. Liang, ce diable, avait peur de l’amour. Il se refusait donc d’aimer. Il estimait qu’il pouvait vivre sans. Il ne comprenait pas tous ces gens qui couraient après. N’est-on pas mieux servi que par soi-même ? Pourquoi donner le flingue à quelqu’un et le laissait le pointer sur notre cœur ? Liang ne saisissait pas. Il ne voulait pas comprendre à vrai dire. Il s’interdisait par-dessus tout de tomber amoureux de Liam. Il ne fallait pas, mais alors vraiment pas. Un mec comme lui, il ferait bien mieux de se trouver une gentille petite amie à présenter à ses parents et non pas un ancien prostitué incapable de quitter le monde dégradant du sexe. Il venait et s’enfonçait dans un milieu sale. Il mourrait dans cette merde. Liang n’espérait plus, certain de crever jeune. Liam était différent. Il appartenait à un autre monde que le sien. Il vivait différemment, plus sainement surement même s’il le sentait quelque fois au moins aussi fermé que lui. Cela ne suffisait pas. Il ne souhaitait pas l’entrainer avec lui dans sa galère, il ne voulait pas qu’il endure quoique ce soit. Il risquerait de lui faire du mal. Il lui en ferait surement. Et pas qu’un peu. Il le blessait déjà assez. Tiens Liang, tu as un cœur finalement ? Il devenait fou, il s’inquiétait pour ce gosse ? N’importe quoi vraiment.

Il secoua la tête, comme s’il voulait chasser toutes ses pensées qui finiraient par le bouffer à la longue. Non vraiment, il se faisait du mal à tourner et retourner le problème dans tous les sens. De toute façon, la question ne devrait pas se poser pas vrai ? Il n’était pas amoureux de Liam, il n’était pas capable de l’être. Liang poussa un long soupir avant de se décider à se lever. Il s’étira longuement avant d’ouvrir les volets. Ébloui par la lumière du jour, il se cacha le visage avec sa main. Il se sentait bizarre. Et la gueule de bois ne suffisait pas à expliquer cette étrange sensation qu’il avait au fond de lui. Courage. Il s’habilla un minimum, à savoir un t-shirt, celui de la veille puisqu’il ne s’était pas encore lavé, et son boxer. Pendant qu’il enfilait ce dernier, des sons plutôt inquiétants parvinrent jusqu’à ses oreilles. Liam touchait à ses affaires, Liam était dans le salon. Immédiatement, les battements de son cœur s’accélérèrent. Sa vie, il touchait à sa vie. Personne n’en avait le droit, personne à part Yoo Bin. Il ravala sa salive, angoissé au possible. Liam l’atteignait. Il s’approchait dangereusement du vrai Liang, et cela ne lui plaisait pas du tout. Il ne voulait pas qu’il le connaisse, il ne voulait pas prendre le risque s’attacher. Pourquoi l’avait-il emmené chez lui bordel de merde ? Une erreur irréparable. Pas de retour en arrière possible. Il s’était mis dans la merde tout seul. Liang prit une profonde inspiration pour se calmer. Qu’est-ce qui l’embêtait tant dans le fait qu’on voit ses peintures au juste ? Même si ses professeurs l’avaient couvert d’éloges durant ses études, il n’acceptait toujours pas les compliments. Il n’avait pas confiance en lui suffisamment pour cela. Comment un mec comme lui pourrait être talentueux ? Mais surtout, ses œuvres reflétaient son être. La vérité la plus pure qu’il puisse exister chez lui, sa douleur. Celle qu’il étouffait derrière le faux Liang. Il se sentait nu quand on regardait ses peintures. Bien plus nu que lorsqu’il s’offrait à des inconnus. Cela le déstabilisait toujours. Il craignait qu’on n’aime pas son travail, qu’on le dénigre, qu’on le rabaisse. Parce que si on aimait pas ses dessins, c’était forcément qu’on ne l’aimait pas lui, qu’on ne pourrait pas l’aimer. Voilà pourquoi Liang refusait de les montrer. Il n’acceptait pas qu’on puisse le rejeter pour ce qu’il est vraiment. Voilà d’où venait sa carapace. Il préférait se cacher, il préférait qu’on le déteste plutôt qu’on le rejette. Cette souffrance d’être abandonné, laissé comme pour compte. Sa mère la connaissait à cause de son père biologique, Liang la connaissait à cause d’elle d’abord, puis il avait expérimenté le rejet avec son père. Rien de plus affreux que ces sentiments là. Il savait comment les éviter. Sauf que là, il prenait un risque avec Liam. Un risque conséquent. Il avait conscience que le jeune était dépendant. Il sentait l’amour qu’il lui donnait et il n’avait pas envie de le perdre. Il trouvait si bon de se sentir aimé. C’était nouveau pour lui. Mais Liam connaissait le faux Liang. Du moins, voilà ce que le chinois pensait. Il ignorait que depuis le début, malgré ses efforts, c’était le véritable Liang qu’il lui offrait. Il ne faisait que jouer le fort, car face au coréen il ne l’avait jamais été. Il se protégeait sans savoir qu’il était déjà trop tard. Les sentiments sont déjà là Liang, ouvre les yeux. Inconsciemment tu voulais qu‘il les voit, tu veux le tester.

Il s’arma de courage et quitta sa chambre pour le salon. Il se sentait si faible sans son bouclier. Il aurait voulu débarquer sans que Liam ne le remarque, malheureusement à cause du bordel, il heurta un pot de peinture vide ce qui le fit lever les yeux au ciel ; quel naze. Il leva alors les yeux au moment où Liam tournait la tête vers lui. « Je n'aurais pas dû faire autant de bruit. » Liang fronça les sourcils, pour lui le bruit n’était pas vraiment le soucis, et loin de là. D’ailleurs, il ne perdit pas une seule seconde pour le lui signaler. « Tu n‘aurais pas dû toucher à quoi que ce soit surtout. » Liang cachait sa vulnérabilité derrière une colère qui venait pourtant du fond de ses tripes. Il sentait comme violé, et se trouvait quelque peu sur ses gardes. Prêt à sortir les griffes. Le voir devant et si proche de ses dessins le stressait. Liang se sentait plus mal à l’aise que jamais. D’ailleurs, il n’avait pas souvenir de s’être un jour senti aussi mal. Il avait l’impression qu’il le jugeait. Liang imaginait ce qu’il pouvait se dire ; comment un mec comme lui peut faire ça ? Oui, alors même que Liam ne pensait pas ainsi, Liang lui était persuadé que oui. « Tu dessines depuis combien de temps? C'est super bien fait, je savais pas que tu pouvais exprimer tant de choses à travers de simples croquis? J'admire. » Il réalisait comme ils savaient peu l’un de l’autre. À quel point ils n’étaient que des inconnus. Pourtant, lorsqu’il l’embrassait, Liang avait l’impression de le connaître par cœur. Est-ce que Liam l’aimerait toujours s’il connaissait chaque détail de sa vie ? Pourrait-il l’aimer, lui, le torturé ? Serait-il capable de rester malgré son boulot ? Comment réagirait-il d’ailleurs, s’il l’apprenait ? Liang le regardait, le contemplait même. Il était beau, les cheveux mouillés. Vraiment beau. Ses compliments l’avaient quelque peu calmé et effacé ses craintes. Il se méfiait moins, ne grognait plus comme un chien de garde. Il acceptait l’intrusion de Liam dans son monde, il essayait du moins. Cela lui faisait tout de même peur. « J‘ai un diplôme en art et littérature. Tu me prenais pour un idiot pas vrai ? » Sa voix trembla un peu, montrant clairement son malaise à son amant. Croyait-il qu’il n’était bon qu’à baiser ? Qu’il était une poupée gonflable sans cervelle ? Il espérait que non. Il voulait vraiment croire que Liam voyait plus loin. Liang, tu n’as jamais rien contrôlé. Tu étais juste plus fort pour camoufler tes sentiments. Mais ici, tu ne peux rien cacher. Il hésita un moment, mais finalement se décida à se rapprocher. Il évita les pots de peintures, les pinceaux, pour arriver à hauteur de Liam et glissa une main dans son dos. Tout lui échappait, vraiment tout. Il n’arrivait plus rien à cacher. La vérité s’imposait à lui, mais il essayait de ne pas la voir. Trop effrayé par elle, parce qu’elle impliquait. Il soupira, et colla son front à l’épaule du coréen. Pourquoi toi Liam ? Pourquoi tu t’immisces comme ça dans ma vie ? « Liam, tu vas revenir hein ? Tu vas faire usage de cette clé d‘accord ? » Pitoyable, qu’est-ce qu’il pouvait être pitoyable. Il haïssait Liam, autant qu’il se haïssait. Il fermait le piège sur eux, sur lui. Il ne comptait plus le laisser partir. Sa décision était prise, même s’il n’était absolument pas sur que ce soit la bonne. Autant pour Liam, que pour Lui. Il n’aurait jamais dû le retenir, jamais. Ils n’auraient pas dû se recroiser. Il n’aurait pas dû faire le malin. Il n’aurait pas dû l’emmener ici. Tout se retournait contre lui, tout. Il releva la tête, rouvrit les yeux, et sourit en voyant le suçon qu’il avait fait dans le cou à Liam. Il passa son index dessus. « Tu m‘aimes ? »
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Kim Liam
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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyDim 22 Avr - 20:18

En voyant toutes ses peintures, les croquis, les pots de peinture, il ne put s'empêcher de ranger. Il était comme ça, il n'a jamais vraiment aimé le bordel, il avait été éduqué comme ça. Sa mère est très propre, elle détestait que Liam laisse un bazar pas possible dans sa chambre. Il avait donc apprit à toujours tout ranger, tout nettoyer. Ça l'aider à se concentrer, et il se demandait comment le plus vieux se démerder pour travailler dans un bordel pareil. Peut-être étais-ce sa manière de travailler, de trouver l'inspiration. Chacun son truc. Il était partit avec l'idée de ranger, oui, mais il ne put s'empêcher de fixer chaque croquis. Étonnant, Liang peignait, il en déduit donc que son nouveau boulot consisté à ça et ça n'était pas plus mal. Il déposa la pile de feuille bien rangée sur le sol et s'avançant vers le plus grand des croquis étalé sur le sol. Il fit bien évidement attention à ses pieds, il serait capable de hurler si la peinture venait à ce poser sur ses pieds, tellement salissant. Il n'aimait pas ça, en vrai la chose qui le dérangeait été le fait de reprendre une douche pour si peu. Il fixa le chef-d'œuvre. La bonne odeur de cigarette mélangée à celle de la peinture, le bon remède pour oublier cette fichue gueule de bois. C'était bien la dernière fois qu'il buvait de cette manière, avec si peu de modération, d'une ça lui faisait dire des conneries – comme avouer ses sentiments – et de deux le lendemain ne se faisait pas glorieux – je parle bien évidement des regrets et de la gueule de bois – heureusement pas qu'ils n'étaient pas allés jusqu'à chez lui, ils auraient dû prendre la voiture et qui sait ils auraient peut-être eu un accident, déjà d'une Liam n'était pas doux au volant, il n'avait même pas le permis, jeune il avait apprit à conduire avec son père, mais ça n'était pas allé plus loin. Mais bon, comme bon chieur qui se respecte il aimait transgresser les règles et conduire à son aise quand il en avait besoin. Il soupira, se pencha et fixa l'œuvre: un visage, sans couleurs ni rien, juste les traits appuyés de son visage, les traits de construction, il n'était pas abouti. Magnifique visage, ses yeux étaient captivants, tout aussi que ceux de Liang. Liang. Liam se demandait s'il ne devait pas se barrer avant qu'il ne se lève. Peut-être n'avait-il pas envie de le voir. Il est tellement lunatique, on ne sait jamais comment agir avec lui, comment il va agir. Il est sur qu'il a été une femme dans une autre vie. Il n'y a qu'à voir sa manière d'agir. Heureux, il peut rapidement s'énerver et tout lui balancer au visage pour une fois de plus le blesser. Il avait parfois l'impression de faire face à à sa sœur. Mais tellement...Il passa une main dans ses cheveux encore humides laissant la serviette lui tomber sur les épaules. Mais ça n'était qu'une impression, il était avant tout l'homme qu'il aimait. Dur réalité. Comment en parlerait-il à sa famille si ça devait arriver? Un autre soucis. Son père ne l'accepterait pas, pour sur, il se souvient du jour où il a apprit qu'il fumait mais aussi de celui où il a apprit qu'il buvait. Carnage. Il en avait prit plein la tête et sa mère n'avait rien dit contrairement à d'autres jours. Une honte. Liam s'était sentit si mal, il s'était promis de ne plus faire de conneries dans ce genre et pourtant, aujourd'hui, il en commettait encore une. Ils ne sont pas obligé de savoir et puis aimer n'est pas un crime. C'est vrai, mais le voudront un jour ou l'autre. Il secoua la tête de gauche à droite comme pour évacuer toute cette stupidité de sa tête, il sourit ensuite devant l'art. Incroyable, il ne le savait pas aussi doué pour ce genre de chose. Il n'en avait jamais parlé en même temps et ça peut-être qu'ils n'avaient jamais prit le temps de causer en dehors du lit. Liam avait trouvé ça dommage à leur séparation. Son prénom, son âge, sa profession. Pff, il ne pouvait pas aller bien loin avec ça. Il ne pouvait pas aimer que ça, un personnage si inconnu.

C'est alors qu'un bruit se fit entendre. Dans la tête du garçon, le bruit s'amplifia, c'était comme si un volcan était entré en éruption, que les tours jumelles s'effondraient à nouveau. Adorable qu'il disait et il le sera toujours. Le coréen ne s'attarda pas trop sur le visage du chinois. Il baissa les yeux sur le sol et se tourna sur le magnifique visage dessiné sur le papier fin. C'était lui qui avait dû le réveiller et intérieurement il s'en voulait affreusement. Il ne le savait pas si matinale après une telle nuit et lui non plus. C'était bien la première fois qu'il ne rejoignait pas Morphée après une nuit si épuisante. Il fixait sans vraiment fixait le croquis. Ses pensées totalement ailleurs. Il aurait vraiment dû se barrer, il ne se souvient pas du pourquoi il ne l'a pas fait. Ça ne sert à rien, surtout s'il ne peut pas le regarder dans les yeux et assumer comme un homme. Un homme dis-tu? L'homme est-il censé n'avoir peur de rien? Est-il censé ne pas pleurer et ne pas se dévoiler si facilement? Qui a dit ça? Les cons. Et Liam se peignait à résister pour être « un homme » ridicule. Tu es un gosse et un gosse ne se refoule pas de cette manière, le gosse est libre et hors conflit. « Tu n‘aurais pas dû toucher à quoi que ce soit surtout. » Liam ferma les yeux un instant puis les rouvrit. Mauvaise humeur. Liang était de mauvaise humeur, il aurait dû le pré-sentir, il aurait dû se casser. Évident. Hier soir, il n'avaient pas fait que baiser ils avaient fait bien plus, laissant tous leurs sentiments parler à leur place. Ils s'étaient confiés en plus de ça, plus particulièrement Liam, toute cette merde c'était de sa faute, ce malaise, cette tension dans l'air. Alcool de merde. Maintenant, il avait cette putain envie de fumer. Une bonne lucky strikes, il était sur que ça irait mieux après ça, accompagné d'un bon café sans lait. Tout simplet. Et pourtant, la bouche de Liam ne s'arrêta pas, il voulait parler, le complimenter, lui dire qu'il était doué. Il le fit fixant toujours le visage de l'inconnu. Ce visage, Liang l'avait inventé? Il était si précis, il n'y trouvait aucun défaut. Il se demandait bien où il avait apprit à dessiner de la sorte. « J‘ai un diplôme en art et littérature. Tu me prenais pour un idiot pas vrai ? » C'est à ce moment là qu'il tourna la tête vers lui, ça le touchait? Du tout, pas du tout! aurait-il aimé rectifier de suite, mais il était comme muet, aucun son ne sortait de sa bouche. Le seul geste qu'il fit, fut un mouvement négatif de la tête, il aurait aimé l'approcher pour le pouvoir le prendre dans ses bras. Adorable. Un ange, il l'était et il l'avait toujours dit ou du moins penser. Il ne bougea pas à son approche, il ne le rejeta pas. Sa main sur son dos, son corps collait au sien. Sensation qu'il aimerait sentir à tous ses réveils. Il enfouit son visage dans son cou, passant régulièrement sa main dans ses cheveux. « Tu racontes vraiment n'importe quoi. » Jamais, il ne l'avait vu comme un sans cervelle. Juste qu'il ne c'était jamais douté qu'il avait fait des études ni même que ça l'intéressait. Il aurait peut-être dû lui poser la question lors de leur première nuit. Il huma le parfum éternel de son amant avant de n'y poser un doux baiser. Il lui caressait les cheveux et se demandait à quoi il pouvait bien penser, il se demandait aussi ce qu'il pensait par rapport à hier, mais surtout à lui. Le prenait-il par pitié? Liang avait-il pitié? Il se le demandait aussi. Après tout, Liam n'est qu'un sale gamin, un fils à maman. Un crétin qui ne pense qu'à lui et qui se dit plus intelligent que le monde entier. Un con. Et Liang que pensait-il? Il s'arrêta d'un coup, retirant par la même occasion sa main, honteux d'avoir voulu lire ou plutôt toucher ses pensées, son intimité. Il passa ses bras autour de sa taille le tenant fortement contre lui. Qu'il reste là et il le lui avait murmurait tout doucement, au creux de son oreille. « Liam, tu vas revenir hein ? Tu vas faire usage de cette clé d‘accord ? » Il avait l'air d'un gosse à lui parler comme ça et c'est ce qui le fit sourire. Comment refuser? Comment lui dire non? Impossible et puis au fond de lui il comptait de toute façon revenir. « T'inquiètes pas. » commença-t-il « T'inquiètes pas pour ça. » il enlaça timidement et avec hésitation ses doigts aux siens. Putain de merde, il n'avait jamais pensé faire ça avec autant de gêne. C'était surement parce que c'était Liang et pas une groupiasse relou. Il se frotta le bout du nez à l'aide de l'autre main, s'insultant de tous les noms possible et impossible, mais au fond il était bizarrement heureux, aux anges qu'il était. Lorsque leurs regards se recroisèrent, Liam sourit bêtement. Il frissonna à ce nouveau contact, il touchait la marque qu'il lui avait laissé. Elle avait prit cette teinte violâtre avec ce contour noirâtre et son doigts glissait dessus, son visage satisfait. « Tu m‘aimes ? » Il se mordit la lèvre inférieur, passant l'autre main dans ses cheveux. C'est quoi cette question de merde? Il voulait qu'il lui dise? Ne me dites pas que oui. Ses prirent cette teinte rosées, plus il y pensait plus il en avait mal au crâne. « C'est. C'est le cas. » il déglutit et avala sa salive. Il le regarda, le défiant du regard, oui, il était gêné, humilié même! « Ça t'poses un problème? » pourquoi tant d'agressivité? Il relâcha sa main et s'écarta de lui. Il voulait jouer à ça? Il le ferait payer! Les boules, il avait les boules, il voulait le déstabilliser? Rho, la honte! Il cacha son visage dans ses deux mains un instant. Pourtant, il ne demanda pas de retour, pas de: « et toi tu m'aimes? » ni même un simple: « et toi? » il ne se voyait pas le dire et en plus il ne voulait pas le mettre mal à l'aise, le brusquer et le piéger si facilement. S'il n'était pas sur, il attendrait comme toujours. Ça n'était pas comme s'il souffrait pour la première fois et puis la douleur ne s'en va pas aussi vite, les grosses blessures mettent du temps avant de ne cicatriser. Elles sont fragiles. Celle de Liam sont énormes, elles s'ouvrent toujours au moment où il s'y attends le moins et elles saignent à flot et ne s'arrêtent jamais. « Tu laisses toujours autant de bordel dans ton salon? » il avait envie d'oublier la douleur, il voulait ne plus avoir à souffrir, à pleurer et à ce dire que sa vie est minable. Il lâcha un petit rire enfantin, cachant sa peine. Il retira lentement la serviette qui avait servi à sécher ses cheveux et la passa autour du cou de son amant. Il s'approcha de lui et posa un chaste baiser sur ses lèvres. « Tu bosses pas aujourd'hui? Va te laver, je rangerais un peu avant de partir si tu veux. » il l'aime. Oui, et à force d'aimer il souffre.
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Zeng Liang
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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyLun 23 Avr - 12:07

Liang perdait totalement ses moyens. Des sentiments nouveaux l’envahissaient sans crier gare. Il leur tournait le dos, refusait de les reconnaître. Il ne pouvait pas faire ça. Il risquait trop gros. Il n’était pas à la hauteur, loin d’être prêt à assumer tout ça. Le chinois avait toujours joué au plus fort, au moins sensible. Pendant des années il avait dressé une grande forteresse tout autour de son cœur voulant éviter à tout prix de devenir comme les autres. Rien ne l’effrayait plus que l’amour en vérité. Il se fichait des pervers comme des dangers de la drogue. Il préférait presque avoir un cancer que de tomber amoureux. Parce que ce n’était pas possible, un connard comme lui ne pouvait pas ressentir une once d’amour. Où va le monde sinon ? Une putain qui aime son client, cela n’existe pas voyons. Cela ne peut pas exister. Pourtant, terrorisé comme jamais, Liang assistait impuissant à la démolition de tous ces murs qu’il avait construit autour de lui. Liam s’imposait. Il n’en avait probablement pas conscience, mais il pénétrait d’une façon plutôt fourbe dans son univers. À qui la faute ? À Liang, il lui avait presque indiqué le chemin. Il l’avait laissé entré par une toute petite faille. Maintenant, il était trop tard. Il serait difficile de le faire sortir, et pour tout dire, Liang n’en avait pas l’envie. Cela lui faisait peur oui, mais il ne voulait pas que Liam le laisse. En bon égoïste, il souhaitait le garder à ses côtés. Il savait qu’il était mauvais pour le jeune homme, qu’il ne pourrait pas lui offrir de l’amour. Il ne comptait pas le faire. Il allait tout cacher au fond de lui mais hors de question de le laisser s’échapper pour autant. Se sentir aimé était une trop bonne chose. Il n’avait jamais été aussi important aux yeux de quelqu’un. Exception faite pour son ange gardien, Yoo Bin. Mais sinon, jamais au grand jamais, il n’aurait pensé que quelqu’un puisse vouloir de lui et trouver quelque chose de bon chez lui. Il se demandait ce que Liam voyait lorsqu’il le regardait. Il osait espérer qu’il était plus qu’un ancien prostitué dans ses yeux. Il voulait croire que Liam n’était pas aussi surpris que ça devant ses toiles. Pourtant, il sentait bien que le coréen ne s’attendait pas à ça en venant ici. Il devait s’imaginer qu’il n’avait jamais fait d’études, qu’il n’était qu’un moins que rien. Il faut l’être pour se mettre à vendre son corps. Liang était tombé là-dedans sans le vouloir. Personne ne devient prostitué par envie. Les soirées, l’alcool, la drogue, incapable de préserver son job dans un magasin, il s’était rapidement fait viré. Après tout s’était enchainé sans qu’il ne fasse attention. Sa confiance en lui n’ayant jamais été au beau fixe, il n’essayait pas de sortir du monde de la nuit. Qui voudrait de ses tableaux de toute manière ? Ils n’avaient rien d’exceptionnels selon lui. Pourtant, des élèves ayant eu de moins bonnes notes que lui exposaient. On avait attendu Liang au tournant, on lui avait promis un bel avenir. Sauf qu’il manquait de cran, il manquait de courage surtout. La preuve, il avait peur de l’amour. Peur de s’attacher. Peur de souffrir. Il savait comme il pouvait faire souffrir. Il le savait parce qu’il lisait bien dans le regard du coréen combien il lui faisait du mal. Il le surestimait, et c’était pour cela que Liam se trouvait si déçu. Il aurait aimé être à la hauteur, être bon pour lui mais ça ne serait jamais le cas. Les compliments n’y faisaient rien, il se sentait inférieur, et bien trop faible. La surprise de Liam le blessait, lui rappelait qu’il n’était qu’un moins que rien qui se faisait sauter pour du fric. Il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Il comprenait mais si c’était douloureux. Liam, je ne suis pas à la hauteur. Il ne pouvait pourtant se résoudre à rester loin de lui. Il devrait le laisser partir s’il se sent aussi coupable qu’il le dit. Mais non, il en était incapable. Pourtant habitué à être un salaud, il aurait aimé ne pas l’être pour Liam, juste pour Liam. Seulement, c’était plus fort que lui. Comme un aimant, il se rapprocha de lui. Tant qu’il était là, il voulait sentir sa chaleur car cela le rassurait énormément. Cela le confortait dans son choix d’être égoïste et de le tenir prisonnier. Liang soupira de bien-être face à leur proximité, et glissa une main dans la nuque du plus jeune. Il la caressait du bout des doigts dans un mouvement circulaire. « Tu racontes vraiment n'importe quoi. » Liang eut un sourire morose. Il aimerait en être aussi sur. Il aimerait vraiment croire en ce que Liam venait de lui dire, seulement il n’y arrivait pas. Il était persuadé que Liam l’avait vu ainsi, le voyait peut être encore ainsi. « C‘est moche de me mentir pour me faire plaisir.[color=gray] Ah oui ? N’est-ce pas ce qu’il faisait de mieux, mentir justement ? Liang était doué pour ça, un beau parleur. Pourtant, il ne se rappelait pas avoir menti à Liam un jour. Il lui cachait des choses, mais il ne lui mentait pas. Il se sentait bien dans ses bras, vraiment. Quelque chose avait changé entre hier et aujourd’hui. L’alcool avait délié leurs langues, et Liang n’arrivait plus à renfiler son masque à cause de cela. La douceur de Liam lui plaisait trop pour qu’il ne se remette en mode salopard. Alors qu’il le serrait contre lui, qu’il le retenait comme s’il voulait l’empêcher de partir, Liang passa ses bras autour de sa nuque. N’avait-il pas l’air d’un couple ainsi ? Il constata une énième fois les centimètres en plus que Liam avait. Liam, ce gamin plus imposant que lui. Bien plus homme. Cette bouche pulpeuse qui lui faisait toujours envie, et ce regard qui le transperçait à chaque fois. Il y a deux ans, tu n’aurais jamais dû frapper à ma porte. Tout aurait été bien plus simple.

Every single day that I can breathe, you changed my philosophy. Liang ne se l’avouerait pas, mais il avait vécu dans l’attente de le retrouver chaque jour depuis son départ. Il s’était demandé ce qu’il se passerait à leur retrouvaille, il se l’était imaginé des tas de fois mais jamais il n’aurait cru à pareil scénario. Il n’avait pas pensé qu’il pourrait ressortir affaibli. Liam lui faisait revoir ses principes, le mettait face à ses doutes et ses craintes les plus profondes. Il le forçait à devenir humain. L’alcool l’ayant grandement aidé dans cette tâche. Liang se trouvait idiot. Il avait fait boire Liam pour le rendre plus fou de lui, et au final, le piège se retournait contre lui. Chacun son tour. Liang l’avait soumis hier, et peu à peu, il se mettait à genoux à son tour. Alors il avait besoin qu’il le rassure pour ne pas avoir l’impression d’être seul à terre. Pour être sur qu’il ne prendrait pas la fuite une seconde fois. Ils étaient deux dans cette galère. « T'inquiètes pas pour ça. » Liang lui faisait confiance dans ce cas. Il baissa les yeux, observant leurs doigts s’entrelaçaient comme si ils étaient fait pour ça. Il n’avait fallu qu’une soirée à Liang pour perdre toute son assurance, seulement une. Quelques mots de trop de la part de Liam avaient tout changé entre eux et pour eux. Trop tard pour revenir en arrière. Au fond de lui, Liang ne lui en voulait pas tant que ça. Inconsciemment, il n’attendait que ça. Qu’il avoue tout. Qu’il avoue ce qu’il a compris depuis longtemps. Coupable d’être aimé, mais heureux dans un même temps. La question était sortie toute seule de sa bouche, en accord avec ce qu’il se passait dans sa tête, avec ce besoin d’être sur. La gête qu’il put lire sur son visage à ce moment le fit quelque peu sourire, comme attendri. Oh pardon Liam, c’est juste qu’il aime ça. Il aime savoir qu’il a encore un petit contrôle sur la situation. « C'est. C'est le cas. » Tant mieux, pensa le plus âgé. Il ne savait pas combien de temps encore il pourrait le garder à ses côtés juste en le tenant par les sentiments. Sa raison finirait bien par se réveiller un jour ou l’autre, Liang doutait que ce gosse se laisse faire longtemps. Il allait bien finir par craquer non ? Par ne plus vouloir de tout ça. Liang n’avait rien à lui offrir, ou plutôt il ne voulait rien lui offrir. Surtout pas son cœur. Il le gardait pour lui, il le préservait de cette manière. Il est trop risqué de le laisser à quelqu’un, Liang le sait. Quel peureux tout de même. Tout ce cirque par peur d’aimer, par peur d’être déçu, n’est-ce pas terrible ? Alors qu’il serait sans doute celui qui décevrait le plus. Liam ferait sans doute tout pour lui, l’inverse était moins sure. « Ça t'poses un problème ? » Liang secoua lentement la tête de gauche à droite, non, cela ne le dérangeait pas. Ce qui l’embêtait c’était de ne pouvoir lui rendre son amour, de ne pas en être capable et pire encore de le blesser toujours plus. Il se mordit la lèvre en le voyant prendre ses distances. Il le torturait, il le savait. Oh pardon Liam, mais il ne peut pas se résoudre à te laisser partir. Tu lui fais goûter à de nouvelles choses, à la tendresse et cela lui plait tellement. « Je suis content.» Murmura-t-il assez fort pour que Liam puisse l’entendre. Dans cette relation, tout se construisait et tout changeait à une telle vitesse que Liang avait du mal à suivre. Il n’osait toujours pas se dévoiler, et ne le souhaitait pas. Pourtant, par petits bouts, il laissait à Liam de quoi espérer qu’un jour peut être, il l’aime autant que lui. Qu’il soit aussi déstabilisé, aussi gêné, cela lui plaisait. Ce goût du pouvoir ne disparaitra donc jamais. Pardon Liam, pardon d’aimer te voir soumis. « Tu laisses toujours autant de bordel dans ton salon ? » Voilà qu’il changeait de sujet, cela devait sans doute le mettre trop mal à l’aise, pourtant le plus âgé aurait aimé le voir rougir encore un peu. Il était si mignon avec ce rouge sur ses joues. Mais Liang fronça rapidement les sourcils, nan mais oh, c’est pas le bordel voyons, c’est même parfaitement organisé. Bon d’accord, il y en a partout mais le chinois s’y retrouvait très bien dans tout ce foutoir, c’était le sien. Un baiser sur sa bouche adoucit immédiatement les traits de son visage, un baiser qu’il lui redonna la seconde suivante avant de l’écouter. « Tu bosses pas aujourd'hui? Va te laver, je rangerais un peu avant de partir si tu veux. » Le travail. Liang ouvrit grand les yeux, mince, bordel de merde. Oui, il avait dit qu’il n’y irait pas mais en même temps il risquait gros s’il faisait ça. Il jeta un coup d’œil à l’heure affiché sur le lecteur DVD. Dans dix minutes, il serait en retard. Dix minutes ce n’était pas assez pour se laver et se rendre là-bas. Il ne répondit même pas au plus jeune et dans la précipitation se mit à courir d’un coin à l’autre de l’appartement. Il chercha son sac de sport qui trainait dans la cuisine et le lança sur le canapé. Un passage par sa chambre pour prendre des vêtements de rechanges et il les fourra dedans sans aucune délicatesse. Un autre détour par la cuisine pour se rappeler qu’il n’avait plus de bouteilles d’eau. Tant pis, un partenaire lui en prêtera bien. Alors qu’il s’apprêtait à rentrer dans la salle de bain, il se retourna vers Liam. « T‘es mignon et tu touches à rien d‘accord ? T‘es pas encore chez toi. » Pas encore ? Cela voulait-il dire qu’un jour il pourrait l’accepter ici définitivement ? Oh Liang, fait donc attention à ce que tu dis. Cela en révèle tellement sur tes pensées et sentiments.

Il resta même pas trois minutes sous la douche. Il se dépêchait de tout faire. Il se sécha rapidement les cheveux, en essayant de faire en sorte qu’ils soient correctes. Trois pshit de parfum dans son cou. Un coup de laque sur sa tignasse encore un peu humide. Lorsqu’il ressortit, il était nu et nullement gêné de passer ainsi devant Liam. Pourquoi le serait-il ? Au passage, il lui vola un baiser de quelques douces secondes, collant son corps contre le sien. Il ne savait pas quand ils allaient se revoir, mais cette tendresse lui manquait déjà. Il fila vers sa chambre pour s’habiller toujours en quatrième vitesse. Il retourna dans le salon tout en sautillant sur un pied pour fermer les lacets de sa deuxième chaussure. « Au cas où t‘aurais pas compris, tu dois dégager là. » Le retour du véritable Liang en puissance. La délicatesse et lui, cela faisait véritablement deux. Il passa devant le coréen pour rejoindre son sac, et en ferma la tirette après avoir glisser un paquet de clope ainsi qu’un briquet dedans. Il le mit sur son épaule, et se concentra quelques secondes pour être sur qu’il n’avait rien oublier. Ah si les traditionnels aspirines. Il avait déjà mal à la tête comme ça, un tournage ne risquait pas d’améliorer la chose. Il s‘arrêta dans sa course, pour se tourner vers Liam, jouant nerveusement avec son paquet d‘aspirines. « T’as pas intérêt à être là à mon retour. » Liang ne tournait pas une scène banale aujourd’hui, alors il risquait de revenir crevé donc de très mauvaise humeur avec sans doute un mal de dos. Il ne savait pas comment lui dire au revoir, il aimerait lui demander quand il comptait revenir mais il n’osait pas. Il ne voulait pas paraître en attente, ou impatient de le revoir. « Je pars le premier, ferme à clé en sortant. » Liang attrapa ses clés, et son porte-monnaie, il glissa son portable dans la poche de sa veste. Puis tourna les talons. One day, i’ll be ready for our love.
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Kim Liam
Kim Liam

❖ wonderful pawns.
they became useful as pawns in a game of chess.

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MessageSujet: Re: (nc-16) i want that boy dancing over there. (end)   (nc-16) i want that boy dancing over there. (end) - Page 2 EmptyMar 24 Avr - 15:07

Il ne disait pas ça pour lui faire plaisir. Bon, une partie de lui se persuadait de ne pas penser comme ça, tandis que l'autre lui crier que c'était bien le contraire. Mais il était vrai qu'il ne le prenait pas pour un idiot. Jamais, il n'avait jamais pensé de la sorte. Il ne le disait pas intelligent non plus, il avait toujours pensé qu'il était bien vulgaire par moment c'est out. Mais jamais son intelligence n'avait été remis en cause. Il avait beau juger le monde entier, Liang était bien le seul qu'il ne jugeait pas. Il était celui qu'il aimait après tout, qu'il avait aimé aussi et qu'il aimerait. Cette manière de pensait le perturbait, il se sentait bête et gêné d'appartenir à une seule et unique personne. Ça ne lui arrivait pas souvent de se donner entièrement à une personne, à un ami et même à un membre de sa famille, après tout ça n'était pas sa vraie famille, ils pouvaient le foutre dehors à tout moment, il les aimait mais ne se donnerait jamais corps et âme pour eux. Pour personne avait-il dit en grandissant et pourtant à lui, cet homme, cet homme qui lui était presque inconnu il lui faisait confiance, il se disait qu'il était le seul à pouvoir prendre soin de son cœur, à l'apaiser et pourquoi lui rendre sa joie de vivre. Parce que vivre n'est pas si mal, vivre c'est bien et ça peut faire du bien de se sentir vivre. Oui, avec Liang à chaque instant ses sens revenaient, il se sentait respirer, son cœur battait à mille à l'heure, son toucher revenait et son odorat par la même occasion, il adorait son parfum et il n'avait pas changé depuis ses deux années. Il vivait. Il le regarda passer ses bras autour de son cou. Heureux voilà ce qu'il était. Avait-il transpercer la carapace du jeune garçon, son absence n'aura pas été veine du coup, il était content de le savoir, de pouvoir le constater. Il reviendrait, peut-être pas demain, ni même après demain et peut-être pas toute la semaine – regardez moi le chieur – juste pour qu'il patiente, s'impatiente et se daigne peut-être de l'appeler. En parlant de ça...avait-il son numéro? Son visage afficha une faible grimace, avant de partir il le lui donnera au pire des cas et même s'il oubliait, il ne viendrait pas de la semaine, pour que leur retrouvailles soit aussi meilleure que celle ci, pour qu'ils en aient toujours plus envie que cette fois-ci, pour que la prochaine fois, ils n'aient plus le temps pour cette séance câlin, mais qu'ils se sautent dessus et s'arrachent leurs vêtements. Ouais, c'était ce qu'il voulait. Rha, gros cochon qu'il est – sans déc', le pire c'est qu'il assume hein – Il lui prit la main, leurs doigts s'entremêlèrent et il se sentait con de se sentir aussi gêné. Liang le gênait plus qu'autrefois. Peut-être parce qu'il acceptait qu'il l'aime et qu'à présent il savait tout sur son compte, ses sentiments et qu'il ne pourrait plus se cacher comme il avait voulu. Il l'aimait et maintenant ça le faisait rougir de le lui dire, parce qu'il savait tout. Il avait l'air d'un con à penser comme ça, envie de se pendre, de s'enterrer sous Terre quand il le lui demanda. Il n'allait pas lui faire une déclaration, ça n'était pas son genre, Liang pouvait toujours courir, déjà le fait qu'il l'admette le mettait dans une telle situation, il voulait qu'on lui ouvre les veines, tout de suite. Il rompu tout contact et se cacha à l'aide de ses mains comme un enfant, le rouge lui tartinait le visage et ça jusqu'au oreilles. La honte, pensait-il. Il attendait impatiemment le jour où il le lui dirait lui aussi. Il aimerait bien, mais il savait qu'il se mettait le doigt dans l'œil jusqu'au coude. « Je suis content.» Qu.Quoi? Impossible, il avait dû mal entendre, il ne s'était pas moqué de lui, n'avait pas dit qu'il en était sur histoire de se vanter. Rien de tout ça? Liang c'est bien toi? Il le chercha du regard comme pour voir s'il était bien la personne qu'il avait connu. Il toussa et se tût alors, préférant changer de sujet. Il le lui paierait tout de même, il n'était pas du genre à rigoler avec ce genre de chose et puis il est mauvais perdant. Il reprit préférant le taquiner sur le rangement de son salon, ce qui avait l'air de lui déplaire. Oups, il s'empressa de poser sa bouche sur la sienne comme pour le calmer et ceci marcha, il lui rendit même son baiser. Adorable. Il fondait devant tant d'actes mignons.

Mais lorsqu'il employa le mot: « travail », le garçon s'agita. Liam leva les mains en l'air, peut-être qu'il n'aurait pas du parler de ça, il était triste, triste de savoir qu'il allait passer la journée seul. Triste de retrouver ses draps, seul. Il fit la moue et le regarda faire son sac, s'empressant de retrouver la salle de bain. « T‘es mignon et tu touches à rien d‘accord ? T‘es pas encore chez toi. » Pardon? Liam, resta mains levaient, les agitant même pour qu'il puisse les voir, il ne toucherait à rien, même s'il en crevait d'envie. Sa phrase le fit néanmoins sourire, même doucement rire et son cœur battit encore une fois. Pas encore chez lui? Il voulait de lui dans son chez lui? Dawn serait jalouse si elle entendait ça – ou pas, elle ferait peut-être même une méga-teuf pour fêter ça – il regarda autour de lui et se dirigea vers la chambre à petits pas, pensant encore aux douces paroles qu'il avait pu lui dire. Pas encore chez lui? Il s'arrêta en plein chemin et haussa les épaules toujours ce magnifique sourire sur les lèvres puis il reprit sa route. Il prit son portable et le fourra dans sa poche, s'il partait, il devait rapidement foutre les pieds dehors lui aussi, mais ça n'est pas pour autant qu'il allait magnait son cul. Il toucha ses poches et il y sentit ses clés de voiture, parfait. Lui qui pensait les avoir oublié dans cette fichue veste. Il se leva et se dirigea vers le salon, le briquet à la main cette fois-ci et c'est à ce moment là qu'il sortit en trompe de la salle de bain, il l'embrassait et repartait alors qu'il n'avait même pas eu le temps de réaliser. Nu. Il était nu, Liam fit un pas en avant, il aurait aimé le retenir plus longtemps, faire durer cette longue nuit, mais il avait l'air super pressé. Il se contenta alors de jouer et caresser son briquet. Il s'humecta la lèvre inférieure et y sentit une étrange douleur. Après le suçon, la petite morsure de Liang, un vrai serpent ce type. « Au cas où t‘aurais pas compris, tu dois dégager là. » il avait compris! Il haussa un sourcil et son visage se déforma pour former une grimace, il prit même le temps de l'imiter. Il ne bougea pas pour autant le regardant se préparer, c'est bon, il était prêt finalement et il ne le verrait pas pendant une bonne semaine. « T’as pas intérêt à être là à mon retour. » Liam ne dit rien et posa ses fesses sur le sol, comme pour lui montrer qu'il n'était pas prêt de bouger, juste pour l'embêter et il se fit rire tout seul en levant la tête vers le plafond. « Je pars le premier, ferme à clé en sortant. » QUOI????????? Il baissa brusquement la tête et fixa la porte d'entrée et il n'était plus là. C'était comme ça qui lui disait au revoir? Liam sentit tout son sang remonter et les maux de tête n'arrangeait rien. Il s'allongea sur le sol se disant que pour la peine il allait l'attendre. Les minutes passèrent et il s'ennuyait déjà. Il se leva boutonna sa chemise et après avoir tournait en rond dans l'appartement pour s'y faire des repères en accrochant sa cravate autour de son cou, il sortit, fermant la porte à clé. Il avait laissé un petit mot sur le lit de Liang:

Range ton salon.

Avant ses mots là, il avait écrit: « Tu me manques » mais il les avait vite gribouiller pour ceux là, en espérant qu'il ne remarque rien...
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