annyeong, mon petit nom est bleasdale luke et je suis né le 02 septembre 1990 à londres ce qui fait que j'ai 21 ans. vous voulez savoir quoi d'autre ? mon orientation sexuelle ? c'est un peu indiscret ça, mais si vous y tenez tant.. je suis un bon vieux hétéro et fier de l'être ! d'ailleurs mon cœur est à prendre et hors d'atteinte. dans la vie je suis étudiant en médecine, ça t'impressionne hein ? au sein de la vie seoulite, j'aimerais être slogger ou enamored. ah et, avant que j'oublie. je suis un personnage inventé sur mesure.

- Maman ! Maman !
- Non non ! Pas tout de suite Luke ! dit une femme, le retenant d'aller plus loin dans le couloir menant au laboratoire pharmaceutique.
- Mais Stephen ne va pas bien... couina-t-il en se débattant.
- Alors appelle ton père Luke, ta maman est occupée pour l'instant. Elle fait des choses très importantes pour les gens malades et ne- Hey, où tu vas comme ça, Luke ?
- Appeler papa, pardi ! il roula des yeux.

Les poings serrés et les sourcils froncés, il tapait des pieds en remontant le couloir précipitamment. Luke avait six ans et il avait une sacrée petite personnalité à cette époque. Et il savait déjà bien voir les signes d'une maladie chez les gens. Avec une mère qui conçoit des vaccins et médicaments, en plus de se déplacer en pharmacie, et un père directeur d'hôpital, il ne pouvait qu'en être ainsi.
Il recroisa des yeux Stephen, son cousin légèrement plus âgé, plié en deux, les larmes aux yeux sous la douleur. Il l'attrapa par les épaules et le regarda sérieusement.

- Ne t'en fais pas Stephen, je vais aller appeler mon père.
- Tu n'as pas de téléphone Luke... puis ça passera.
- Papa dis toujours qu'il vaut mieux prévenir que guérir. Parce que ça donne moins de travail entre autre après... son cousin ricana à cette deuxième phrase alors que le petit Luke haussait des épaules en secouant la tête. Tu es tout vert, on va te prendre pour E.T. si ça continue et ce n'est pas cool si tu te fais enlever par les aliens. Je reviens !

Il alla se glisser dans une salle et prit le premier téléphone qu'il trouva. On lui avait appris à composer le numéro de l'hôpital quand sa tante avait accouché. Enfin, il avait demandé à savoir ce qu'il se passait et avait observé le résultat avec grand étonnement. Alors le garçon savait ce qu'il lui restait à faire. Il s'assit sur la chaise roulante, se hissa un peu pour approcher le téléphone et appuya sur les boutons correspondant au numéro de l'hôpital dirigé par Jonathan Bleasdale.

- Allô ! Bonjour madame, je suis Luke Bleasdale.
- Oh, bonjour Luke. Tu appelles pour parler à ton père ? Tu devrais rappeler un peu plus tard, mon grand.
- Mais maman va accoucher... elle a perdu les eaux...
- Ta mère est enceinte ??!
- Je crois qu'elle a fait un déni de grossesse, enfin vous savez, elle ne savait pas...
- Ok, très bien. Un instant mon petit.

Mon petit, mon grand... Fallait savoir !
Après un moment, la voix de Jonathan Bleasdale résonna dans le téléphone sans aucune pointe d'inquiétude.

- Luke...
- Papa !
- Pourquoi tu racontes que maman est enceinte et est sur le point d'accoucher... il était stoïque, comme d'habitude.
- Stephen va mal papa...
- Stephen est souvent sujet à ces maux de ventre, tu le sais.
- Oui mais là, ce n'est pas normal.
- J'ai du travail, Luke. Je raccroche, va voir maman.
- Mais-

Trop tard, plus rien. C'était souvent comme ça. Et ce depuis ce 2 Septembre 1990 où il était né. Il étudiait dur déjà à son âge, était un gentil garçon, ne faisait pas trop de bêtises mais rien ne faisait rester ses parents auprès de lui. Il était toujours seul dans les locaux où travaillait sa mère, chez lui ou à l'hôpital de son père. Mais il s'en fichait de ça la plupart du temps. Lui, ce qui l'agaçait, c'est que du coup, son cousin, aussi seul que lui, devait souffrir en silence.
Alors pendant tout ce temps, ils sont restés ensemble. Luke ne pouvant que le soutenir jusqu'à l'arrivée de sa mère.

Le lendemain, on apprenait que Stephen avait l'appendicite et allait se faire opérer rapidement. Luke n'adressa pas la parole à ses parents de la journée, ni le jour suivant à vrai-dire.

Luke avait 15 ans. Il devait choisir de nouvelles options et quelle "High School" ou lycée il allait fréquenter. Ses parents avaient pensé à un lycée privé mais compte tenu des bons résultats de leur fils et de son nom de famille, ils se disait que ça irait largement pour lui sans qu'ils interviennent davantage. Puis Luke ne souhaitait rien d'autre. Il entra dans une bonne école, poursuivant un enseignement scientifique. Ses parents imaginaient que c'était pour eux ou pour faire comme eux. Mais non. La vie de Luke entre les hôpitaux, les laboratoires et les pharmacies l'ont amené à plusieurs choses. Il a tant vécu auprès des patients qu'il en devint plus humain et franc d'une certaine façon. La franchise, c'est direct et rapide, plus de perte de temps pendant que quelqu'un souffre.

Il voulait être docteur. Mais un docteur humain, contrairement à ses parents qui regardaient ça de loin. Lui avait toujours fait face directement à la maladie depuis tout petit. Certes, son père pouvait un peu plus comprendre mais diriger l'hôpital lui avait fait oublier toutes ses expériences passées il semblait.

19 ans. Diplôme de fin d'études en poche et déjà un an de fait à Oxford. Rien que ça, et oui. Luke n'avait pourtant qu'une idée : le stage que lui avait promis son père dans son hôpital. Tout ça, c'était pour empêcher monsieur d'aller en Haïti, en Afrique ou en Amérique du Sud pour faire du bénévolat. Les Bleasdale voyaient très mal leur garçon là-bas et pourtant, lui, il voyait une place pour des gens comme lui dans des pays où on a besoin d'une aide sans dépendance.
Mais s'il voulait être plus utile, il avait intérêt à s'y connaitre plus en médecine sur le papier et non pas en théorie ou officieusement. Alors voilà ce stage. Cette petite diversion bien pratique n'empêche. Qui changea sa vie. Trois mois dans les hôpitaux à encore aider les malades que ses parents ne rencontraient jamais. Des rencontres inoubliables. Mais une, plus que les autres.

Iris Carter.
Elle se plaignait d'une douleur intense au niveau du thorax. Cela pouvait être tout et n'importe quoi. Un caillot de sang, les poumons, l’œsophage, les côtes etc... On ne lui avait donné qu'un peu de morphine et elle était perfusée. Luke l'avait vue entrer. Et il a vu les heures défilées en passant, les bras pleins de tubes et autres, devant sa chambre. La morphine avait fait ses effets, ce qui lui arracha un sourire amusé mais son regard reprit un sérieux quand il vit l'infirmier chercher pour la troisième fois la veine.

- Je t'ai charcuté le bras ma grande...

Luke se frappa le front : ouais, c'est le truc à dire, crétin ! Puis elle n'avait pas été déjà perfusée ? Il s'avança

- Bon, si je n'arrive pas cette fois, on tentera au doigt.
- Oh Luke ! l'autre infirmière me salua alors que je m'avançais.
- Je peux peut-être essayer ? Je sais au moins faire ça... Promis, je ne lui charcuterai pas le bras !
- Au point où j'en suis ! intervint-elle, faisant ricaner l'infirmière et son homologue masculin.
- Hm, la confiance règne...

Luke lui lança un sourire en prenant l'aiguille et son bras le plus doucement possible. Son poignet semblait avoir subit les tentatives aussi et son autre bras également. Il décida alors de prendre son temps plutôt que de recommencer à la torturer. Heureusement la morphine faisait effet mais après, il ne donnait pas cher de son écriture... comment écrire avec des bras en cet état ? Il lui fit la discussion tranquillement tout en finissant sa tâche. Il se mit à parler sans pouvoir s'arrêter, se rendant compte que cela faisait des jours qu'il n'avait pas réellement parlé à quelqu'un de son âge et en état acceptable. Malheureusement oui, jusque-là, il n'avait eu que des gens qui devaient beaucoup dormir ou des gens gravement malade. Il ne faisait que les écouter mais cela faisait longtemps qu'on n'avait pas écouté ce qu'il avait à dire. C'était la première fois.

- Pardon, quand je commence, je ne m'arrête plus...
- Pas de mal, ça me permet de penser à autre chose.
- Tu as quel âge ?
- 19 ans aussi.
- Université ?
- Et oui, enfin quand je peux.
- Malade ?
- Je fais la collection des rhumes ! dit-elle toutes dents sorties, le faisant rire.

Elle partit peu après, les examens n'ayant rien révélé de réellement grave. Ça aurait pu s'arrêter là si elle n'était pas revenue et s'ils ne s'étaient pas croisés plusieurs fois. Luke la voyait pâlir à chaque nouvelle rencontre. Elle n'osait pas se plaindre mais parfois il sentait les cachotteries. Très vite, ils devinrent bons amis. Puis très bons amis. Et elle, elle devenait bien faible. Très faible. Cette petite bouffée d'air qu'elle avait été s'échappait. Et lui, il en était devenu un addict. Si bien qu'il se sentait étouffer. Alors imaginez la catastrophe quand il réussit enfin à convaincre son père de l’ausculter et qu'il annonce une défaillance cardiaque.

Pendant une seconde. Juste une seconde, c'est le sien qui avait défaillit.
Mais non, c'était égoïste de penser ça alors qu'elle, elle souffrait. Qu'elle s'essoufflait. Pourtant, elle, elle semblait l'encaisser si bien alors que lui, il avait ses mains tremblantes. Tant qu'encore une fois, c'est elle qui vint lui insuffler un peu de vie...

N'est-ce pas ironique ? Un futur médecin sauvé sans cesse par une malade...

L'issue de cette histoire ? Iris a disparu de la vie du Bleasdale deux mois après.
Plus le même numéro. Elle a cessé de fréquenter son université à Londres. Impossible de la trouver aux endroits habituels. Impossible de la retrouver sur les réseaux sociaux... Disparue.
Luke mit un temps avant de s'y faire. Se faisant sans cesse secouer par son père pour qu'il se concentre à nouveau sur ses études. "Elle doit très bien se porter" qu'en savait-il ? S'inquiétait-il seulement ? Non... il ne respirait pas le même air que Luke donc non... il ne savait rien, ne s'inquiétait pas. Il ne comprenait pas.

Mais lui, qui ne savait rien du départ de son oxygène n'avait rien à dire.
Il l'avait perdu et il ignorait comment.
Il venait à peine de réaliser ce qu'il perdait. Un premier amour. Pas comme son ex. Non, de l'amour.
C'était pitoyable. Pitoyable et triste.

Tant de jours à profiter de sa présence sans se rendre compte de son importance. Pour s'en rendre compte quand elle lui ait retiré.
Ils étaient deux, deux avec une défaillance cardiaque.
Deux à être hors d'atteinte.

Ses parents n'ont pas eu le temps de lui demander comment il allait. Ne le plaignez pas, il trouve cette vie normale et ne se plaint pas. Ils ont pris ce pli après tout et ce n'est pas de ça dont Luke souffrait le plus. Non, ce qu'il aurait détesté c'est de savoir que ses parents préféraient lui trouver une éventuelle fiancée alors que ces choses ne se faisaient jamais chez les Bleasdales. C'était certainement pour qu'il ait quelqu'un etc... Lui qui ne parlait jamais de filles. La seule qu'il n'avait jamais présenté, c'était bien Iris et voyez les circonstances... Quant à son ex, il ne voulait pas la mêler à sa vie de famille, ils étaient loin d'avoir se degré d'intimité et autres. Le reste, mieux vaut ne rien en dire, cela ne mettrait pas Luke de bonne humeur de parler des autres filles. Les yeux qui brillent aux mots argent, docteur, directeur, pharmacie et Oxford, ça le saoulait.
Alors certainement qu'ils s'inquiétaient oui... Puis cette envie de partir à l'étranger encore qui revenait...

Comme ça il voulait partir à l'étranger ? Très bien, qu'il se rende utile alors !
Au lieu de faire une nouvelle année à Oxford, le voilà gentiment expédié en Corée du Sud... chez des Chinois ! Si ce n'est pas se moquer du monde ça ! Puis Luke ne parlait pas le "tching tchong tchong". Certes, il avait bien était obligé d'apprendre le coréen pour son autre cousin métis, c'était déjà ça mais aller en Corée du Sud pour rencontrer des Chinois. Ses parents avaient une logique qui lui échappait...
Le voilà donc à apprendre la médecine asiatique et traditionnelle pour une année (sauf s'il compte poursuivre) avec un cursus complémentaire. Tout ça en habitant chez sa nouvelle camarade, Yuan Cheng Lin. Un vrai cachet d'aspirine. Aussi blanche que de la craie. Il n'avait d'ailleurs pas manqué de le dire lors des rencontres avec leurs parents...

Après tout, ici ou en Corée, il ne comptait pas changer. Il n'est pas bête, il sait bien qu'on le tient loin de ses envies.
C'est pour ça que la Corée du Sud n'apprivoisera jamais son cœur battant avec un saut.

Jamais dire jamais ?
« Rooh arrête avec ces phrases toutes faites qui ne veulent rien dire ici. Je dis jamais. Et après ? Moi je vois juste que les coréens, bien ils n'ont pas l'air en bonne santé... Surtout mentale si tu veux mon avis. Faut être cinglé pour vouloir ressembler à un mort ! »

mon pseudo est kiriss et j'ai actuellement 19 ans. je ne suis pas un alien, non non, je vis simplement en france et sur le forum je jouerai liam payne (payne liam). ce compte est d'ailleurs mon premier. j'ai connu le forum par tsuu aka yuan cheng lin. je pense être présent(e) environ 3-4/7 jours et quant à mon niveau de rp, je dois faire environ 1000 mots en moyenne par rp, c'est pas mal hein ? le mot magique est ok, by doo.♥ et avant de terminer ma fiche, je rajouterai une dernière chose : question 1: have you ever had sex with a fruit? second question: was it a melon? - melonfu*ker! (by nathan young ; Misfits). chacun ses classiques !

PS: j'espère qu'avoir un occidental ne posera pas de problèmes, je n'ai rien lu de concrètement explicite à ce sujet, juste sur les chinois et japonais... j'ai de toute façon une idée d'avatar asiatique mais bon, ce n'est pas le premier choix évidemment x) et je devrais retravailler l'idée mais voilà : preuve de ma bonne foi ^^