annyeong, mon petit nom est james collins et je suis né(e) le 31 octobre 1987 à Manchester ce qui fait que j'ai 27 ans. vous voulez savoir quoi d'autre ? mon orientation sexuelle ? c'est un peu indiscret ça, mais si vous y tenez tant.. je suis hétérosexuel et fier(e) de l'être ! d'ailleurs mon cœur est libre. dans la vie je suis directeur des ressources humaines, ça t'impressionne hein ? au sein de la vie seoulite, j'aimerais être slogger. ah et, avant que j'oublie. je suis un personnage inventé.

« Où est donc passé ce crétin de Henry ? » demande père, irrité. Gemma tremble comme une feuille, même maman semble paniquer. Le majordome, John, s’éclaircit un instant la gorge, brisant le silence imposé par la mauvaise humeur de monsieur Collins. « Mais dites-moi, John ! » s’emporte-t-il, tapant violement du poing sur la table. Son épouse, affolée aux bords des larmes tentent désespérément de prononcer un son, une syllabe, mais rien ne sort, un malheureux simulacre de respiration lui traverse les lèvres. Alors j’ose me déclarer, volant la parole à un valet trop couard pour répondre. « Nicholas m’a dit qu’ils étaient partis en excursion chez les Hudson. » avouais-je, sans le moindre remords tandis que maman me foudroie furieusement du regard. J’aurais dû me taire. Je le sais. « Bien, bien. Tu es un bon garçon. » il me tapote le haut du crâne, ne me considérant guère plus, si ce n’est moins, que son golden retriever, Carl. « Sortez maintenant. » un ordre, encore un. Le groupe restreint s’exécute silencieusement, puis une fois la pièce quittée, maman m’agrippe le bras, la colère lui déformant le visage. « Tu n’es rien de moins qu’une misérable vermine. Tes frères se feront lynchés par ta faute, sale gosse. » Des postillons aspergent mon visage d’enfant, alors que je tente de comprendre l’étendue des dégâts. Mon bras me fait mal. Maman a une poigne de fer. Une fois la pression relâchée, elle grogne, m’abandonne sur le pas de la porte alors que Gemma retient ses larmes, m’enlace tendrement, et dans un soupir qui semble lui pomper toutes ses forces, me chuchote. « Ce n’est pas de ta faute, je te le promets. »

D’aussi loin que je me souvienne, Gemma m’a toujours soutenu, raison probable pour laquelle Père l’envoya régir les locaux Australien de l’entreprise. Voyez-vous, depuis que ma génitrice m’a généreusement offerte aux mains d’une famille régit par le pouvoir et l’honneur, je consens à jouer le rôle du fils illégitime accepté mais discrédité par une partie de mon ADN. Je suis l’intrus dans ce monde parfait, toutefois personne ne le sait. Derrière les portes du manoir familial les masques tombent ; Mère m’ignore, Père me traite avec le même respect que Carl le chien. Je lui ai longtemps servi de jouet, lorsque je tentais par tous les moyens d’attiser sa curiosité, ce qu’il voulait entendre je lui disais, quitte à embourber les autres, je priais chaque soir qu’une étincelle naisse dans ses yeux. Rien. Il n’est pas coutume chez les Collins d’aimer, ni de traiter ses marmots avec sympathie. Une discipline de fer règne sous leur toit, et quiconque déroge aux règles se verra sévèrement puni. Enfants ou pas, nous servons tous les mêmes desseins, tels des moutons : la survie de Collins&Sons, grand cabinet d’avocats disséminés à travers le monde. Henry et Nicholas se partagent les Etats-Unis, Gemma l’Australie. J’étais depuis longtemps destiné à m’établir en Corée du Sud, bien que mon départ fût délibérément précipité. Contrairement aux trois autres, je n’ai jamais dévoré de textes de lois, je les ai plus précisément feuilletés pour complaire à mon clan. Je désirais devenir professeur des écoles, marier la femme de mes rêves, l’enfanter et élever une smala loin de leur folie. J’ai obéi, accompli des tâches, prouvé mes capacités lors de mon parcours scolaire - et même encore aujourd'hui au boulot, digéré les insultes, moqueries, persécutions incessantes, je pensais pouvoir accédé à la rédemption. C’était sans compter à la perversion des âmes de cette horde de gobelins. Je rencontrais l’amour, Jane. Mon cœur se resserre chaque fois que j’y repense. Elle me manque souvent. J’étais heureux pour la première fois, avant que l’on ne m’arrache à mes espoirs vains. Jane me quittait huit mois après notre première rencontre, un mot ainsi qu’un billet d’avion m’attendait sagement sur la table du salon.

« Au revoir, et bon courage pour la suite. »

J’ai su. J’ai su dès cet instant que mon malheur était à la hauteur de la disgrâce qu’avait vécu mon géniteur le jour de ma venue, de sa discréditation aux yeux de sa femme et ses enfants. Je ne suis guère plus que son défouloir. Il m’ensevelira jusqu’à la moelle, je le sais. Je l’ai toujours su.

Cela fait maintenant deux ans que je trône au rang des directeurs du « Collins&Sons » asiatique. Propulsé au rang de Directeur des Ressources Humaines malgré mon jeune âge, je dois avouer que ce dépaysement ne m’a pas trop mal réussi. Je vis désormais à l’abri du joug impitoyable de Père, bien que sa pression s’exerce malgré tout, il ne me lâcherait pas aussi facilement. J’espère néanmoins avoir la force de me construire une vie loin de cette galère.
La mienne.

mon pseudo est woopie. et j'ai actuellement 18 ans. je ne suis pas un alien, non non, je vis simplement au pays du camembert et sur le forum je jouerai harry lloyd. ce compte est d'ailleurs mon premier compte j'ai connu le forum sur/par dédé le cochon. je pense être présent(e) environ tous les jours. quant à mon niveau de rp, je dois faire environ 600/700 selon l'inspiration mots en moyenne par rp, c'est pas mal hein ? le mot magique est ok, by doo.♥ et avant de terminer ma fiche, je rajouterai une dernière chose : je vous rapporte une touche occidentale 8)