« fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].



 
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 « fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].

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Ahn Cameron
Ahn Cameron

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MessageSujet: « fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].   «  fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY]. EmptyJeu 19 Avr - 19:07

bae ilyah & ahn cameron

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Terminologie d’Alcoolisme : n.m, Les termes alcoolisme ou encore poivrot, soulard ou ivrognerie sont devenus en pratique relativement désuets. Aujourd'hui, les médecins leur préfèrent les termes d'alcoolodépendance ou de maladie alcoolique.

«Depuis que Chuck Norris s'est mis aux arts martiaux, les japonais font du ping pong. »

Le septième mojito de la soirée, accompagné de deux poires, est pour moi, de quoi tenir un bon moment la route avant de s’écrouler vainement dans un trou noir. Cela fait quatre bonnes heures que mon pauvre corps est avachit sur le marbre du comptoir, de façon si aguicheuse que même la serveuse aurait virée de bord si l’on le lui avait permis. De mes ongles vermeils, je continuai à gratter le bord de mon mojito, mon regard félin rivé sur les fesses du barman en face de moi. Une trentaine d’années, aucune calvitie en vue, un jean tout juste assez moulant et une eau de Cologne à vous en déchirer le cœur, de quoi vous permettre de savourer à son juste goût votre mojito, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est bel et bien l’ennui de l’ivresse qui était en train de s’emparer de moi. J’ai décroisé mes jambes tout justes dorées de mon récent voyage à Jeju et j’ai balancé ma carte de crédit sur le comptoir d’un air désinvolte. Mon esprit était embrumé par les litres de cocktails que le barman avait mélangés avec génie afin de calmer ma soif du jour. Sachant pertinemment que j’allais avoir du mal à tenir sur mes quinze centimètres de talons aiguilles, j’ai tenté un premier redressement, la main crispée sur le comptoir. Je reprenais ma carte bleue en envoyant un doux sourire au barman tandis que mon corps frêle vacilla sur le côté de façon à ce que j’en perde presque l’équilibre. J’aurais presque eu l’impression que mes chaussures étaient clouées au sol tellement elles me semblaient lourdes. Enfin, du haut mon mètre cinquante-sept, porter des Jimmy Choo de la saison dernière était une rude tâche pour la personne que je suis. J’ai défroissée ma mini-robe noire profondément décolletée et entrepris une longue quête vers mon 4x4 qui était censé m’attendre sur le trottoir d’en face tel un gentil tas de ferraille.


« Daek Mu, l’est ou ma caisse ? » Tandis que j’étalais ma masse corporelle sur le bras du videur qui me retenait d’une belle chute, ma voix cassée vint brûler les tympans de celui-ci. DaekMu, retraité de l’armée s’était reconverti en videur de bars louches et sélectes afin d’oublier les fessées de ses collègues soldats. Un brave homme, j’vous l’dis ; il a toujours été celui qui me rattrapait à la sortie du bar. Disons que j’ai une façon particulière de le remercier en lui procurant de l’herbe de temps à autre, façon cam’cam quoi. J’ai senti un nœud se former au creux de mon ventre et un affreux rictus de nausée se peignit sur mon visage. Main sur le cœur, j’ai lourdement tapoté sur l’épaule de DaekMu qui tentait avec tant de mal que de bien de tenir droite.

« Eeeeiiicoute… là… j’ai vraaaiment besouin de ma caisse ! » Le videur secoua vivement la tête en m’indiquant du menton le panneau d’interdiction de stationnement sous peine du passage de la fourrière. J’ai ravalé mon mal-être et je me suis redressée brusquement en donnant un coup de tête à BaekMu qui retint un cri, merde. Pourquoi fallait-il que ça m’arrive à moi, une fois de plus. Depuis le temps j’aurais dû être un membre vip de la fourrière d’Apgujeong, non ? Mon corps tout entier se raidi, je n’étais pas en mesure de rentrer à pied chez moi, Kangnam est bien trop loin de la rue sombre dans laquelle je suis. De plus mon état d’ivresse totale empêchait mon cerveau de se connecter à la réalité ; mon gps intérieur avec la voix de park shi hu était hors service. J’ai remercié d’un coup de hanche DaekMu –qui en passant le fit lâcher prise- et j’ai plongé ma main gauche dans mon soutien-gorge La perla afin d’y pêcher mon téléphone portable. Un pas, deux pas, trois pas, je n’eus pas le temps de déverrouillé mon écran de veille qu’un de mes talons se coinça dans une bouche d’égouts. Je me suis rattrapée au premier lampadaire venu, retenant une fois de plus les bruits sourds qui retentissaient dans ma tête. Comme si je me trouvais dans les chiottes d’un concert de Jimmy Hendrix, pétard au bec et tête chancelante au rythme de la musique rock’n’roll de l’ex favori des u.s.a. Tapotant sur mon téléphone portable, j'ai atterri sur la photo miniature d’un de mes contacts favori. Son apaisant sourire semblait m’ordonner de cliquer sur le petit téléphone vert à sa droite. Ilyah semblait être psychiquement connecté à mon esprit. Ou serait-ce les sept mojitos de mon grand ami ? Allez savoir, mais une simple pression de la part de mon pouce sur l’icon, que je collais mon téléphone à mon oreille, affichant un sourire éclatant. Une première sonnerie retenti tandis qu’une idée féline me traversa l’esprit, tel l’imprimé léopard noir de mon string La Perla assorti au haut. Aussi rapidement qu’un éclair j’ai fait court-circuité mon téléphone et l’éteignant à l’ancienne -C’est-à-dire en enlevant la batterie- et en le faisant tomber dans l’eau. J’ai décoincé mon talon de l’égout et j’ai ramassé mon portable trempé par la pluie qui arrivait telle une ignorante dans un gangbang. « Putin de merde! » J’ai juré dans mon coin en m’éloignant, chancelante, vers l’immeuble de la rue parallèle à celle du bar. Je ne suis pas du genre organisée et ponctuelle, j’ai donc eu l’idée d’aller DIRECTEMENT faire un « coucou » surprise à Godzilyah. Sympa non ? Et puis on ne fermerait pas sa porte face à Ahn Cameron, non ? Sauf si celle-ci à fait brûler votre voiture en 1996.

Après cinq minutes de titubations intenses, perchée sur mes talons et trempée par cette putin de pluie qui augmentait de vitesse secondes après secondes, je me suis laissée tombée sur les marches de l’immeuble d’Ilyah. Du peu de force que mon corps possède actuellement, j’ai gravis avec acharnement et alcoolisme les quatre dernières marches du perron et j’ai écrasé mon majeur sur le bouton à droite du nom « Bae I. & Chang L. »
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Yoon Shin Hwa
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MessageSujet: Re: « fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].   «  fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY]. EmptyVen 20 Avr - 11:13

Quand il était petit, Ilyah avait toujours cette envie de faire ses preuves et de grandir plus vite. Il voulait découvrir le monde, ce qui l’entourait, de ses propres yeux. Il croyait qu’un jour, on lui offrirait sa chance de faire ses preuves, la chance de trouver l’amour de sa vie. Ilyah croit en l’amour – plus que tout au monde. Parfois, il se demande si il ne passe pas juste à côté et ne la voit pas – celle qui peut le rendre meilleur, celle qui peut lui faire oublier son passé désastreux, celle qui pourra lui montrer ce qu’est réellement l’amour. Aux côtés de Ji Na, il se sent si bien, enclin à tomber dans les bras de l’amour, mais, il n’est pas certain que ce soit ça - il doute encore. Il n’ose s’enfoncer dans cet amour qui nait pour Ji Na depuis des années. Lui qui la toujours considéré comme sa meilleure amie, la seule femme qui connait tout de lui, il ne se sent pas apte à la voir en tant qu’autre chose. Certes, il y eu nombreux baisers et mains baladeuses en sa compagnie, mais c’est si peu crédible, si peu parfait à ses yeux, qu’il n’ose y croire. Un soupir s’échappe de ses lèvres quand il se lève pour la dixième fois de la nuit. Lauren est resté chez ses parents ou son frère, du moins, elle l’a prévenue il y a seulement quelques heures. Il a mangé. Il a dormi. Il a trainé. Il a glandé. Ilyah ne sait plus réellement quoi faire de ses soirées. Il reste sur l’ordinateur ou sur le canapé devant la télé. Il profite de sa solitude et de son temps libre d’une étrange façon, et ça commence éventuellement à l’exaspérer au plus haut point. Ceci dit, il n’avait peut-être pas prévu d’entendre retentir la sonnerie de l’interphone à une heure si tardive. Fronçant les sourcils, il avait le pressentiment que son quotidien allait à nouveau être bouleversé.

« Yah, t’es vraiment une inconsciente Cameron. Yaaah t’affales pas comme ça sur moi, bon dieu. »

Allongé de tout son long sur son dos, elle se laisse littéralement trainé quand il l’aide à franchir le seuil de l’appartement. Il est descendu la chercher, s’inquiétant que quelqu’un soit mal en point en bas de l’immeuble. Pour le peu de pressentiment qu’il puisse avoir, Ilyah n’avait pas vraiment tort. Ahn Cameron semblait complètement ivre quand il la récupérait sur les marches de l’immeuble et la faisait monter par l’ascenseur, ne risquant pas de la porter sur son dos et de se faire vomir dessus. Alors qu’elle s’écrasait sur le divan en face d’eux, il la regardait avec un air déçu et désespéré avant de lui ôter ses chaussures et les poser à l’entrée de l’appartement.

« T’aurais pu au moins m’appeler avant d’aller te saouler la gueule. J’me suis emmerdé toute la soirée, et maintenant que t’es là, j’pense juste qu’à dormir comme la belle au bois dormant pendant une centaine d’années. Histoire d’avoir quelque chose à faire à mon réveil. »

Elle prenait sa tête dans ses mains. Signe qu’elle lui foutait carrément la migraine à parler autant d’un coup, mais Ilyah était assez en colère et frustré qu’on ne l’ai pas contacter pour sortir boire un verre, ou quelque chose du genre. Même Ji Na ne s’était pas manifester et il pensait déjà qu’elle l’oubliait, ce qui ne semblait pas pouvoir être le cas, car il s’agissait juste de Ji Na et ses manies de petite princesse. Dans un soupir, il décide d’aller chercher un verre d’eau et de le lui apporter. Connaissant Cameron, elle refusera pertinemment son aide et voudra continuer à faire la fête, quoi qu’il se passe. C’était toujours ainsi avec Cameron – enchainer bêtise sur bêtise, c’était tellement plus drôle que de se ramasser sur le sol comme une masse et ne plus essayer de se lever pour continuer la fête. Evidemment, Ilyah était un peu ce genre de garçon au début. Il était à peine habitué à l’alcool et se rétamait au bout de cinq verres de tequila.

« Bois ça. Et n’espère pas dénicher de l’alcool dans mon appartement, j’ten passerais même pas un goûte, s’pèce de gourde ivre. »

C’était assez drôle de le voir trembloter face à elle. Elle était mouillée de la tête au pied et ses vêtements étaient carrément plus osés que la dernière fois qu’il l’avait vu. Aussi, se levait-il déjà pour la recouvrir d’une serviette bien chaude de la salle de bain, histoire que le lendemain, elle ne vienne pas se plaindre d’être malade par sa faute. Un sourire sur ses lèvres se dessinait, et Ilyah semblait tout à fait fier de ses bonnes actions. Redressant le menton de Cameron pour inspecter ses prunelles et son visage creusé, il déplaçait quelques mèches de cheveux qui cachaient son doux visage avant de soupirer.

« Et donc, tu dors sur ce divan, ce soir, c’est ça ? »


(c'est pas terrible, pardon <3)
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Ahn Cameron
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MessageSujet: Re: « fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].   «  fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY]. EmptySam 21 Avr - 12:43

« Yah, t’es vraiment une inconsciente Cameron. Yaaah t’affales pas comme ça sur moi, bon dieu. » La voix éclatante d’Ilyah résonnait au creux de mes petites oreilles, venant couvrir le bruit sourd d’un tamtam incessant qui se produisait en spectacle au cœur de mon cerveau. Cet affreux tintamarre cessa subitement lorsque mon mince corps se retrouva à balayer le hall d’entrée d’Ilyah. Quelle douce sensation que de se laisser aller, relâcher tous ses muscles et se laisser traîner de manière inconsciente. Mon cerveau ne calcula qu’à moitié les paroles d’Ilyah tandis qu’un sourire niais se dessinait sur mes lèvres. Un rire nerveux vint me titiller le bout de la langue. « Yaaaaaah… » Réussis-je à dire en guise de réponse pleine de compassion.

Un tour de clé dans la serrure de l’appartement de mon cher et tendre Ilyah que je me laissais lourdement tomber sur le divan, lançant un regard félin à mon hôte qui enlevait mes chaussures. C’était comme un remake de Cendrillon version débauche dans le château d’Apgujeong. La tête en arrière, je l’ai enfouie mon visage au creux de mes mains pour éloigner les bruits sourds qui revenaient doucement dans ma tête. Mon cœur battait la chamade lorsqu’Ilyah me sorti de mes pensées de sa voix frustrée; j’explosais d’un rire chaud en enchaînant « Dit dooonc Ilyah chéri, tu sais très bien que j’adooooore faire des surprises ! » ma voix, quelque peu secouée par mon ivresse, semblait être une pâle imitation de celle d’Audrey Hepburn en train de boire un bloody mary au bar du Ritz. Contrairement aux personnes qui savent se contrôler même sous l’effet d’une dizaine de verres, je suis incapable de garder un minimum de sérieux lorsqu’un nouveau protagoniste entre sur la scène.

« Mhmmm… » Je laissais échapper un gémissement de bonheur en m’étalant de tout mon long sur le divan, regardant d’un air interdit le verre d’eau qu’Ilyah venait de me servir. « Bois ça. Et n’espère pas dénicher de l’alcool dans mon appartement, j’ten passerais même pas un goûte, s’pèce de gourde ivre. » J’ai retenu un gloussement moqueur en repoussant le verre d’llyah « Heeeey, chéri, ce n’est pas bien de mentir à ma petite personne ! Je saaais trèèès bien ou tu caches le Whisky que je t’ai offert le mois dernier, héhéhé » ayant sortie la voix sucrée et le regard de braise qui accompagne la réplique, j’ai tiré sur le t-shirt d’Ilyah qui venait de me couvrir avec une serviette chaude. Je lui lancé mon plus beau sourire lorsque ses doigts redressèrent mon menton d’une façon des plus agréable. Ses mains effleuraient les quelques mèches de cheveux mouillés qui me collais au visage. « Et donc, tu dors sur ce divan, ce soir, c’est ça ? » me dit-il. J’ai tiré sur la ficelle de son pantalon pour l’inciter à se rapprocher de moi. « J’ai tooouuujours trouvé ton humour teeeellement ringard Ilyah, mais je dois bien avouer que j’aime ça ! » Je rapprochai mon visage de celui de mon compagnon de soirée, entourant son cou de mes petits bras, le front doucement collé contre le siens. « M’as-tu déjà vu dormir sur un divan… » Un rire s’est échappé de ma gorge tandis que je resserrais mon étreinte, un sourire félin sur le visage « … toute seule ? ». L’ivresse qui parcourait mon corps et mon esprit semblait s’apaiser auprès de mon hôte, mais pas de là à en disparaître complètement.

J’ai poussé Ilyah afin de le faire tomber sur le divan puis j’ai écrasé un doux baiser sur sa joue droite en me redressant lentement. Ma robe me collait à la peau tout comme si elle en était imprégnée; j’ai passé une main dans mon dos, manquant de trébucher au passage, et j’ai dé-zippé la fermeture-éclair de la robe. Après une courte lutte de trois secondes, j’ai laissé glisser l’habit sur mes hanches jusqu’à mes pieds et j’ai ramassé la serviette parterre pour la mettre sur ma tête comme une capuche. « Je me sens laaaargement mieux comme ça ! Il ne manque plus qu’un verre ou deux de ce fameux Scotch… » M’exclamai-je. J’ai étiré mes bras au-dessus de ma tête en me dirigeant vers la cuisine de l’appartement, que je connaissais –malgré moi- si bien. Je n’ai jamais vraiment été pudique, que ce soit dans mon adolescence jusqu’à mes vingt ans ; n’ayant pas grandi avec les coutumes coréennes mais plutôt américaines, j’ai finis par adopter un style de vie différent de mes chers compatriotes. De plus, ça n’aurait pas été la première fois qu’Ilyah aurait droit à un défilé de mode de tous mes sous-vêtements La Perla. « Tu devraaais booire un coup Monsieur Bae ! » criai-je de la cuisine. Sur ces vastes paroles, mon cerveau eu une rechute et je me laissai tomber sur le frigo en riant nerveusement. Seule une personne ayant une intelligence robotique arriverait à contrôler totalement leur ivresse. Je n’en fais donc pas partie. Je repérais la bouteille de Scotch sur l’étagère au-dessus du comptoir, mais maudit soit mon mètre cinquante-sept, je n’atteignis pas l’engin. Légèrement chancelante, je grimpais sans conscience sur le comptoir pour attraper le Scotch.

(no souci, moi aussi je ne trouve pas ma réponse terrible ;o; je ferais mieux au prochain ♥)
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MessageSujet: Re: « fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].   «  fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY]. EmptyMer 25 Avr - 13:52

En la présence de Cameron, il ne pouvait que rire. Elle qui avait toujours coutume d’avoir un coup dans le nez quand ils se voyaient, elle ne perdait jamais le fil et se rendait toujours chez lui quand il fallait jouer et faire des bêtises. Un soupir s’échappait de ses lèvres quand, pathétiquement, elle montait sur le comptoir pour atteindre la bouteille d’alcool qu’elle savait pertinemment où il rangeait. C’était assez étrange, dis comme cela, mais il restait fixé sur place quand il revoyait l’image de Cameron se déshabillant littéralement face à lui. Il s’était redressé du divan et remit sur pied quand il l’avait aperçu sautillant face à la bouteille impossible à atteindre pour elle. Au départ, il s’était dit qu’il l’aiderait, mais à quel prix cela lui reviendrait de l’aider ? il savait pertinemment que dans ses circonstances elle risquait toujours de le faire boire et lui faire faire des bêtises. Ce soir, il n’était légèrement pas d’humeur. Il avait passé une de ses journées inutiles à tourner en rond, à penser à tout et à rien, à une fille, ou deux ; ce qui fait de lui une loque déjà profondément atteinte. Soupirant, il glissait derrière elle et ses mains froides se posaient sur les hanches brulantes de Cameron. Un frisson le traverse doucement quand il se mord la lèvre et la tient le temps qu’elle attrape cette fichue bouteille. Si elle ne l’a pas, elle risque de l’embêter toute la soirée, autant lui donner ce qu’elle désire le plus. Quand sa petite main s’empare de la bouteille, il la fait glisser sur le sol pour qu’elle retrouve pied et recule quelques secondes, pour éviter de repenser à la courbure de ses hanches. Comme tout homme, Ilyah est très incontrôlable face à une femme dénudée, et quand il s’agit de Cameron, il n’y a surement aucun mot pour désigner la frustration qu’il a de la voir nue et de la toucher. Se raclant la gorge doucement, il attrape la serviette sur sa tête et l’entoure atour de son buste à elle pour la recouvrir.

« Quand t’es ivre, tu vomis, n’oublie pas. Et quand tu bois, tu baves. Alors garde ça sur toi, hein. Faudrait pas que t’attrapes froid, en plus de ça. »

Tel un grand frère, il agissait comme bon lui semblait. Il était certain que ce n’était pas ce que Cameron désirait, mais que pouvait-il faire d’autres à présent ? Il était bien trop proche d’elle pour la repousser à présent. Il se mordit la lèvre et retourna dans le salon pour y allumer la télévision, histoire de faire un bruit de fond et de ne pas laisser tendu cette atmosphère qui s’installait. Il y a déjà des semaines qu’elle lui avait fait le même coup. Ilyah les connait par cœur : ces soirées passées en sa présence. Il sait pertinemment comment tout ça risquait de se terminer. L’autre fois, elle s’était littéralement jeter sur lui, comme une furie, et en avait déchiré sa chemise. Il était resté pétrifier sur place, se mordant la lèvre jusqu’au sang. Ilyah aime qu’on le surprenne. Ceci dit, quand il s’agissait de Cameron, il fallait être fort pour ne pas mourir d’une crise cardiaque alors qu’elle vous saute dessus et alcoolique pour trois sous et impossible à contrôler. Ce soir, il se promettait de ne jamais flancher et de la rendre docile et obéissante. Ce n’était pourtant pas chose gagner quand on sait quel caractère arbore la demoiselle.

« Viens. Y a un film intéressant sur la douze. Ça te ferait dessaouler si tu n’avais pas voulu absolument cette bouteille. »

Il attrape le poignet de son interlocutrice et revient vers le divan pour s’y assoir doucement. Un soupir s’échappe de ses lèvres quand il s’enfonce dans le canapé et ramène ses jambes en tailleur en jetant un regard à la demoiselle s’asseyant à ses côtés.

« Baon. T’m’expliques pourquoi t’encore ivre ? J’veux dire, la s’maine dernière t’as déjà été ivre et la s’maine d’avant et d’avant et d’avant… Ehm. T’veux faire un coma éthylique ? Oy ! Écoute-moi, au moins, Cam. Ça fait peur d’entendre la sonnette de son appartement retentir à une heure aussi tardive. Pire, de voir une fille se déshabiller dans son salon parce que sa robe la colle trop. Tché. T’une inconsciente Cameron, m’enfin… »

Il ébouriffe ses cheveux doucement, un léger sourire sur ses lèvres. Si elle se jette sur lui dans les quelques secondes suivantes, il risque vraiment de ne plus jamais vouloir inviter une fille dans son appartement – ça il en est presque sûr.


(pardooon, j'écris nawak. j'étais malade c'matin, du coup j'sais pas.. c'pas le jour qwa. mais j'voulais répondre éè)
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Ahn Cameron
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MessageSujet: Re: « fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].   «  fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY]. EmptyDim 29 Avr - 12:56

Je frissonnai sous l’emprise d’Ilyah, mains posées sur mes hanches. J’attrapai la bouteille non sans difficulté et une fois glissée à terre par mon partenaire je lui envoyai un sourire digne de ce nom en secouant la bouteille en l’air d’un air triomphant. J’avais eu ce que je voulais, enfin à moitié, et étant particulièrement de bonne humeur et mauvaise perdante ce soir je n’allais pas laisser glisser Ilyah entre mes mains. Je le connais depuis assez longtemps pour savoir que malgré ses airs de grand rebuté, ce soir il n’allait probablement pas résister. Je ne suis pas méchante, juste réaliste, disons cela comme ça. Alors qu’Ilyah plaçait la serviette de douche autour de mon buste, je le laissais déblatérer tant de vérités frustrantes à mon sujet. « Heey… Ce soir je n’ai pas bu de tequila ! Je te juuuure que j’vomirais pas ! » Je l’ai suivi dans le salon, frustrée à souhait. Je ne suis pas particulièrement réservée, mais j’ai une certaine image à garder. Quoique auprès de lui, tout était possible, je me suis retrouvée assez souvent dans de fâcheuses situations, et Ilyah était là. Mais pour preuve qu’il tien ne serait-ce qu’un tout petit peu à moi : il ne m’a jamais laissée tombée. Seulement ce soir, son humeur n’était pas des plus douces. Je le regardais changer de chaîne, légèrement chancelante, bras le long du corps. Je laissais Ilyah me tirer par le poignet et prit soin de m’écraser sur le divan en lâchant un soupir. Qu’est-ce qui pouvait bien lui arriver ce soir ? J’ai ramené mes genoux vers moi en plongeant mon regard dans celui d’Ilyah. Je ne suis pas prête de dessaouler, c’est certain, cependant, je ne suis pas non plus prête à abandonner la partie si vite.

J’ai repoussé la main d’Ilyah qui ébouriffait mes cheveux et je me suis paresseusement allongée sur lui en posant mon menton sur son torse et mes bras autour de son cou. « Je bois pour oublier ma solitude lorsque nous ne sommes pas ensemble mon chéri... » Dis-je dans une piteuse imitation d’Audrey Hepburn. Plissant les yeux en sa direction, j’ai éclaté de rire en lui pinçant les joues. « Je ne suis pas une sainte Ilyah, ni une gamine. » sur ces vastes paroles j’ai posé mes lèvres sur le bout des siennes sans qu’il ne s’y attende. Je n’ai jamais vraiment porté attention, de toute ma vie, aux gens qui m’envoyaient dans la gueule mes quatre vérités, aussi vexantes soient-elles. Mais avec Ilyah, c’était différent. Même si mes mots trahissent une certaine indifférence, cela me touche un tout petit peu, vraiment un tout petit peu, au fond de moi. Préférant contourner le sujet de mon quotidien débordant de problèmes et autres conneries, je me suis redressée en attrapant la télécommande. Essayant de mon possible de faire abstraction de mon ivresse, tentant de garder un minimum de self-control. Certes, mes jambes tremblent et mon corps balance très lentement et discrètement de droite à gauche, mais c’était déjà ça. Si je me laissais aller comme la dernière fois, c’est-à-dire en buvant la moitié du Whisky qui reste, je lui sauterais dessus sans lui poser la moindre question. Peu sensuelle vous me direz, mais disons que j’ai le don de rendre la situation comique. J’aurais dû être actrice. Dans ma prochaine vie, c’est sûr je le serais. J’ai tout de même démolit un bon nombre de chemises et autres babioles de décoration dans mon acte de lionne enflammée, si je ne puis dire.

J’ai zappé quelques chaînes de la tv d’un air presque absent. Je clique, l’image change, je re-clique, l’image re-change, une sorte de cercle vicieux m’voyez. J’ai lâché la télécommande et me suis relevée d’un bond en chancelant sur le côté me rattrapant à l’accoudoir du divan en retenant un fou-rire qui me titillait la gorge depuis dix bonnes minutes. J’avais l’impression d’être dans un drama de série B romantique à souhait et bidon comme pas possible. Croyez-moi, j’essaie de garder un minimum de sérieux devant Ilyah, mais aussi compliquée qu’est cette tâche sous l’emprise de l’alcool, j’avais envie de m’écrouler de rire dans ses bras, sans vraiment savoir pourquoi, j’avais envie de son affection, peut-être parce que ce soir avait été comme tous les autres, à tourner en rond avec une bande de potes dans un bar vintage ou branché, au choix. Boire des cocktails et parler de la vie après la mort selon Mickey Mouse avec une bande de dégénérés tout aussi bourrés que vous ; telle est l’expression de mes faits. J’ai sautillé jusque dans la cuisine, sourire béat sur les lèvres, heureuse comme pas possible –les joies de l’alcool vous m’direz- j’ai plongé ma main dans le placard à verre pour en sortir deux. J’ai pivoté lentement, toujours en souriant, vers Ilyah. « Il me semble que tu as besoin de te détendre mon chééri ! » Rallongeant mes mots quelques peu saccagés par l’ivresse, je me suis emparée des glaçons dans frigidaire et je suis revenue aussi vite qu’un éclair vers llyah en posant brusquement les verres sur la table basse. J’ai fait craquer les glaçons d’une main experte telle la serveuse que je suis et j’ai versé le Whisky dans les deux verres. J’en ai tendu un à mon compagnon de presque-toujours. « Je préfère te voir sourire » dis-je en souriant moi-même. « A la tienne! » J’ai fait tinter mon verre contre celui d’Ilyah et je l’ai porté à mes lèvres et bu une longue gorgée les yeux fermés en grimaçant sous l’effet corsé de l’alcool. Levant mon verre en l’air, j’ai crié un vaste « Aaiiiish! ». J’ai bruyamment posé mon verre sur la table basse et replongeant mon regard dans celui d’Ilyah. Je ne voulais pas le voir d’humeur aussi sombre ce soir.
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MessageSujet: Re: « fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].   «  fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY]. EmptyVen 11 Mai - 16:43

(désoooooooooolé j'ai pris du temps TT
mais j'préfère répondre avant mes oraux. <3)


Elle te sourit de son air de petite fille ivre. Cameron, c’est ainsi que tu as fait connaissance avec elle. Elle buvait à un bar. Toi à l’autre bout. Vous étiez seuls au monde, vous vous êtes parlés, attirés, dragués et puis le reste c’est vaguement enchainé sans que tu ne saches de quel manière. Comme tous les soirs, elle se rendait dans un bar, tu la suivais, ou la récupérais au pas de ta porte. Jamais elle ne t’a vomi dessus. Jamais elle ne s’est sentie obligé de ne pas se lâcher en ta présence. Toi non plus d’ailleurs. Quand est-ce la dernière fois que tu as refusé les avances d’une femme aussi jolie qu’elle ? Quand est-ce la dernière fois que tu as refusé de boire, de trinquer, de danser avec une jolie femme ? Tu échappes toujours des rires genés en sa présence. Tu sais qu’elle aime ça : ta gène, ton anxiété à faire des bêtises, ta force d’esprit et ton envie de rester sérieux. Comme-ci Bae Ilyah était capable de rester calme et sérieux face à une femme et un verre de punch, ne ? Comme-ci tu pouvais…. Face à toi, elle ne fait pas le poids de toutes les autres, mais Cameron est une exception née. Elle te sourit, tu l’enlace. Elle te parle, tu l’embrasses. Elle est en colère, tu lui enlèves son t-shirt. Elle te crie dessus, tu l’emmènes au septième ciel. C’eut toujours été ainsi jusque-là… Cameron est un phénomène. Cameron t’a toujours fait sourire, que tu sois déprimé ou réjoui par la vie qui s’offre à toi. Un frisson s’échappe de tes épaules quand elle a ramené deux verres et la bouteille de Whisky qu’elle a eu tant de mal à récupérer en haut du placard. Tu soupires. Ce n’est pas la première fois, et ni la dernière. Chaque jour qui passe, la scène se renouvelle. Chaque jour qui passe, la scène ne change pas – elle se décompose sous ton regard. Tu glisses au-dessus d’elle, vous échangez des baisers fiévreux, et puis tout s’enchaine – avec juste un peu d’alcool.

C’est un peu la même image qui repasse dans son esprit ce soir. Il grimace doucement, tenant son verre dans sa main gauche. Elle l’avale d’un trait tandis qu’il reste pétrifié sur place et n’ose trop savoir quoi faire. Si il se lance, jamais il ne pourra arrêter le reste ; si il boit, il risque de perdre le fil et se jeter dans l’arène, malgré lui. Ilyah qui a toujours préféré rester sobre pour le monde qui l’entoure, il ne se fait pourtant pas prier quand le regard de Cameron se tourne vers lui et qu’une moue légère se dessine sur ses lèvres en voyant son verre encore plein. Il grimace, sourit, et avale d’un trait son verre, à son tour. Il n’a pas le choix. Soit il suit, soit il perd. Ilyah adore Cameron. Ilyah ne peut décemment pas la contrarier en s’efforçant de refuser de boire, de s’amuser. Elle lui a bien fait remarquer qu’il doit se détendre un peu plus, qu’il doit se laisser aller et s’amuser. Ne l’a-t-il pas déjà trop fait au cours des dernières semaines passées ? Même si l’esprit de Ilyah semble troublé et torturé par deux jeunes femmes, voir plus qu’on le croirait, car peut-être que Cameron serait capable de torturer son esprit, sans aucun doute, Ilyah ne peut cesser de penser qu’il pourrait en décevoir plus d’un, si il change radicalement de comportement. Lui qui autrefois se rendait dans n’importe quel bar à n’importe quel heure de la soirée pour trouver chaussure à son pied pour une nuit, il y a peut-être deux semaines, ou peut-être trois, que le jeune homme a arrêté ce genre d’idioties. Son verre frappe la table basse face à lui et il échappe un léger rire presque muet. Il y a deux semaines qu’il n’a pas non plus toucher au Whisky. Cameron risque de croire qu’il essaye de se sevrer d’alcool alors qu’elle, semble pratiquement incapable de s’en passer pour une nuit. Son degré d’alcool doit déjà avoir atteint les trois grammes, sans aucun doute. Aussi, le visage de Ilyah se penche déjà vers elle pour inspecter ses traits tirés, ainsi que les énormes cernes bouffant le visage de la jeune femme. Il rit légèrement et attrape la bouteille avant de leur servir une nouvelle tournée. Au bout de trois verres, il pose son doigt sur le bout du nez de la jeune femme et tire ses joues de son pouce et son index.

« Oy. Tu m’écoutes jamais, hein ? J’veux que tu dormes et que t’arrêtes de boire. Puis, arrête de m’entrainer dans tes fooolies. J’suis déjà assez paa-aa-aaathétique avec les femmes pour que t’en rajoute une couche avec un ou deux, ou trois… verres, qwa. »

Il n’est pas ivre, juste vexé, frustré, d’avoir céder et de se sentir aussi mal au fond de lui. Le mal être que provoque les femmes à son cœur s’efforce de presser en lui, chaque organe incapable de fonctionner correctement depuis des semaines. Hae Won est là. Ji Na est là. Et son cœur ne bat plus que pour une personne, mais deux. Et son esprit est perdu, rêveur, éloigné. Il fronce les sourcils et tourne son visage vers la télévision. Trop de lumière. Il coupe le son et l’image. Le noir complet. Une légère lueur venant de la cuisine adjacente. Il aime décemment pas le noir, surtout avec une femme à ses côtés, et une bouteille d’alcool, aussi, mais ce n’est qu’un détail.

« J’te déteste Cameron. T’es la pire des ivrooooognes. »
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« fourty nights in apgujeong's east street ♪ ». [HOT&SPICY].

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