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Chang Lauren
Chang Lauren

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MessageSujet: you don’t even know what you did wrong ; ft. charles.   you don’t even know what you did wrong ; ft. charles. EmptyVen 20 Avr - 15:59

{tenue}

Le cadran commença à sonner près de la tête de Lauren qui grommela quelques insultes à l’intention de l’objet électronique. C’était rien de bien compréhensible, mais à cause de la fatigue, c’était tout ce qu’elle arrivait à dire. Si plusieurs personnes pourraient émettre l’hypothèse que la jeune femme avait fêté et n’était plus capable de se lever à cause de ça, mais c’était bien loin d’être le cas ! En fait, cette demoiselle avait plutôt été prise dans un bouquin, quoi de plus inoffensif en soit, sauf pour elle puisqu’elle avait fini par avoir la brillante idée de vouloir terminer le livre au complet si bien qu’elle s’était couchée beaucoup plus tard qu’à son habitude. D’où la non-envie de se lever ce matin-là, ce qui ne l’empêcha pourtant pas de se tirer du lit après quelques minutes. Après tout, il était plutôt hors de question qu’elle arrive en retard à ce boulot de stagiaire, ce serait idiot. Pour une fois, elle se retint de faire un vacarme monstre pour réveiller son colocataire, elle pouvait bien le laisser tranquille cette fois-ci, ça ne la tuerait de lui permettre de dormir pour une fois, surtout considérant qu’elle l’avait chassé de leur appartement lors de son super souper de famille.
Une fois hors du lit, elle se dirigea vers la douche et en ressortit plusieurs minutes plus tard. Ses cheveux dégoulinaient encore alors qu’elle commençait à enfiler des vêtements. Si ça continuait elle allait vraiment être en retard, heureusement que les taxis avaient un minimum de rapidité dans le coin. Fronçant les sourcils, elle pressa l’allure alors qu’elle séchait ses cheveux. Plusieurs minutes plus tard, elle fut fin prête pour aller travailler, il ne lui restait qu’à aller déjeuner, parce que si elle devait faire quelque chose de plus important que le café, il valait mieux pour elle d’avoir un minimum d’énergie. Dans la cuisine, elle mis des tranches de pain dans le grille-pain avant d’aller enfiler des chaussures. Il lui restait de moins en moins de temps et elle ne comptait pas vraiment prendre une éternité pour déjeuner, de toute façon il fallait qu’elle perde un peu de poids. Lorsque les tranches de pains furent finalement grillées, Lauren les attrapa et les mit dans un sac avant d’attraper son manteau et son sac de travail pour sortir de l’appartement. Elle aurait bien voulu parler un peu avec Ilyah, mais bon ce serait pour une autre fois.

Apostrophant le premier taxi qu’elle rencontra, la jeune femme prit quand même la peine de s’arrêter dans un café pour en amener aux principales personnes qu’elle côtoyait au bureau, dont elle-même par la même occasion, avant de se diriger vers le travail qui n’était pas très loin du petit restaurant. Aussitôt arrivée dans le building, elle obliqua vers les ascenseurs en se disant tout naïvement que ça lui permettrait sans doute d’arriver plus rapidement à l’étage où elle travaillait. D’autant plus que ses talons hauts l’empêchaient de marcher rapidement. Normalement, elle aurait éviter de prendre l’ascenseur, parce qu’elle était tout sauf bien, mais considérant qu’elle n’était pas à un trop haut étage et que ça lui permettrait d’arriver plus rapidement, elle était prête à prendre le risque. En arrivant devant l’ascenseur, elle eut la bonne - ou plutôt la mauvaise, surprise d’y voir Charles Collins. Vu le nombre de rumeurs qu’il y avait à leur sujet, elle n’aurait probablement pas du embarqué avec lui, mais disons qu’elle aurait eu l’air tout simplement débile à fixer l’ascenseur sans rien faire. C’est donc en prenant soin d’être le plus loin de lui possible qu’elle entra dans l’ascenseur. Elle avait beau prier silencieusement pour que quelqu’un d’autre embarque, les portes se refermèrent pour les laisser tous les deux. Par soucis d’être un minimum polie elle le salua faiblement : « Monsieur Collins... » Avant d’essayer de calmer le stress qui montait en elle alors que l’ascenseur commençait à monter... pour se stopper. Sentant son rythme cardiaque monter considérablement, il n’y allait pas avoir un problème quand même ! « C’est une blague. » Finit-elle par marmonner alors qu’elle espérait encore un miracle pour qu’elle puisse ressortir rapidement de là.
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MessageSujet: Re: you don’t even know what you did wrong ; ft. charles.   you don’t even know what you did wrong ; ft. charles. EmptySam 21 Avr - 13:07

Huit heures trente pétante, un véhicule à vitres teintées se rangea sur l’un des multiples emplacements prévus à cet effet. Au volant du bolide, dont la carrosserie était aussi sombre que ses glaces, un homme proche de la trentaine avalait goulument un fond café à peine tiède. Grimaçant sous le goût désagréable que lui provoquer le café froid, Charles se rinça la bouche à l’aide d’une bonne gorgée d’eau minérale. S’en suivit le dernier réajustement d’une cravate prune rayée, d’ores et déjà impeccablement nouée, et contrôla qu’aucune mèche rebelle ne dépasse. Parfait. Il était fin prêt pour se rendre à la grosse réunion du jour. Celle-ci débutait… dans quinze minutes. Il n’avait pas énormément de temps devant lui, quoique suffisamment pour revoir les points importants et se détendre. Abandonnant son véhicule au parking réservée aux différents directeurs, l’anglais vérifia qu’aucunes nouvelles complémentaires concernant la réunion ne lui était parvenues. Pas grand-chose à vrai dire, un seul désistement pour cause personnel ; le reste patientait sagement tout en se préparant aux longues heures de discussions harassantes et ennuyeuses qui se profilaient. Cette pensée rembrunit Charles déjà peu enclin à la bonne humeur. Pressant l’interrupteur d’appel avec énergie et nervosité, on percevait à vue d’œil l’impatience dont il faisait preuve.

L’ascenseur le cueillit immédiatement, à peine le temps d’enfoncer le bouton que la cabine appareillait à son niveau. Scrutant d’un coup d’œil rapide son allure dans la glace, il vérifia une apparence quasi-parfaite, avantagée par le port d’un costume noir Armani, avant de finalement s’engouffrer. Sélectionnant l’étage souhaité, les portes se refermèrent et son ascension débuta. A peine un étage de gravit, l’engin déboucha sur le rez-de-chaussée et, surprise, une silhouette familière lui faisait face. Chang Lauren, injustement incriminée pour un acte qu’elle n’avait pas commis, et dont il était le ‘soi-disant’ initiateur. Une sale rumeur agrémentant les discussions et moqueries. Il était donc préférable que les deux âmes s’évitent le temps que la tempête se tasse.
Bien qu’aucune expression particulière ne trahisse son embarras, son regard divergea rapidement vers les parois de chênes plaqués recouvrant le métal brut. Les mains jointes derrière lui, Charles pencha la tête poliment en guise d’accueil à la stagiaire. Que dire, après tout. Il n’osait la regarder, ni guigner dans sa direction, de peur que ses gestes soient mal interprétés – aussi imperceptibles soient-ils. Il fallut que l’effort soit produit par le camp adverse pour que le britannique ne se permette de se faire entendre. « Mademoiselle Chang. » lui répondit-il, révérencieux. Une seconde plus tard un arrêt brusque ébranla la cage métallique. La secousse fût de courte durée, mais l’ascenseur ne repartit pas. Levant les yeux au plafond, Charles implora les cieux, il espérait sincèrement que la panne soit de courte durée. Une réunion importante débuterait d’ici les dix prochaines minutes et sa présence était indissociable au bon déroulement de la rencontre. Inconscient du malaise tiraillant sa voisine, le brun soupira bruyamment, démontrant son impatience avant de finalement agir, il s’adressa directement à la chinoise – du moins, essayer. « Je… vais… » Accompagnant le geste à la parole, il atteignit le haut-parleur installé au niveau du clavier couvert de boutons numérotés, cliquant sur le seul cercle vermeille sur lequel un ‘SOS’ avait été dessiné. Une voix graillonnante s’échappa soudainement « Oui, c’est pour ? » la question paraissait futile aux yeux du directeur, tant et si bien qu’il dût se retenir pour ne pas reprocher l’ineptie de son interlocuteur. « Nous sommes coincés dans l’ascenseur. Mr. Collins et Melle Chang. Faites vite, j’ai une réunion. » Tout cela avec un fort accent étranger et la maladresse d’une langue encore mal maitrisée. « Très bien. » puis silence. Son corps retrouva son emplacement initial automatiquement, « La poisse, n’est-ce pas. » il tentait de détendre l’atmosphère, un sourire gêné relevait subrepticement l’encoignure de ses lèvres. Un coup d’œil dirigée vers l’asiatique lui démontra qu’il n’était pas le seul à se soucier de la panne, ce fût dans un élan de compassion qu’il s’enquit de la situation auprès de la demoiselle. « Ca va… aller ? Ca ne devrait plus tard je pense. »
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MessageSujet: Re: you don’t even know what you did wrong ; ft. charles.   you don’t even know what you did wrong ; ft. charles. EmptyMer 25 Avr - 16:04

Entrer dans un ascenseur était déjà, pour Lauren tout au moins, pratiquement un exploit, qu’il y ait Charles Collins rendait l’exploit encore plus significatif. Ou pas, mais disons que la demoiselle faisait un point d’honneur à éviter le directeur dès qu’elle en avait l’occasion. Les rumeurs étaient suffisamment dégradantes comme ça pour qu’elle cherche à les empirer d’une manière ou d’une autre. S’ils étaient capables d’imaginer qu’elle avait permis au jeune anglais de prendre son pied pour être acceptée dans l’entreprise à partir d’une maladresse, elle ne voulait même pas savoir ce qu’ils pourraient imaginer à partir d’eux deux dans un ascenseur. Cela dit le temps lui manquait et c’était la manière la plus expéditive de monter plusieurs étages, en prenant compte des talons surtout. Ce pourquoi elle fit fi de tous les réflexes et impressions qui l’empêchaient normalement de monter dans cet engin.
Évidemment, ce n’était pas pour autant qu’elle comptait parler avec Charles. Peut-être que des excuses seraient de mise après tout la situation devait être tout autant incommodante pour lui, mais elle n’avait pas tellement envie de discuter tout court. Peut-être une autre fois si elle en avait l’occasion, mais pas là, après tout, elle était pratiquement convaincue que sa voix commencerait à trembler en restant dans l’ascenseur comme ça. Ce pourquoi elle resta muette le plus possible, ne serait-ce qu’en brisant le silence pour le saluer. Elle se mordit l’intérieur de la joue pour essayer de se calmer alors que son rythme cardiaque qui ne faisait qu’augmenter. La présence de Charles ne l’aidait à rien à garder son rythme cardiaque à un niveau assez bas. Son regard resta donc fixé sur ses pieds, espérant qu’elle ressortirait rapidement ou même qu’elle réussirait à se calmer d’elle-même, malgré le fait qu’il soit là.

Elle aurait peut-être pu avoir une chance de se calmer, c’était tout simplement devenu impossible lorsque l’ascenseur se stoppa. L’idée d’être coincée pour un long moment dans cet espace clos et restreint ne manqua pas de la faire paniquer rapidement. Si son rythme cardiaque avait déjà augmenté, il le faisait maintenant en flèche alors qu’elle levait son regard. Elle se serait probablement mise à prier alors qu’elle commençait à étouffer, principalement à cause de la panique, mais la voix de Charles la ramena à la réalité alors qu’elle se tournait vers lui. Il joignit le geste à la parole en allant appeler le service, chose à laquelle elle n’aurait probablement pas pensé à faire considérant que l’état dans lequel elle était ne cessait d’empirer. Elle écouta donc l’échange entre le jeune homme et l’autre personne d’une oreille distraite tout en essayant de régler son propre problème : se calmer en soit. Peut-être que normalement elle aurait pu sourire en entendant l’accent de l’anglais, d’abord parce qu’elle trouvait mignon à soit, mais aussi parce qu’elle avait passé par là, mais elle n’avait pas vraiment la tête à ça cette fois-ci. La sensation d’étouffer commençait à se faire plus forte alors qu’elle se tournait vers Charles en entendant le commentaire qu’il faisait, vraisemblablement à son égard. Elle ne put qu’opiner d’un léger mouvement de tête, n’ayant pas vraiment l’envie de rire ou même de sourire pour le moment.
Lorsque la voix du directeur s’éleva à nouveau, Lauren ne sut pas tellement comment réagir. D’un côté, elle n’avait pas envie de mettre ses problèmes sur quelqu’un d’autre, il n’avait pas besoin de savoir qu’elle était claustrophobe, mais d’un autre côté, à la limite de la crise de panique elle risquait de ne dire que ça. Elle avait toujours pris les mesures nécessaires pour pas arriver à un tel niveau, mais il fallait croire qu’elle n’aurait pas du vouloir sauver du temps, parce qu’elle était en train de le perdre au final. Cacher ses émotions n’avaient jamais été sa tasse de thé si bien que lorsqu’elle commença à prendre la parole, sa voix se fit tremblante à souhait : « Hmm... Ouais... ç-ça va aller je crois. » Sincèrement ? C’était un piètre mensonge et il faudrait être plus qu’aveugle pour penser qu’elle allait bien. Parce qu’en plus de sa voix tremblante, les larmes commençaient à lui monter aux yeux. La jeune femme savait bien ce que ça impliquait. Elle commençait à paniquer, si ça continuait, elle serait probablement en sanglots dans quelques instants. Damon pourrait la calmer, la rassurer, seulement son frère était loin de pouvoir l’aider. Il n’y avait que Charles et elle n’avait pas du tout envie de lui imposer sa panique. « Vous... vous n’avez pas l’impression d’étouffer ? » Oh elle savait plus que bien que l’impression de manquer d’air était purement à cause de sa propre panique, mais elle avait besoin de se faire rassurer, sinon elle allait clairement finir par pleurer.
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