annyeong, mon petit nom est Choi Owen et je suis né le 12 novembre 1988 à Busan ce qui fait que j'ai 23ans. vous voulez savoir quoi d'autre ? mon orientation sexuelle ? c'est un peu indiscret ça, mais si vous y tenez tant.. je suis bisexuel et fier de l'être ! d'ailleurs mon cœur est libre comme l'air. dans la vie je suis mannequin, ça t'impressionne hein ? au sein de la vie seoulite, j'aimerais être troublemaker. ah et, avant que j'oublie. je suis un personnage inventé.

Maman,

Je te demande pardon. Pardon pour ce qu'il s'est passé, pour l'accident qui est arrivé. Tu t'en doutes surement, mais je ne voulais pas faire ça. Après tout, qu'est-ce qu'un accident? N'est-ce pas une action qui n'a pas été préméditée? Tu sais, je n'ai cessé de t'aimer. Toutes ces années, si je suis resté à tes côtés, c'est parce que dans mon coeur, tu étais la seule personne qui méritait mon attention. Tu étais tout pour moi, une femme forte et courageuse qui méritait mon respect le plus total.

Tu te souviens quand je n'étais qu'un enfant, lorsque tu venais me border, l'histoire que je te demandais tout le temps de me raconter? Mais si, l'histoire de cette famille heureuse. Cet homme de la noblesse tombé amoureux de sa Cendrillon qui avait décidé de l'emmener vivre loin de la misère pour élever leur fils. Tu sais, je crois que j'ai compris pourquoi j'aimais cette histoire. En fait, je crois simplement avoir compris cette histoire, elle aurait pu être notre histoire. Elle l'aurait été, si seulement mon père ne nous avait pas abandonné, s'il n'avait pas déjà eu une fiancée, s'il n'était pas un lord anglais, si tu n'avais pas été une prostituée. Mais tu sais maman, ta profession pour moi, elle n'était pas plus dégradante qu'une autre. A mes yeux, tu ne valais pas moins que l'épicière du coin. Elle, elle vendait avec fierté des produits divers, toi, tu vendais beaucoup plus. Du charme, de la tendresse, de l'amour ou parfois juste une oreille pour ces hommes. Tu acceptais tout le monde, tu avais parfois le courage de faire face à des hommes peu recommandables et pourtant tu t'en sortais toujours. Tu étais mon héroïne et j'étais heureux avec toi. Certes, dans mon coeur d'enfant je sentais un manque, celui d'un père. Tu l'avais sans doute ressentit car tu avais trouvé cet homme...

Choi Bong Ki, un alcoolique et un toxicomane. Ce n'étais pas l'homme idéal, ce n'étais pas un bon exemple et encore moins un bon père. Ce n'était qu'un gros profiteur, un déchet de la société comme on n'en fait plus. Il avait tout de même insisté pour que l'on prenne son nom de famille. Il te forçait à travailler plus, quand tu rentrais, je vous entendais jusqu'à pas d'heure faire vos petites affaires, je suis certain qu'il te faisait prendre de la cocaïne car un humain n'aurait jamais tenu ton rythme de vie. Tu vivais un enfer, et moi aussi. Quand tu n'étais pas là, c'est moi qui m'occupais de lui, quand à quatre heures de l'après-midi il était affalé sur le sol du salon, c'est moi qui l'assistais et quand il ne te frappait pas, c'était sur moi qu'il portait la main. Je ne supportais plus de le voir dans notre famille tu sais maman. Si j'avais été plus fort, nous nous serions enfuit tous les deux, si j'avais été plus courageux, je t'aurais défendu plus tôt, et si j'avais été plus vieux, c'est moi qui serait parti travailler à ta place. Tu sais maman, quand je repense à tout cela, je me sens si désemparé. J'espère qu'un jour, tu me pardonneras l'impardonnable. Que ton esprit reposera en paix.

Je suis sincèrement désolé maman, je ne me suis jamais imaginé que tu pouvais l'aimer. Je ne pensais pas que tu le défendrais, que lorsque j'ai pointé ce pistolet sur lui, tu as fait barrière de ton corps pour sauver sa vie. Sa vie, ce n'était rien. Il n'avait pas de famille à part nous, il ne faisait rien d'elle, ne nous donnait aucun amour. Je ne comprends pas maman, je ne comprendrai jamais ton geste. Je n'avais que quatorze ans à l'époque, j'étais jeune et innocent, mais les circonstances ont fait que c'est toi, ma propre mère, que j'ai tué à bout portant, au lieu de ce déchet. Je le regrette tellement.

Après cela, tu sais maman, ton précieux Choi Bong Ki m'a envoyé en maison de redressement à Séoul, loin de lui. Je n'y suis pas resté longtemps tu sais, j'étais un enfant sage. Lorsque les autres garçons me frappais, je serrais les dents, je ne disais rien, je repensais aux moments où tu étais encore de ce monde et je me disais que c'était pour te protéger que je me prenais ces coups. Lorsque, dans les douches communes, les garçons plus âgés soulageaient leurs pulsions sexuelles en moi, je serrais également les dents, je repensais aux nuits blanches que je passais à t'écouter, toi et mon soit disant père de substitution. Après la maison de redressement, ce fut le foyer social. M'étant endurcit, je m'amusais à manipuler mes frères et soeurs. Je leur faisais faire ce que je voulais, c'est à ce moment-là je pense qu'est né ce nouveau moi. Je n'étais plus le tout gentil Owen, je le faisais juste paraitre pour avoir les autres de mon côté et être au centre des attentions. D'ailleurs, c'était plutôt réussis de ce côté là.

Avec la démocratisation d'internet, je pouvais y poster des photos de moi, de ma vie et tenir un blog comme tous les jeunes de mon âge. C'était quelque chose de très à la mode et c'est surtout ce qui m'a aidé à me propulser au sommet. Grâce à cela, j'ai été repéré par une agence de mannequina qui a ma majorité, lorsque le foyer me mit dehors, m'accueillit à bras ouverts. Au début, je faisais preuve de beaucoup de sérieux, mais tu sais, ce milieu n'est jamais très saint. Tu sais maman, si un jour j'avais su que je me rapprocherais plus de ton Choi Bong Ki que de mon père biologique, je serais parti avec toi. Mais j'ai l'impression que j'ai encore quelques choses à faire dans ce monde.

J'aurais voulu connaitre son nom tu sais maman, j'aurais voulu voir au moins une fois son visage. J'ai toujours cette question d'identité qui me trotte dans la tête, et savoir qu'il est un lord anglais ne m'avance pas à grand-chose. Tu sais, depuis que tu es partie, il est ma seule famille, je sais que si je pars à sa recherche sa nouvelle famille empathira, c'est pour cela que je reste en Corée. Mais un jour, j'aurais ma revanche, le jour où je serai devenu un grand de ce monde, je viendrai réclamer mon héritage, je sèmerai la zizanie dans son beau château en brique et il regrettera de nous avoir abandonné ici. Mais maintenant, je suis encore trop inexpérimenté et j'ai envie de profiter de ma liberté temps que je le peux. Mon séjour en maison de redressement peut avoir eu du bon, car maintenant, je me sens pousser des ailes, surtout quand des fashions victimes me reconnaissent dans la rue. Maman, ce n'est plus comme avant pour moi. Je vis mieux, je suis heureux, je ne me prends plus autant la tête car je ne m'attache plus aux gens, je n'ai plus de famille, juste des gens pour me servir.

Je pense t'avoir tout dit dans cette lettre maman. Sache que je t'aimerais toujours.

Adieu.

mon pseudo est truc et j'ai actuellement 20ans. je ne suis pas un alien, non non, je vis simplement en France et sur le forum je jouerai Lee Min Ki. ce compte est d'ailleurs mon premier j'ai connu le forum grâce à Teddy. je pense être présente environ 4/7 jours. quant à mon niveau de rp, je dois faire environ 800 mots en moyenne par rp, c'est pas mal hein ? le mot magique est ok, by doo.♥ et avant de terminer ma fiche, je rajouterai une dernière chose : cacahuète