(-16) Even better than a fairytale - Jeonah <3-



 
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 (-16) Even better than a fairytale - Jeonah <3-

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Ahn Pearl
Ahn Pearl

❖ wonderful pawns.
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MessageSujet: (-16) Even better than a fairytale - Jeonah <3-   (-16) Even better than a fairytale - Jeonah <3- EmptyDim 3 Juin - 19:07

    C’était un jour de pluie ; toutes les belles histoires se devaient de commencer ainsi. L’averse martelait l’asphalte depuis plusieurs heures déjà, et pourtant, il demeurait là, sous la tonnelle du jardin, le dos raide et le visage impassible. Le mauvais temps expliquait pourquoi ses cheveux étaient trempés, mais ses yeux rougis montraient que les pleurs des cieux étaient venus gonfler le torrent de ses larmes à lui. Qu’il avait l’air frêle et fragile dans ces vêtements de deuil ! Tu voulais le consoler, n’est-ce pas ? L’envie de passer l’un de tes petits bras autour de ses épaules tremblantes te dévorait. Te laissant emporter dans ton élan, tu aurais même pu déposer un timide baiser sur ces lèvres qui grelottaient de froid. Le cœur te battait fort alors que lentement, tu t’approchais. Tes ballerines roses s’enfonçaient dans la boue, Omma te réprimanderait sûrement – mais en cet instant, seule cette âme en peine comptait. Une branche craqua sous tes pas, tu t’arrêtas et levas les yeux. Vos regards se rencontrèrent pour la toute première fois. Pour la dernière aussi.

    « Hum, hum. Il était une fois… Il était une fois dans un pays très, trèèès lointain un jeune roi à qui l’avenir semblait promettre plein de grandes choses. La rumeur disait qu’il était doué – doué pour le dessin, pour la musique, pour TOUS les arts.
    « Yah… J-Je… Je suis pas… ‘fin, j’suis pas doué, moi… »
    « Shhh ! C’est comme ça que Choi Ahjummoni racontait. Et Choi ahjummoni a toujours raison, hein, HEIN ? »
    « Euh… ouais, j’suppose… »
    « Je disais donc le roi était doué, vraiment très doué. C’était même le plus fort du monde. On le voyait comme ça, parfait, et tout, et tout. Alors on se disait que les dieux eux-mêmes avaient dû lui offrir tous ces talents et leur protection. Et pourtant, un jour, un TERRIBLE danger vint peser sur lui. »
    « … un-un… un quoi ? Hey, je croyais que ça finissait bien ton truc… »
    « Fut-ce un redoutable monstre qui émergea des entrailles de la terre ? Ou un empereur vraiment trop jaloux qui lui envoya en secret des assassins masqués pour liquider celui qu’il enviait ? La légende ne le précise pas. »
    « Mais… »
    « Le fait est qu’il dût fuir. Fuir vraiment très loin, loin des siens et de sa patrie. Mais dans son exil, il n’était pas seul. Les sages du pays avaient ordonné qu’une petite servante le suive comme son ombre. Cette jeune esclave devrait se conformer à chaque ordre et caprice de son maître. S’il lui intimait de parler, elle parlerait. S’il lui intimait de se taire, elle se tairait. Il lui faudrait même se jeter du haut d’une falaise si tel était le bon plaisir de son souverain. Son rôle était de satisfaire son roi et de protéger son identité, et ce… même au péril de sa vie. »
    « … Mh… dis… mais c’est qu’un jeu, n’est-ce pas ? Tu feras pas réellement tout ce que je demande, hein ? Enfin, pas vraiment quoi… »
    « Il suffit de dire un vœu, et l’on verra ce qui se passera…Jeonah »


Pearl vérifia une nouvelle fois la température de l’eau, et une légère grimace passa furtivement sur les traits réguliers de son visage. Ce n’était pas encore ça, on devait encore un peu patienter. Il fallait en effet que le thermomètre affichât exactement 38,3 degrés. Pour quelle raison et dans quelle but ? Cela, la jeune fille l’ignorait. Mais telle était la règle qu’ils s’étaient fixée ; pour rien au monde, elle n’y aurait dérogé. Car toute cérémonie avait ces rites et ces pratiques auxquels on se conformait sans jamais rien questionner. C’était là que tout le mystère de la chose, toute sa magie trouvaient leur source. Il suffisait d’un doute, d’une hésitation, et le charme était rompu. Aussi, pour ne pas briser le sort, tout se devait-il d’être absolument parfait. Voilà pourquoi Pearl s’affairait avec tant de soin et de minutie depuis près d’une heure. Les manches de son chemisier retroussées, sa jupe remontée et nouée sur le côté, la demoiselle veillait à ce qu’aucun détail ne soit négligé. Comme à son habitude, elle avait commencé par fermer la porte à double tour avant de glisser la clé dans son décolleté ; au début, c’est-à-dire des années auparavant, cette précaution était des plus nécessaires tant Tae Hwan, sans doute gêné, cherchait à se dérober. Désormais, il ne s’agissait plus que d’un simple réflexe dont Pearl refusait de se débarrasser. Elle tenait en effet trop à ce que les choses se déroulent de la même sempiternelle façon pour changer. Ainsi, quand le verrou avait finalement claqué, venait toujours le temps de faire couler le bain. Le jet brûlant laissait de longues traces écarlates sur ses mains autrement si immaculées, mais peu importait. Pour le bien de son roi, Petite Ahn aurait été jusqu’à affronter les feux de l’enfer s’il le fallait. Et de la même manière, les épines des roses qu’elle avait cueillies un peu plus tôt dans le jardin ne l’effrayaient point. Sans se soucier de ses doigts qui s’y piquaient, elle s’appliquer à égrainer les pétales pourpres des fleurs. Les corolles formaient à la surface de l’eau un tapis nacarat, fluide et ondoyant. Ce jour-là, une goutte de sang s’y mêla. Pearl essuya discrètement son index blessé afin de ne pas éveiller les craintes de son souverain. Elle prit même la parole, espérant faire diversion.

« C’était une grosse journée, n’est-ce pas ? Trois contrôles, et ce professeur d’anglais qui vous retient au tableau… Vous devez être exténué. Je promets de ne rien faire pour vous fatiguer. Omma dit que c’est parce que je bavarde trop que je donne la migraine aux autres. Juré, je ne dirai rien, aucune bêtise. Mais vous me laisserez vous aider, n’est-ce pas ? Vous me demanderez tout ce que vous voudrez, nee ? Ces derniers temps, j’ai… j’ai l’impression que vous vous retenez. Vous… Vous ne me faites plus confiance ? »

Ses gestes se déployaient avec une extrême lenteur. Leur méticulosité expliquait partiellement ce fait. Mais Pearl devait avouer qu’elle se plaisait à ne rien hâter. Etonnament, depuis que les deux jeunes gens fréquentaient le même lycée, les moments qu’il leur arrivait de partager se faisaient de plus en plus rares. C’était un peu comme s’il la fuyait et cherchait à l’éviter. Il lui avait assuré qu’il ne s’agissait là que d’une fausse impression, mais malgré tout le crédit que la demoiselle lui accordait, l’anxiété demeurait. Elle voulait donc profiter de l’instant présent tant qu’il durait. De plus, elle sentait dans son dos, sur sa nuque le regard du jeune homme. Se savoir aussi intensément observée la ravissait, et son irrépressible envie de plaire et de satisfaire reprenait le dessus. Ses mouvements s’alanguissaient et gagnaient en sensualité ; de la flexion de son poignet gracile à sa manière de se pencher, dévoilant ainsi ses jambes nues dans toutes leurs longueur et blancheur… rien n’était anodin et tout devait attirer l’attention. Cela n’était pourtant pas entièrement calculé ; Pearl elle-même n’aurait su réellement dire ce qu’elle faisait. Les vapeurs qui se dégageaient du bain lui montaient à la tête et rendaient sa peau moite. Une fièvre diffuse brûlait son front. Tout l’air lui semblait chargé d’une délicieuse volupté à laquelle il aurait été si facile de s’abandonner.

« Jeo-Jeonah… ? »

La jeune fille se retourna finalement, un verre à pied et une bouteille de vin à la main. Un grand cru du Rhin, ‘emprunté’ à la cave de ses parents. Le liquide remplit bientôt d’une nappe de rubis la coupe de cristal que Pearl porta à ses lèvres avant de la tendre à Tae Hwan. En temps normal, un tel contact était strictement prohibé. Comment imaginer qu’un roi puisse daigner toucher ce qu’une humble roturière lui laissait ? Les règles du jeu le proscrivaient comme elles interdisaient à leurs regards de se croiser, à leurs mains de se frôler. Rien qu’effleurer son maître, ç’aurait déjà été le salir, le profaner. Pearl s’y refusait. Aussi se soumettait-elle sans broncher aux lois qu’elle avait elle-même énoncées. La tâche ne s’avérait pourtant pas toujours aisée. Sans des bras autour de sa taille, sans un corps contre le sien, la demoiselle se sentait comme à la dérive, vide et incomplète. Parfois, ses instincts l’emportaient, et ses doigts se tendaient pour aller courir dans les cheveux en bataille du jeune homme. Au début, elle s’était forcée à résister. Mais les années n’avaient pas tardé à user sa ténacité ; tous deux n’étaient pas encore au collège que l’idée de cette cérémonie. Elle avait prétendu que ce serait une preuve de fidélité et de transparence : une fois par mois, afin de montrer qu’il acceptait de tout lui confier et de ne rien lui cacher, le souverain se dévoilerait dans son plus simple appareil aux yeux de sa servante qui alors le laverait. . Le temps d’une soirée, toutes les barrières seraient levées. Pearl se souvenait encore du bond effrayé que Tae Hwan avait fait Gêné, il avait d’abord balbutié qu’il refusait. Mais se parant de sa moue la plus apitoyée, petite Ahn avait argué que ce manque de confiance en elle la vexait et il n’avait plus protesté. Depuis lors, ils n’avaient fait l’impasse sur aucune de ces cérémonies, y procédant avec un soin quasi religieux.

« Vous… Vous êtes fâché ? Est-ce quelque chose de mal que j’ai fait ? … Je peux me rattraper ; je veux me rattraper. Détendez-vous, nee ? Jeonah…. »

Même le déshabiller relevait de toute une liturgie. La veste d’uniforme était le premier vêtement à ôter ; Pearl la fit lentement glisser le long des épaules, puis des bras du jeune homme. Ses doigts vinrent ensuite la cravate, défaisant dans la foulée les premiers boutons du col de la chemise. Régler le sort des suivants était alors un jeu d’enfant. Mais les doigts de la demoiselle se figèrent un instant, alors que celle-ci esquissait un pas en arrière. L’expérience lui avait appris que c’était précisément ce moment que Tae Hwan exécrait. Cette fois encore, elle vit sa jugulaire palpiter et sa pomme d’Adam saillir comme une boule qu’il aurait eue en travers de la gorge. Il l’avait assez répété ; il n’appréciait guère qu’elle le voie ainsi dénudé. Consciente de l’embarras et de l’appréhension qu’il devait éprouver, Pearl se mordit légèrement la lèvre. Ses mains se remirent pourtant en mouvement et écartèrent les deux pans de tissu, découvrant ainsi le torse que tant d’habits cachaient. Et alors qu’elle redessinait le tracé des abdominaux, la demoiselle réprima tant bien que mal un sourire à la vue de cette beau qui rosissait sous la caresse de ses ongles. La chemise rejoignit prestement le carrelage de la salle de bain. Ce ne fut qu’alors qu’elle osa relever les yeux et chercher ceux de Tae Hwan.

« Jeonah… Vous me faites confiance, n’est-ce pas ? »
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Choi Tae Hwan
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MessageSujet: Re: (-16) Even better than a fairytale - Jeonah <3-   (-16) Even better than a fairytale - Jeonah <3- EmptyDim 3 Juin - 19:58

« Elle est jolie, Pearl. »
« Haan, Hae Mi te regardes, Tae. »
« Elle a un sourire d’enfer. »
« Mhm. J’préfère Pearl.. »
« Et Mi Rae ? »
« Pearl est plus jolie. » - « Pearl est mieux habillée. » - « Pearl, elle sait danser, vous savez ? »
« … Pearl c’pas ta voisine ? Tu l’as stalke pour dire tout ça, nan ? »
« Mais même pas… Mon père c’son jardinier, c’tout. »
« Oy, avoue que tu lui parles. »
« J’parles pas aux bourgeoises. »

C’est assez méchant. N’est-ce pas ainsi que votre jeu à commencer ?
C’est assez méchant. N’est-ce pas ainsi qu’elle a déterminé les règles ?
C’est assez méchant, mais n’as-tu pas le choix ?

Avec ses yeux noirs, elle te regarde d’un étrange air. Depuis déjà quelques jours, tu l’observes. On te le dit souvent, mais quand tu décides de regarder une femme – ou une fille, dans ce cas-ci, tu sembles réellement prendre gout à déstabiliser la jeune femme en face de toi. Tu souris tel un prédateur. Tu ris parfois, quand elle croise ton regard. C’est une manie chez toi de les rendre folle de toi, de leur sourire, de les scruter elles et leurs gestuelles précieuses. Si l’une d’elle repousse une mèche de cheveux derrière son oreille droite, cela veut dire que tu ne l’intéresse pas, pas du tout. Au contraire, quand elle, elle ne quitte pas ton regard, sourit et danse sur sa chaise, tu sais qu’au contraire, elle ; elle te veut juste pour toi, dans quelques heures, dans cette salle de bain, où elle ne fait que te laver le dos. Il n’y a… qu’elle pour réellement te satisfaire, et tu le sais.


Debout, face à elle, il reste pétrifié, telle une statue. Il échappe un léger rire. C’est de la torture que de la sentir près de lui ; c’est de la torture que de sentir ses doigts glissés sur sa peau. Il ferme les yeux et tente de se détendre, mais l’atmosphère est bien trop pesante, bien trop étouffante. Ses poumons se contractent difficilement dans sa cage thoracique. Son cœur ne cesse de battre plus fort au fils des secondes où les doigts de la jeune femme glissent sur la peau de sa poitrine. Il observe la chemise blanche échouée sur le sol, et un frisson secoue ses épaules. Il a envie de fuir, mais comment le peut-il alors qu’une si jolie vue s’offre à lui ? Pearl. C’est son nom. C’est ce nom qui raisonne dans son esprit chaque jour durant, et à chaque heure de cours où elle lève la main pour donner la bonne réponse au professeur. Pearl n’est pas douée. Pearl est loin d’être intelligente. Cependant, Tae Hwan est le premier à l’aider. Tae Hwan est le premier à lui apprendre comment on résout une équation, comment on réduit une fonction. Il est là pour elle depuis si longtemps qu’il a l’impression de lui appartenir, qu’il a l’impression qu’elle lui appartient. Frissonné, c’est la dernière chose qu’il désire faire en sa présence. Il s’agit comme d’un signe de faiblesse dans son esprit, un signe d’effets naturels face au sexe opposé – face à Ahn Pearl, la courtisane. Ainsi va votre jeu depuis des années, il les rapproche, les sépare, leur pose d’innombrables problèmes pour qu’ils adressent la parole à l’école. La règle numéro dix stipule très bien qu’aucune parole ne devra être prononcé par l’un des deux exilés en la présence d’humains, dans une foule ou un lieu simplement public. Aussi, cela devient-il complètement idiot et dur pour lui. Aussi, cela devient-il frustrant et décontenançant pour le petit prince de ne pas profiter de la courtisane qu’il a à ses pieds depuis des années. Quand son regard croise celui de Pearl, lors d’un cours d’Italien ou de Mathématiques, il ne cherche aucunement à le quitter, et elle non plus. C’est le seul contact qu’ils peuvent prétendre comme éventuellement naturel et possible. C’est le seul contact qu’ils peuvent se permettre sans en abuser d’avantage. Petit, ça l’amuse particulièrement, mais aujourd’hui, il n’a plus rien de drôle dans les bains qu’elle lui fait prendre, dans les balades en vélos qu’ils font sur les berges de la rivière, ou des soirées nocturnes dans sa chambre, alors qu’un pan de drap dépasse de sa fenêtre à elle – elle fait le mur pour lui, cette jolie courtisane.

« Oy, tu fais quoi ? E-encore un bain ? M-mais hier… »

Il ne riposte pas plus que cela. De toute manière, elle risque de se vexer s’il rétorque quelque chose et la repousse doucement. Est-ce plus dangereux d’aventurer son regard dans le décolleté de son chemisier ? Est-ce plus dangereux d’aventurer ses mains sur ses hanches sans avoir le contrôle de ses gestes pendant un milliard de secondes ? Il rit d’une voix rauque et gêné. Il n’est pas rare qu’il rougisse quand elle lui lave le dos. Il n’est pas rare qu’il manque de s’évanouir quand ses mains descendent bien trop bas, à son goût. En tant que roi, il peut refuser d’avantage de contact, mais il en est littéralement incapable quand il la découvre légèrement mouillée par le jet d’eau, sa jupe attachée et son chemisier à demi boutonnée.

« P-Pearl ? »

Il grimace. Il déteste balbutier en sa présence. Là encore c’est un peu un signe de faiblesse à son égard. Le roi a-t-il un faible pour sa courtisane ? A croire qu’une règle le lui interdit réellement. Tae Hwan ne se rappelle pas avoir énumérer ce genre d’interdiction, mais dans son esprit, il s’agit d’une évidence.

« Erm. Je… Jeonah aimerait… J-Jeonah a… »

Jeonah a réellement besoin d’apprendre à parler, sans nul doute. Jeonah a besoin d’apprendre à s’exprimer correctement sans regarder les courbes de la demoiselle face à lui. Jeonah a besoin de contrôler ses pulsions et ne pas remonter instinctivement le chemisier de la demoiselle. N’est-ce pas ce que Choi Tae Hwan, le Jeonah qu’elle nomme depuis quelques minutes, fait ? Ses doigts s’enfoncent dans le tissu blanc et celui-ci glisse sous son pouce, qui s’aventure déjà sous le tissu noir de sa jupe, cherchant la douceur de la dentelle et du satin de son sous-vêtement. Il sait qu’aujourd’hui, elle porte l’ensemble rouge qu’ils ont acheté il y a quelques semaines. Il l’adore, cet ensemble. Il aimerait le voir de plus près, mais n’est-ce pas indécent de vouloir déshabiller une jeune femme aussi fragile qu’elle ? N’est-ce pas horrible, aussi, de le tenter ainsi ? Un froncement de sourcils se dessine sur son visage, et il soupire doucement. Tae Hwan est frustré. Cette situation le décontenance. Cette situation le ridiculise. Il se sent « roi », de temps à autre, et prend trop part à ce jeu « ridicule » qu’il dit aujourd’hui. Ne prend-t-il pourtant pas goût à ce « stupide » jeu ? Sa main droite déboutonne déjà un bouton, deux, trois, peut-être que le quatrième aussi lui permet de dévoiler un peu plus la douceur de sa peau et la peau laiteuse de ses formes.

« Mhm. Jeonah aimerait en voir d’avantage. »

Il a tellement l’air d’un pervers qu’il rougit légèrement et recule d’un ou deux pas, mais ses mains posées sur ses épaules le ramènent contre elle sans qu’il ne puisse riposter. Ses mains s’échouent sur ses hanches complètement dévoilé et un sourire se dessine déjà sur ses lèvres. Jeonah semble heureux de la place qu’il a aujourd’hui. Jeonah ne semble pas vouloir lâcher sa proie. Il hésite légèrement. C’est peut-être insensé, c’est peut-être contre nature, c’est peut-être… Mais il veut. Il rougit. Il tremble. Il se sent stupide, mais… mais il le dit :

« Je… Je vous veux. »
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