annyeong, mon petit nom est baek sarah et je suis né(e) le 4 Juillet 1993 à New York ce qui fait que j'ai 18 ans. vous voulez savoir quoi d'autre ? mon orientation sexuelle ? c'est un peu indiscret ça, mais si vous y tenez tant.. je suis hétérosexuelle et fier(e) de l'être ! d'ailleurs mon cœur est libre. dans la vie je suis en 1ère année d'Histoire, ça t'impressionne hein ? au sein de la vie seoulite, j'aimerais être slogger. ah et, avant que j'oublie. je suis un personnage inventé.

Je suis venue au monde le 4 Juillet 1993 sous les feux d’artifice de la fête de l’indépendance, à New-York. Une belle nuit d’été où j’avais pointé le bout de mon nez. Il était 22h quand je poussai mon premier cri aigu. « c’est une fille. » car oui, mes parents voulaient à tout prix garder la surprise sur le sexe du bébé que j’étais. Et quand ils entendirent qu’il s’agissait d’une fille, ils furent tellement heureux que mon père n’avait plus jamais voulu me quitter des yeux. Pareil pour ma mère.

Par chance, j’avais tout pour être heureuse. Je vivais dans un milieu aisé, mon père était un homme riche et puissant qui semblait déjà avoir planifié l’avenir de mes grands-frères, Neil et Dominic, des jumeaux âgés de 3 ans de plus que moi. Quant à moi, Papa me répétait sans cesse que j’étais promise à un bel avenir, que j’étais dotée d’une intelligence dont il ignorait l’origine. Il riait souvent quand il me disait ça, mais moi, je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire. En fait, j’ai bien plus grandi avec Maman qui m’avait appris les choses de filles. Les robes, les chouchous, les bijoux, tout ça, tout ça, c’était toujours pareil. Toujours porter l’uniforme de mon école privée située à Manhattan ; une jupe bien plissée et un chemisier blanc, ainsi que des chaussettes montantes jusqu’à mes genoux. J’en avais marre de ce train-train habituel. Maman me répétait que je devais toujours être bien habillée et bien coiffée pour montrer que je venais d’un milieu aisé, que je n’étais pas un souillon. Et pourquoi ? Il n’y avait pas de raisons à cela. J’étais juste une image de plus pour la famille. Montrer qu’on est des gens ordonnés, bien élevés, c’était ça mon enfance. Pour aller avec ça, Maman disait que je devais faire une activité extra-scolaire, comme par exemple de la danse, un sport de fille. Pour une fois, elle m’avait laissé le choix entre danse classique ou équitation, et j’avais choisi la danse classique. Je ne savais pas trop ce que ça allait donner, mais il me suffit de quelques essais pour comprendre que j’avais fait le bon choix. Parce qu’une fois que j’enfilais ma paire de pointes et ma tenue noire, je devenais quelqu’un d’autre. Je m’exprimais, je me laissais emporter par la musique, et je me sentais tellement moi, que j’ai commencé à ne plus pouvoir me passer de la danse classique. Plus jamais. J’avais 5 ans quand je découvris ma véritable passion. J’étais jeune, et j’avais eu de la chance, mais Papa répétait que ce n’était pas un métier d’avenir, que je méritais mieux que ça.

Les années passèrent, 5 ans après exactement, le monde changea. Plus de soleil, que de la pluie, ou du moins dans mes pensées. Mon monde n’était plus celui du cygne blanc dans le Lac des Cygnes, non. J’étais devenue le cygne noir dès le moment où j’entendis ma mère hurler de douleur. Mon sang ne fit qu’un tour. J’étais enfermée dans ma chambre, habillée pour l’anniversaire de mes frères et prête à partir, quand j’entendis les cris de détresse et les larmes de ma mère. J’ouvris la porte et rejoignis aussitôt le salon, où je trouvai mes deux frères assis. C'était qui tous ces gens d'abord? Pourquoi avaient-ils cette fausse tristesse sur leur visage? Pourquoi ils serraient ma mère dans leur bras? Et pourquoi sentais-je qu'une tragédie venait de se produire? « Papa est mort ». Comment ça, Papa est mort ? Papa n’existe plus ? Je ne comprenais plus trop grand-chose à la vie, moi. Je le croyais invulnérable alors qu'en fait, il est parti dans un accident de voiture. J’avais juste compris que je ne reverrais plus mon père et qu'importe ce que la nature nous donne, elle nous le reprendra toujours. Ephémère comme un papillon, telle était la vision de mon défunt père. Je réalisais que tout ça, c’était terminé. Sa voix, sa présence, ses bras protecteurs quand il me soulevait du sol lors de mes gros chagrins. Tout ça avait pris fin ce 18 Mai, un jour que je n’oublierai jamais. A ce moment précis, je ne pleurais pas, j’étais peut-être trop choquée pour réaliser ce qui venait réellement de se produire. Mais instinctivement, j’étais allée vers mes grands-frères et j’avais posé ma main sur la joue de Neil, sur laquelle venait de couler une larme. Je n’aimais pas du tout ça. Mes frères n’avaient jamais montré un signe de faiblesse avant, et ce jour-là, j’étais comme face à cette déchirure, cette faille qui restera toujours ouverte en eux. Neil m’avait serré contre lui très fort, et j’étais ensuite allée sur les genoux de Dominic, qui m’avait par la suite étreint, comme Neil. Et c’est ainsi que s’était achevée ma journée, je m’étais endormie sur mes frères et quelques jours après, nous enterrâmes notre défunt père.

La vie continua, sans lui, et j’avais été absente un long moment à mes cours de danse. Je n’arrivais pas à oublier mon père, je ne cessais de pleurer toute seule dans ma chambre quand je repensais à lui. J’entamai une période très sombre de ma vie, j’échouais à l’école, je n’arrivais pas à remonter. Je trébuchais souvent lors de mes enchaînements en danse, et quand je tombais, il m’était impossible de me relever. Prenez ça en tant que métaphore car, à la danse comme dans la vie, je n’arrivais pas à remonter la pente, je n’arrivais pas à me sortir de là. Pourtant, seule, je ne sais par quel miracle, j’y étais arrivée. Et ce n’est pas le départ de mes frères qui m’aida pour autant. Ils quittèrent les Etats-Unis pour la Corée du Sud, pays d'où je tenais la moitié de mes origines. Les études, ils disaient. Les études… et moi alors ? je passais après, visiblement. J’étais coincée à New-York avec ma mère semi-dépressive qui s'était réfugiée dans le christianisme; elle allait à l'église tous les Dimanche, elle me faisait porter des croix. Ca faisait beaucoup pour moi mais plus les jours passaient, moins j’étais à la maison. Je passais la moitié de mes journées à la salle de danse, je m’entraînais seule, je m’acharnais. Tellement que j’avais réussi à décrocher le premier rôle dans le ballet Coppélia. Mais c’est à cette période que je dérapai. Je me forgeai une personnalité assez particulière. J’étais devenue une fille singulière, passive, étrange, mais toujours généreuse. Je ne souriais plus, je ne laissais pas grand monde m’approcher, sauf un… Warren, ce garçon qui était dans mon école et que j’avais laissé m’approcher jusqu’à coucher avec lui. C’était mon premier copain et j’étais bien avec lui. Mais en dehors de lui, je n’avais pas de dialogue avec les gens. Je ne parlais à personne, si on venait vers moi, je répondais rarement. Ma mère voulait m’envoyer voir un psychologue mais rien ne fit, le psychologue lui certifia même que je n’avais aucun problème mental et, qu’en plus de ça, j’étais en fait surdouée. Avec un Q.I supérieur à 135. Il disait que j’étais un génie, et automatiquement, je repensai à mon père quand il m'appelait son "petit génie".. Un petit génie qui avait finalement posé tout son intérêt à l'Histoire de l'Asie. J'étais une mordue d'Histoire. Je voulais tout savoir, alors, quelques mois plus tard, quand je reçus une brochure, la même que mes frères, celle de la Yonsei Academy, qui proposait un cursus Histoire, je compris que c'était ma chance à saisir. Ma chance pour revoir mes frères après des années de séparation. Il me restait encore quelques mois à passer à New-York avant mon grand départ pour Séoul, alors j’en profitais pour les passer avec ma mère, qui avait trouvé un homme. Rien de bien sérieux, me disait-elle. J’étais indifférente à la présence de cet homme, la seule sensation qu’il me procurait, c’était du réconfort : ma mère ne serait pas seule pour les fêtes de fin d’années. Aucun rapport je sais. Désolée.

Aujourd’hui, j’ai fait ma rentrée à Yonsei et me suis installée à Séoul. Je prends mes marques tout doucement, mais c’est compliqué. A vrai dire, je suis encore à la mode new-yorkaise et j’ai du mal à me faire au monde coréen. Je continue la danse classique, bien que les études me bouffent pas mal de mon temps. Et sinon… Les gens de ma classe me traitent comme un extra-terrestre. Ils me traitent « d’intello ». Et franchement ? J’en ai strictement rien à faire de ce qu’ils pensent. Oui, je suis dans mon monde, et je l’assume. Et tant pis si personne ne peut le comprendre. Je finirai ma vie seule comme une grande.

mon pseudo est Yankee et j'ai actuellement 19 ans. je ne suis pas un alien, non non, je vis simplement enrégion PACA (Gap) et sur le forum je jouerai Bang Min Ah. ce compte est d'ailleurs mon premier j'ai connu le forum par mon frère. je pense être présent(e) environ tous les jours. quant à mon niveau de rp, je dois faire environ 800 mots en moyenne par rp, c'est pas mal hein ? le mot magique est until the end of time et avant de terminer ma fiche, je rajouterai une dernière chose : le design est vraiment beau