annyeong, mon petit nom est baek neil et je suis né(e) le 18 mai 1990 à New York ce qui fait que j'ai 21 ans. vous voulez savoir quoi d'autre ? mon orientation sexuelle ? c'est un peu indiscret ça, mais si vous y tenez tant.. je suis hétérosexuel et fier(e) de l'être ! d'ailleurs mon cœur est libre. dans la vie je suis étudiant en quatrième année en économie & commerce, ça t'impressionne hein ? au sein de la vie seoulite, j'aimerais être troublemaker. ah et, avant que j'oublie. je suis un personnage inventé.

La neige tombait drue et recouvrait la ville d'un épais manteau blanc, balayé par les caprices du vent. Dans le ciel, les nuages cachaient l'astre argenté ainsi que les étoiles scintillantes. Les lampadaires dispensaient une lumière blafarde qui donnait à la nuit et à la cité un aspect fantomatique et inquiétant. Certains courageux marchaient d'un pas vif dans les larges rues, malgré l'heure tardive et la froideur persistante, l'écharpe enroulée autour du cou et le bonnet enfoncé sur les oreilles. Les enseignes lumineuses apportaient une touche de couleur dans cette étendue blanche : le mauvais temps n'empêchait pas les affaires de continuer.

Quelque part dans New York, dans une clinique privée et coûteuse, un couple. Une jeune femme était allongée, confortablement installée et la tête légèrement relevée. A côté d'elle, un homme à peine plus âgé qu'elle lui tenait la main et lui adressait quelques paroles encourageantes. Autour d'eux, un médecin et des infirmières s'agitaient en tout sens. Une mince couche de sueur recouvrait la peau de la patiente mais elle souriait, satisfaite. Le docteur s'approcha d'elle et lui adressa ses meilleurs compliments, dévoilant alors deux petites têtes recouvertes d'un fin duvet brun. Deux jumeaux, identiques et en bonne santé. Il les déposa dans les bras tendus de la mère et suivant son instinct, elle leur offrit le sein. Les deux petits garçons tétèrent automatiquement, comme si un besoin vital les poussait à faire quelque chose qu'il n'avait jamais appris. La nature réservait bien des surprises …

Dix ans plus tard.
Deux jeunes garçons entrèrent côte à côte dans leur nouvelle école où ils venaient d'être inscrits par leurs parents. Un lien particulier semblait les unir, comme si sans même se regarder, chacun savait parfaitement ce que faisait l'autre. Leurs mouvements avaient la même grâce, leur visage la même beauté légèrement sauvage, leurs cheveux la même coupe négligée, leurs pas la même portée. Ils agissaient presque tous les deux en même temps, se recoiffant à la même seconde ou mettant les mains dans les poches comme si un seul homme les avait guidés. Cette symbiose avait quelque chose d'étrange pour ceux qui les observaient, peu habitués à voir une synchronisation pareille. C'était une âme séparée dans deux corps.

L'un d'eux, malgré la température assez clémente pour ce mois de septembre (et de rentrée), portait un bonnet noir qui maintenait ses cheveux, sombres comme l'ébène, et descendait juste au dessus de ses yeux bleus glacials. Quelques mèches tombaient devant son visage sans qu'il ne cherchât à les enlever. Il avait, dans sa façon de se tenir, une assurance non feinte qui imposait un certain respect dès qu'on le voyait. Ses habits noirs, de marque mais respectant l'uniforme classique de l'école, ne trompaient pas : il venait d'une famille riche. Son frère, quant à lui, n'était pas en reste. Quelques jeunes filles gloussèrent à leur passage, chuchotant entre elles et établissant quelques plans et défis, pour savoir qui serait la première à approcher ces deux beautés. Les garçons les regardaient, envieux. Tous venaient d'une famille qui possédait les moyens de leur payer la scolarité dans cette école plutôt prestigieuse, mais tous n'avait pas classe innée.

Neil, ainsi que se nommait l'un des jumeaux, gardait une main dans la poche de son jean et tenait son cartable dans l'autre. Son regard passait sur la cour, l'établissement en lui-même et les étudiants sans jamais s'arrêter, comme s'il ne leur prêtait qu'une vague attention. Son visage était fermé, impassible. Aucune expression ne venait perturber les traits fins de son visage. Il n'adressa aucun sourire, aucun hochement de tête discret, aucune marque d'attention quelconque. On aurait dit une statue de glace, prisonnière de son propre monde sans que le réel ne vienne interférer dans le sien. Mais sous ses airs de blasé fini, il observait, notait, remarquait, examinait. Ses yeux ne laissaient rien passer.

La cloche sonna, annonçant le début de cette année scolaire. Un nouveau départ, encore. Les deux frères auraient parfaitement pu prendre des cours à domicile mais leurs parents préféraient qu'ils apprennent à « vivre en société », comme ils se plaisaient à dire. Cette société où les apparences primaient, où le mensonge gouvernait et où la tromperie était reine. Ce monde falsifié. Ils devaient y trouver leur place et grimper les échelons : c'était leur unique but.

Comme chaque année, dans chaque établissement où ils avaient pu se trouver, les deux frères se retrouvaient ensemble. Cela ne les gênait pas, ils étaient habitués. L'appel. Le moment où les noms étaient révélés, les histoires de famille dévoilées. Les véritables identités exposées. Baek Neil. Baek Dominic. Les jumeaux n'avaient jamais su pourquoi leur mère avait décidé de les appeler ainsi. Était-ce en rapport avec quelque souvenir ? Ils n'en savaient rien.

Les têtes se tournèrent vers eux, les regards se firent encore plus jaloux. Les filles étaient encore plus décidées à mettre la première la main dessus. Quelle naïveté. Ces étudiants avaient beau venir de familles très aisées, ils n'étaient que la plèbe à côté des Baek. Enfin, c'était ce que leur avait seriné encore et encore les parents des jumeaux. La méthode Baek, ou comment créer des adolescents arrogants, égoïstes et sûrs de leurs droits. Heureusement que la nature les avait aidés. Neil les ignora simplement, ses yeux fixés sur l'extérieur. C'était dehors qu'il avait envie d'être, pas dans ces salles de classe où planaient de désagréables odeurs de transpiration, où d'innombrables élèves s'étaient ennuyés et endormis, où les professeurs essayaient tant bien que mal de se faire respecter. Il n'avait pas envie d'apprendre. Il y avait mieux à faire.

Le cours de présentation de l'école avait à peine commencé que Neil se leva et sortit, sans un regard à l'enseignant éberlue. Jared, qui avait bien sentit la nouvelle idée de son frère, s'était levé en même temps que lui et c'est côte à côte qu'ils passèrent la porte. Ils marchaient le dos droit, fiers. En quelques minutes, ils étaient tous les deux dehors, sentant sur les endroits de leur peau dénudée la douce caresse du vent. Neil s'installa sur une barrière, les mains dans les poches et les pieds appuyés sur la barre du dessous pour se maintenir en équilibre. Dominic le regarda et sourit. Son visage était plus expressif que celui de son jumeau, plus amical peut-être. Comme s'il essayait d'atténuer par sa présence et son apparente sympathie la froideur qui émanait de sa moitié.

« Encore … Mère va crier quand elle apprendra ça. Tu ne peux décidément pas t'en empêcher, hein. »
« Rien ne t'oblige à me suivre, Dominic. »

Pas un mot de reconnaissance, pas un infime remerciement. Il était comme ça, Neil. Impulsif sans le montrer, prenant ses décisions sur des coups de tête et les réalisant sans avoir le temps de changer d'avis. C'était en partie à cause de ça que lui et son frère changeaient annuellement d'établissement. Les proviseurs, malgré le statut élevé de leurs interlocuteurs, ne supportaient pas que l'on vienne troubler la paix de leur école. Cela « portait préjudice à la scolarité des autres élèves, qui n'aspiraient qu'à travailler et avoir un avenir. » Personne n'y croyait, pas plus ceux qui entendaient ses paroles que celui qui les prononçait. Mais tout le monde faisait comme si, pour la forme. Mensonge, hypocrisie, tromperie. C'était les bases de ce monde de corrompus.

Trois ans plus tard.
Treize ans … C'est jeune, pour perdre la moitié de sa famille. Trop jeune. Le jour de son anniversaire, en plus. Une tragédie. C'est ce qu'ils répétaient tous. Un malheur incommensurable. Une perte dramatique. Que des mots sans sentiments. Neil ne les écoutait pas. Son visage d'habitude inexpressif était comme … vide. Pire que s'il n'y avait eu aucune expression, aucun sentiment passant à travers ses yeux. Ces derniers passaient sur les gens qui venaient présenter leurs condoléances comme ils le faisaient toujours, sans s'arrêter. Observant, examinant, jaugeant. Ils voyaient tout, cette cupidité des hommes du grand monde, cette jalousie des femmes devant la grandeur de Madame Baek. Quelles idiotes, quels idiots.

Assis sur un canapé de cuir noir, la tête posée sur sa paume, Neil regardait les gens passer. Il ne les écoutait pas, les ignorait comme s'il n'était pas là. Les murmures qu'il entendait vaguement n'étaient qu'un bruit de fond un peu gênant. Dans sa tête, tournait en boucle ce que les témoins lui avaient rapporté. Un banal accident de voiture, comme il s'en produit tous les jours dans le monde. Des gens qui roulent trop vite. La pluie. Un camion qui perd le contrôle. La collision. La mort au bout du chemin. Du rouge, du sang. De partout. Des cris, des pleurs. Du verre aussi brisé que les corps, que les cœurs.

Tout ça pour un anniversaire surprise, une petite fête. Ses parents avaient voulu faire quelque chose de grandiose, encore mieux que les fois précédentes. Sa mère l'avait d'abord emmené et son père. Mais il n'était jamais arrivés. Et la fête était devenue une soirée funéraire. Quelle tristesse. Neil avait l'impression d'avoir perdu la moitié de son être. Il ressentait le vide comme s'il était mort lui-même, comme si toute sa raison de vivre avait disparu. Enfin, presque toute.

Une fillette s'approcha de lui d'un pas dansant et se posa sur ses genoux, le regardant sans comprendre. Elle tendit la main et posa ses doigts fins contre la joue de son frère. Baek Sarah, sept ans, ne comprenait pas. Elle n'avait jamais vu son frère dans cet état là. Les larmes coulaient sur ses joues. Pourquoi ? Pourquoi craquait-il maintenant, lui qui était si fort ? Lui qui l'avait toujours protégée malgré son air presque trop neutre pour être vrai. C'était trop … étrange. Il l'attrapa et la serra contre lui, se souciant guère des regards qu'on lui lançait. Il n'avait que faire de la fausse pitié des gens.

Peu à peu, la colère envahit son cœur. Son père l'avait salement abandonné. Il l'avait laissé seul, avec sa mère et sa sœur. Neil et Dominic étaient les seuls « hommes » de la maison. Un nouveau poids vint s'abattre sur ses épaules. Il n'avait jamais pensé aux responsabilités. Il n'était pas fait pour ça. Il n'aimait pas rester assis derrière un bureau, à diriger des gens ou écouter des professeurs. Il voulait de l'action, du vif. De l'adrénaline. Il se savait injuste pourtant. Il n'avait pas fait exprès de partir. Il n'avait sans doute jamais voulu finir leur vie ainsi. Mais les conséquences étaient bien définies. Il était seul.

Les années passèrent doucement. Sa sœur grandit et il finit par se réfugier dans le sexe. Comme s'il essayait de combler un manque d'affection trop grand, un vide de son âme qui ne guérirait jamais. Son aura d'insaisissable le rendait d'autant plus attirant et il n'avait aucun mal à mettre une fille dans son lit. Il s'en souciait peu. Sa mère, contre toute attente, se convertit en fervente chrétienne. Neil commença à détester Dieu qui lui prenait sa mère. Il détestait déjà le rouge, qui lui rappelait par trop le sang. Il haïssait sa date de naissance, ce jour maudit où il avait perdu son père. Où il avait pleuré pour la première fois de sa vie. Et pourtant, pour ses quinze ans, il se fit faire un piercing. Une croix, comme celle de Jésus. Pour provoquer ? Ou pour dire qu'il gardait un œil sur Dieu ? Il ne le savait pas réellement lui-même. Fidèle à lui-même, il continuait de changer d'établissement tous les ans, sans jamais pouvoir se fixer. Il n'aimait jamais les professeurs et sa mère désespérait de le voir reprendre un jour l'entreprise familiale. Qu'importe, il s'en moquait. Il n'avait pas besoin de ça et ils étaient assez riches pour vivre parfaitement jusqu'à leur mort.

Puis vint le jour de ses dix-huit ans. Vint l'année où la brochure de l'université de Yonsei arriva. Ça sonnait bien, dessus. On aurait dit l'école parfaite, Et puis … Neil avait essayé un nombre incalculable d'écoles. Pourquoi pas une autre, encore ? Sans hésiter, sa mère envoya son dossier d'inscription. La réponse ne se fit pas attendre. Le jeune homme rentrerait en première année à Yonsei, en tant qu'externe. Et dans son âme, logeait sa rancœur contre son frère. Et son amour pour sa sœur.. Oh et une dernière chose.. La drogue c'est sa meilleure amie.

mon pseudo est azerty. et j'ai actuellement 9999999999 ans. je ne suis pas un alien, non non, je vis simplement en australie et sur le forum je jouerai kim him chan. ce compte est d'ailleurs mon premier j'ai connu le forum sur google. je pense être présent(e) environ cinq jours sur sept. quant à mon niveau de rp, je dois faire environ 2500 ( ça dépend ) mots en moyenne par rp, c'est pas mal hein ? le mot magique est ok, by doo.♥ et avant de terminer ma fiche, je rajouterai une dernière chose : Jeremiah is dead ;o;