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| ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. | |
| Auteur | Message |
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Bang Leony ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
Ϟ messages postés : 205 Ϟ live in seoul since : 01/03/2012
| Sujet: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Dim 1 Avr - 0:13 | |
| CLOSE YOUR EYES & CRY LIKE A WOLF WOA.
Une cigarette fumait encore dans le cendrier du salon, une atmosphère de lassitude, d'ennui y régnait. La tête en arrière, à moitié affalé sur grand sofa en cuir blanc, le jeune argentino-coréen fixait un point fixe, flou, qui n'avait pas particulièrement d'emplacement. Il était un peu perdu dans ses pensées. Devait-il faire une trêve dans cette vie un peu trop risquée ? Il savait bien qu'il mettait, malgré lui, ses proches en danger. Il s'était toujours refusé de les mêler à ça, et pourtant, il était tellement dans la merde au jour d'aujourd'hui, qu'il n'avait malheureusement pas les moyens de fuir : il devait assumer ses conneries quoi qu'il lui en coûte. C'était juste pas n'importe qu'elle conneries, c'était des conneries d'adulte qu'il devait gérer par lui même, puisqu'il se les étaient crées. Les White Tigers ? Plus il y pensait plus ça devenait une idée stupide. En même temps, il ne les avait pas vraiment crées volontairement, on l'y avait poussé et il n'avait fait qu'accepter, ce n'était pas tout à fait pareil. Avant c'était facile. Avant il n'y avait personne qui l'aimait, même en temps que frère. Maintenant, il y a Dawn. Maintenant, il ne voulait plus la mettre en danger. Arrêter ? Il ne pourrait pas... Mais lui dire la vérité en espérant qu'elle s'éloigne au maximum de lui pour qu'on ne la retrouve jamais : même s'il ne le voulait pas, il devait l'envisager. Il se mordait la lèvre inférieure.Puis honnêtement, il était arrivé à un stade où il ne pouvait plus lui nier, il avait tellement envie de lui dire. Lui dire à quel point elle l'attirait, à quel point il voulait être un peu plus qu'un frère pour elle... Elle l'avait comme ensorcelé, son esprit ne lui répondait plus, comme s'il lui appartenait déjà. Ce genre de chose, ça ne lui était pas arrivé souvent dans le passé, pour ne pas dire pas du tout, jamais ! Et puis de toute façon, même s'il ne le voulait pas, il comptait bien la garder près de lui, et s'il fallait lui mentir en se faisant passer pour son frère : il l'aurait bien évidemment fait. Comparable à une vraie drogue, quand on commençait à la côtoyer, on s'y attachait presque automatiquement, si qu'on ne pouvais plus s'en passer. C'était vrai qu'au début, il était très agacé par son comportement, il voulait qu'elle l'oublie, qu'elle arrêtait de le coller pour qu'il puisse continuer sa vie misérable comme elle était. Mais finalement, avec le temps, les habitudes s'étaient alors installées. Désormais, il n'imaginait plus une seule journée sans sa Dawn, sa soi-disant petite sœur comme elle le prétendait si bien. Elle était là tous les jours, c'était limite pas s'ils vivaient ensemble tous les deux : et ça ne le dérangeait absolument pas, tout comme ces nombreuses crises de jalousie, en fait : il adorait ça. Il avait l'impression un bref instant que ses ressentis étaient réciproques. Même s'il ne pouvait pas poser de mots sur ses sentiments là, il savait que c'était bien plus que de l'amitié, ou même de la fraternité. Il y avait du désir là dessous – et certainement pas uniquement du sexe. Leony, pour une fois dans sa vie, avait de l'estime et du respect pour une jeune fille, même s'il n'était pas un violeur, ni un proxénète, il se fichait un peu de la gente féminine, toujours très machiste dans ses propos et ses principes. En fait, le jeune homme n'avait jamais respecté à ce point une autre fille que Dawn, sans la comparer à sa mère... C'était une première expérience assez douloureuse, parce qu'elle ne voyait pas qu'il en souffrait. Surtout quand elle en jouait & qu'elle le provoquait pour le mettre mal à l'aise. Il le vivait plutôt mal, oui. Il sentait alors son téléphone vibrer contre le verre de la table, il se redressait à peine pour s'en saisir. Fatigué, le téléphone était si loin... Et pourtant la table basse n'était qu'à quelques dizaines de centimètres de son corps. Il plissait les yeux, c'était justement Dawn. Ça lui arrivait souvent, de penser à elle ; ça devait être si fort qu'elle le ressentait et qu'aussitôt elle lui envoyait un beau texto tout mignon. Non, je rigole. Même par messagerie, ils avaient pour habitude de se provoquer, de faire des sous-entendus... Mais aujourd'hui quelque chose clochait. Il se redressait de son canapé, relisant alors plusieurs fois le même message. Qu'est-ce qui se passait ? « J'arrive. J'ai à te parler, Leony. » C'était employé sur un ton si froid, si sec... Et ça, il l'avait tout de suite remarqué, quelque chose clochait, sa petite sœur n'était pas comme ça. Il imaginait le pire, il essayait de se remémorer les choses qu'il aurait pu faire et qui aurait pu déplaire fortement à la jeune femme. Rien ne lui venait à l'esprit... Oh ! Son corps commençait à trembler. Et si elle avait découvert qui il était vraiment ? Si elle avait découvert qu'il était le chef des White Tigers ? Il savait qu'elle lui en voudrait, elle serait tellement déçue. Si elle partait, Leony ne s'en remettrais pas, c'était sûr. Avait-il peur, où c'était le stress qui provoquait cette boule dans son abdomen ? Pourquoi ? Il se le demandait bien, son esprit était torturé, elle voudrait sans doute lui parler de quelque chose de sensible pour elle.Voir ses larmes, il ne le supporterais pas. Devrait-il encore lui mentir un peu plus pour la garder près de lui, lui dire toute la vérité, ou peut-être simplement ne devait-il pas lui répondre. Le silence est parfois plus fort que des mots. De toute façon, peut-importe... Bordel Leony, tu penses trop : la voilà qui arrive ! Il se redressait en entendant la sonnette de la porte d'entrée. Il se hâtait d'ouvrir la porte, si ça devait mal se passer, eh bien que ça se passe vite ! Il n'avait jamais connu de personnes de ce genre avant elle, tous le monde lui tournait le dos depuis sa plus tendre enfance, et elle, une pauvre fille banale et pourtant si exceptionnelle aux yeux du plus âgé, avait forcé un passage dans sa vie, y avait laissé ses marques et son odeur, y marquant son territoire comme jamais. C'était pour ainsi dire sa petite source de bohneur. Elle arrivait toujours à le faire rire, le faire sourire et même à le conforter. Elle n'avait jamais rien su de ce qu'il faisait,disons comme travail... Il ne voulait pas que cela se termine, il voulait finalement la garder pour lui. Être égoïste : pour une fois dans sa misérable vie, il estimait bien en avoir le droit aujourd'hui... Mais il ne voulait pas que ça dure longtemps, il devait lui dire la vérité, toute la vérité quitte à se faire gifler une bonne fois pour toute. Elle avait le don de lui remettre tout le contenu de son crâne à l'envers, et le pire c'est qu'il ne contrôlait absolument rien. Encore une fois... Pourquoi ? Avec tout ça, il se rappelait alors qu'il était devant la jeune fille. Un froid horrible était entre eux, elle ne le regardait même pas, elle ne lui sautait pas au cou, rien. Il sentait ce pincement au coeur. Décidément, qu'est-ce que c'était que ça...? « D-Dawn ? Qu'est-ce que tu... » finit-il par lâcher, visiblement inquiet. Elle entrait alors dans l'appartement, il la laisserait faire ce qu'elle veut. Peut-importe; il la suivait du regard, jusqu'au salon avant de s'asseoir à ses côtés pour l'écouter. Elle avait l'air mal en point. Et ça le gênait.
Le salon à présent n'était plus si vide qu'il y a dix minutes, mais l'état d'esprit n'y était plus le même. Il était pressé de la voir se pointer chez lui, pour comme à leur habitudes, manger ensemble et, honnêtement, se chercher des noises. Les habitudes, ça vous fait souffrir. C'était bien ce que se disait Leony. Une fois qu'on les perds, impossible de s'en remettre ; c'était ce qu'on appelait un manque. N'hâtons pas les choses, elle n'avait encore rien dit. Il la regardait, comme souvent, détaillant son visage pour essayer de savoir ses émotions. Même s'il le voulait, tout ce qu'il pouvait voir c'était de la colère, mêlé à de la tristesse, de l'inquiétude, et de l’appréhension... Il n'aimait pas ça. Mais pas du tout. Il n'était pas du genre à avoir des remords, encore moins sans raisons ; mais le simple fait de la voir ainsi le faisait culpabiliser, pour une raison inconnue... Bordel Leony, mais qu'est-ce que t'as encore fait ? Il faisait décidément froid dans ce salon : pire que le pôle nord, c'est le cas de le dire ! Il savait presque naturellement qu'il allait, au fond d'elle, la décevoir... Pouvait-elle seulement le comprendre ? C'était difficile à déterminer.
Dernière édition par Bang Leony le Mer 25 Avr - 9:19, édité 12 fois |
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Bang Dawn ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Dim 1 Avr - 2:32 | |
| tenue de l'enquiquineuse.elle ne croyait pas au conte de fée, elle ne saurait même pas définir avec justesse ce qu'est l'amour, elle n'avait foi en aucun être dit supérieur et pourtant ce sentiment de vouloir espérer que ses jugements soient vrais étaient tout ce en quoi elle se rattachait. ça devait paraître niais, n'est-ce pas ? pourtant c'était ainsi qu'elle voyait les choses. dawn avait perdu son frère et ce depuis quelques années maintenant. faute à qui ? comment ? pourquoi ? toutes ces questions restèrent malheureusement sans réponse, tout comme la vérité n'a jamais su réellement être su. ton frère a quitté la ville. et encore et toujours ces mêmes six mots qui sortaient incessamment de la bouche de ses parents sans lui donner une indication ou même un indice du lieu où il aurait pu aller. ils ne lui laissèrent que l'espoir et des prières vers un être auquel elle n'a jamais cherché à croire. des prières qui se perdirent dans un autre monde. dites-moi qu'il va bien. dites-moi que là où il est tout lui sourit et qu'un jour je pourrais l'entendre de nouveau rire. dawn s'était monté tout un scénario dans lequel son frère vivait dans un endroit déchu, sans doute loin d'elle, peut-être même dans un autre pays ? dans sa tête il vivait heureux, dans son petit trente mètre carré, il aurait aussi un chien qu'il aurait appelé fluffly, il aurait aussi tenu sa promesse auprès de dawn: n'ose jamais sortir avec une fille sans mon accord. égoïste ? oui, et alors ? malgré tout, elle lui laisser l'option de doute. sait-on jamais. même si la fille avait peut de chance de s'en sortir avec une réponse positif de la part de dawn, elle pouvait toujours espérer, n'est-ce pas ? c'est pas qu'elle n'avait pas envie de voir son frère heureux, elle voulait simplement qu'il ait le meilleur. cette histoire tournait encore dans sa tête, et chaque fois qu'elle fermait les yeux, un nouveau chapitre s'écrivait, une nouvelle page de remplie, et un bonheur en plus naquit. puis tout sombra aussitôt. dawn n'eut plus la fois de croire en quoique se soit alors que sa sœur plaqua tout pour les abandonner à seattle. malheureuse ? si seulement cela suffisait. elle se sentait juste.. seule. atrocement seule, qu'elle se renferma sur elle-même. et son mutisme lassa ses lèvres entre elles. Ferme les yeux, et le monde devient celui que tu veux. comment on dit déjà ? quand on s'y attend le moins la chance te sourit ? ouais, ça doit être ça. depuis que dawn s'est envolée pour la corée du sud avec la ferme intention d'y retrouver sa sœur, elle ait tombé sur quelque chose pour le moins peu attendu. son frère. bang leony. et vous pouviez crier, hurler, lui dire autant de fois que vous vouliez que cet homme-ci n'était pas celui qu'elle prétendait qu'il était, dawn s'obstinait à croire qu'elle avait retrouvé cette part qui lui manquait en elle. à ses yeux c'était bel et bien lui. et maintenant qu'elle avait enfin croisé sa route, elle ne voulait jamais avoir à le perdre. pas encore. une fois était déjà de trop et ces années passées sans lui lui avait fait comprendre bien des choses et notamment le fait qu'il est bien dur de vivre bien loin des personnes que l'on aime. avait-elle était trop laxiste envers lui ? soit, elle resterait auprès de lui tel un chewing-gum collé à ses chaussures, telle une ombre le traquant sans cesse. quitte à se faire haïr, dawn s'en fichait clairement. égoïste ? s'il le fallait, alors oui. elle grognerait sur tout ce qui oserait s'approcher de leony, qu'importe son identité. dissimulé derrière ce plaisir personnel ce cachait simplement cette peur atroce que de devoir le voir s'en aller un peu trop loin d'elle. était-ce trop demandé que de vouloir quelqu'un rien que pour soi ? apparemment oui. il n'est pas ton frère, dawn. ouvre les yeux putain. tu me fais honte. silver et sa délicatesse hein. c'était bien tout elle. qu'avait fait dawn pour que son propre sang s'en prenne autant à elle, lui marche dessus et l'écrase ? sans réponse. pourtant les faits en étaient qu'il était devenu bien difficile d'entretenir un semblant de conversation avec elle sans qu'elle n'en vienne à la remettre directement à sa place. et leony était apparemment son sujet favori. elle avait su lire avec justesse au fond de dawn qu'il était sa corde sensible, sa faiblesse, un sujet qu'il fallait prendre avec des pincettes. silver ne s'était pas gêné à lui cracher cette vérité à la figure. et à côté, leony se comportait comme étant son propre frère. où était la vérité ? au fond, dawn était divisée entre ces deux parties. d'un côté, elle espérait fortement ne pas s'être trompée sur leony, parce qu'elle l'aimait énormément, parce qu'elle s'était attachée à lui, parce qu'elle était simplement heureuse d'avoir trouvé en lui un frère. son frère. mais en même temps il y avait... ce petit pincement au cœur en prononçant ce terme fraternel, et il y avait aussi ce manque quand il n'était pas là, et ce moment de panique quand il quitte momentanément son champ de vision. et ce sourire stupide qu'elle affiche lorsqu'elle le regarde rire, sourire, et qui se transforme aussitôt en tristesse dès lors qu'il n'est pas en l'état de partager ses élans de joie. d'où ça sortait, tout ça ? ne le voyait-elle peut-être pas.. plus qu'un simple "ami" ? dawn n'avait pas besoin de ce sentiment. s'il pouvait plier bagage et s'en allait loin, elle ne s'en porterait que mieux. pourquoi fallait-il que tout soit fichu en l'air ? pourquoi ne pouvait-elle pas vivre simplement sa vie comme tout le monde sans toutes ces emmerdes qui s'en vont et reviennent ? non merci. elle aurait mieux fait de rester à seattle, peut-être aurait-elle pu avoir une vie un temps soit peu normal. ou du moins, un peu plus que celle qu'elle a présentement en corée du sud. mais avant tout... un soucis avant l'autre. évitons de nous avancer sur des sentiers un peu trop tortueux. déceler la vérité dans tout ce merdier était ce qu'elle souhaitait le plus au monde et de là viendrait ce qu'il adviendra. dawn saisit son portable sur la table et, d'une main tremblante, rédigea un message à l'attention de « leony.. » qui es-tu ? me le dirais-tu ? oui ? non ? et si il lui avait menti depuis le début ? s'il n'avait fait que jouer un rôle ? que cherchait-il, au juste ? pouvait-elle lui faire confiance ? dawn ne savait plus où elle en était, elle ne savait plus qui était réellement cet homme qu'elle commençait à aimer un peu trop. qu'adviendrait-il si elle apprenait qu'il n'était pas son frère ? elle n'en avait aucune idée. chaque chose en son temps, hein. pour le moment, elle devait se rendre chez lui et lui parler. elle avait peur, oui. peur de ce à quoi cette conversation mènerait mais il fallait bien y passer un jour, n'est-ce pas ? alors que ça se passe vite qu'on en finisse. une paire de claques et c'est fini. I didn't want to be a slave to the way I feel about you. Can you understand?c'était tellement étonnant le fait qu'elle connaisse si parfaitement le chemin pour se rendre chez lui. lui bander les yeux n'aurait rien changé. elle aurait pu se retrouver devant chez lui sans l'aide de personne ni même de ses sens. et voilà que de quelques kilomètres, on passait à une porte. une vulgaire porte qui les séparait. elle respira un grand coup et toqua à la porte, regrettant presque d'être venue jusqu'ici. mais maintenant elle ne pouvait plus revenir en arrière, n'est-ce pas ? trop tard. il venait d'ouvrir la porte, il la regardait. il savait qu'elle était là. alors elle se faufila chez lui sans lui adresser le moindre regard, et s'enfonça dans l'appartement jusqu'à se trouver une place sur le canapé. un silence régna. dawn ne voulait pas le briser parce que dès lors qu'elle ouvrirait la bouche, elle ne pourrait plus revenir en arrière. elle souffla, fixant ses chaussures, leur trouvant subitement un grand intérêt. un, deux, trois. « qu'elle est ma date de naissance ? » ça, il le sait, n'est-ce pas ? il ne peut que le savoir. commençons simple, on verra ensuite.
Dernière édition par Bang Dawn le Dim 1 Avr - 23:32, édité 2 fois |
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Bang Leony ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Dim 1 Avr - 7:43 | |
| HEY SWEETIE, CAN YOU FEEL MY HEARTBEAT ?
Ils avaient pour habitude de toujours se retrouver. Il la laissait faire ce qu'elle voulait, on ne pouvait pas le dire envahissant. Il aimait vraiment Dawn désormais, il ne pouvait pas dire le contraire. Mais comment ? Il ne pouvait déjà pas expliquer l'influence qu'elle pouvait avoir sur lui. Pouvait elle savoir à quel points ses mots étaient importants pour lui ? Que ses sourires lui réchauffait le cœur qu'il avait congelé durant de longues années ? En même temps qu'elle lui donnait un peu d'espoir, elle lui donnait toujours plus à chaque fois : si bien qu'il s'y était forcément habitué. Tous le monde à quelqu'un qui lui est si précieux, si important qu'on ne pouvait plus s'en défaire. Quand elle était triste, même si c'était maladroit, il cherchait toujours à la réconforter, il ne savait bien sûr pas s'y prendre, mais l'attention était là. Tant qu'elle ne pleurait pas, il pouvait gérer la situation, un peu d'eau sur les joues et le pauvre jeune homme se retrouve perdu, ne sachant jamais quoi faire. Mais quand elle était heureuse, il l'était aussi. Tellement que c'était comme s'il y avait deux Leony : celui de Dawn, un garçon très ouvert, qui aime parler, rire et se confier, qui n'a pas de barrière visible ... Et celui des autres : mystérieux, qui ne cherche pas à s'approcher, très fermé d'esprit même si il reste quelqu'un d'abordable, il se méfiait de tout le monde : sauf d'elle. Pouvait-elle lui faire du mal ? Il ne voyait pas comment, c'était sûr ! Peut-importe, elle était importante pour lui : il ne voulait jamais se séparer d'elle quoi qu'il arrive. Il ne pouvait pas savoir quel petit trésor lui tombait dans les bras dans le passé, il ne savait pas à quel point il allait devenir dépendant de ce petit être... Il ne le savait pas, et donc... Il lui avais caché des choses, sans pour autant lui mentir. Il n'avait d'ailleurs plus cherché à la renier : elle avait tellement l'air d'y tenir qu'il était son frère, qu'il avait finit par se prêter au jeu. Un jeu qui allait sans aucun doute avoir de terribles conséquences pour les deux jeune séoulites. Presque autant pour l'un que pour l'autre.
Le silence se faisait lourd. Elle fxait ses chaussures, tellement que le jeune latino-coréen commençait par en faire de même. Elle avait de belles chaussures pâles, il était presque sûr que c'était des chaussures qu'il lui avait acheté ; incertain il n'allait pas s'y éterniser. Il remontait son regard sur ses longues jambes. Exceptionnellement, elles n'étaient pas si fines, elles étaient juste parfaite, des jambes de femmes à proprement parler. Il faut bien avouer qu'il avait souvent posé son regard sur ses cuisses, qu'il trouvait particulièrement plaisantes. Elle portait une robe d'une couleur assez claire, ni trop longue ni trop courte et elle avait à quelques endroits des volants. Elle affinait nettement sa taille et elle mettait tellement en valeur sa peau pâle qu'il en était un peu perturbé. Il évitait de remonter trop le regard, si elle le voyait la regarder comme ça, le poing serré pour se retenir, elle le prendrait surement très mal. Tout ça n'avait duré qu'une fraction de seconde, mais c'était juste assez pour que son cerveau analyse la moindre de ses courbes. Elle avait un corps parfait, c'était tout ce qu'il pouvait en dire. D'ailleurs, en parlant de ça : dans la rue il se retenait souvent de frapper les petits pervers qui osaient trop la reluquer. Ça lui tapait carrément sur le système, mais jusqu'à aujourd'hui, il avait plutôt bien réussit à contenir tout ça au fond de lui. Alors il retournait poser son regard sur son visage. Tout ça avait-il de l'importance ? Elle ouvrit la bouche soudainement. « Quelle est ma date de naissance ? » prononçait-elle d'un ton sec, efficace. Ses mots raisonnèrent dans sa tête.
Il avait soudainement comprit. Tout était clair dans sa tête, tout apparaissait clairement : des mots-clefs qui apparaissait comme du noir sur blanc sur du papier. Ça s'encrait dans sa tête. Elle avait comprit qu'il n'était pas son frère, c'était Silver... Avait-elle été doucement pour lui annoncer ça ? Maintenant, il regrettait en fait. Il pensait qu'en lui demandant à elle, il aurait plus de facilité à en parler à Dawn, mais visiblement c'était tout le contraire qui s'était produit. Il n'avait pas particulièrement confiance en Silver, c'était juste que puisqu'elle était sa soeur elle pouvait sans doute lui en parler calmement non ? Il s'était trompé, avec ses mots maladroits il n'aurait jamais pu le lui expliquer par lui même : de toute façon, c'était déjà trop tard, il devait désormais s'expliquer, peut-importe comment. Il déglutit, il aurait du faire ça bien avant. Bien avant de s'attacher à elle, bien avant qu'elle n'en devenait indispensable pour sa misérable vie. Il ne la voyait pas comme un objet, non, contrairement à ce qu'il voulait montrer, il la considérait comme l'être le plus cher au monde : elle était la seule qui l'aime, qui le chérit, qui se souciait de lui, qui pensait à lui, qui s'inquiétait pour lui, qui jalousait pour rien, qui s'occupait de lui, qui était là pour lui ... Et ce, même si ce n'était pas tout à fait l'amour qu'on pouvait espérer d'une inconnue au départ, c'était toujours ses gestes et ses faits qui comptaient pour lui. Fuir ? Non, il ne le pouvait pas, ou plus. Peut-importe ce qu'il allait lui répondre, il lui ferait sans doute du mal et déjà là, ça commençait à le faire rudement chier : pourquoi ça devait toujours lui arriver à lui ? Il avait perdu sa mère, s'il venait à la perdre... Qu'est-ce qu'il deviendrait ? Un lambeau de merde comme son père ? JAMAIS. Plutôt crever.
Son visage en pâlit rien qu'à y penser. Son problème n'était pas de répondre à sa question c'était plus complexe que ça... Il devait réagir mais... Comment devait-il réagir ? Il ne pouvait plus lui mentir, mais pour autant, il ne devait pas lui faire du mal, il s'en refusait. Doucement, il se redressait, prenant une respiration avant de soupirer. Par un réflexe venu de nulle part, il s'était doucement saisit de son poignet. Il n'était pas du genre à être très tactile dans ces moment là, au contraire : il était plus du genre à fuir ce genre de choses, comme un lâche parce qu'il utilisait l'excuse de ne pas savoir quoi faire. Il avait d'abord posé cette main froide sur son bras, il était toujours glacé, quoi qu'on fasse il avait toujours l'air d'avoir froid, comme les vampires j'imagine. Il n'affichait pas particulièrement d'émotion sur son visage, il prit son temps pour répondre à la question. Il n'avait pas besoin de réfléchir, il connaissait la réponse. Il était juste un peu en train de se préparer psychologiquement à la suite. « T'es née le 3 Mai 1990, à Seattle. » avait-il finit par lâcher. La retenir était le seul moyen, il allait lui dire, oui : mais il allait la retenir dans ses bras, il ne la laisserait pas repartir. non. Jamais. Même si l’atmosphère lui pesait, il avait glissé sa main dans la sienne, comme s'il voulait lui dire quelque chose. Quoi ? C'était plutôt simple.
Il voulait lui dire qu'il était là, qu'il l'aimait, qu'il ne l'avait pas trahie. Qu'il n'avait pas eut le choix, qu'il n'avait pas voulu lui mentir, se faire passer pour quelqu'un qui lui était cher. Qu'il ne voulait pas la décevoir, qu'il voulait qu'elle reste, qu'il voulait qu'elle lui pardonne. Mais pourtant que même s'il n'avait fait que mentir sur le genre de personne qu'il était à ses yeux, il n'avait pas mentit sur ses sentiments. Il l'aimait, peut-importe si c'était comme une soeur, une amie, une petite-amie ou quoi que ce soit d'autre. Il voulait lui faire comprendre à quel point il tenait à elle, à quel point ça le tuerait de la perdre. Il n'a jamais pu confondre Dawn avec personne d'autre, elle est tellement unique pour lui. Pourquoi prendre son cœur en otage ? Peut-importe. Il se mordait la lèvre en détournant la tête. Il attrapait son paquet de de cigarette. « Reste pas muette. Dis-moi. » soufflait-il. Cette vie n'avait plus de sens, il serrait ces doigts, tournant la tête vers la télévision, d'un noir obscure, leurs reflets s'y trouvant : elle était éteinte, presque comme son cœur à ce moment là. Il n'était pas fier de lui, non, pas du tout. Il laissait un fin filet de fumée s'échapper de ses lèvres, tournant la tête pour ne pas inonder sa petite princesse de fumée, et ainsi lui ruiner et lui abimer son odeur inoubliable qu'elle portait sur sa peau avec la nicotine de sa cigarette. S'il pouvait ouvrir son crâne, se charcuter pour qu'elle voit à quel point il se sentait mal de ne pas pouvoir lui dire que ça faisait tellement de jours qu'ils pensait à tout ça. Il avait besoin d'elle, c'était si dur à comprendre ? Visiblement.
Enfin, ar un élan qu'il ne pourrait pas expliquer, il posait sa cigarette dans le petit emplacement du cendrier, s'approchant d'elle doucement. Il n'avait jamais été comme ça, elle ne devait sûrement pas le reconnaître, ça le perturbait et il essayait de se montrer... Sous un autre jour, elle était spéciale, elle avait donc le droit de voir ces facettes cachées non ? Enfin, par dessus tout : il agissait sans aucun doute comme ça par peur, par crainte de la perdre. Il refusait. Il l'attirait dans ses bras, doucement, posant le front de sa petite princesse contre sa clavicule gauche. « Mh. Finalement, ne dis rien... » murmurait-il à son oreille. Qu'elle ne gâche pas tout, il avait besoin de la serrer contre lui. C'était vital. Si c'était réciproque, il l'avait tellement voulu. Dans sa tête clignotait trois mots, il mourrait d'envie de le lui dire, mais c'était soit trop tard, soit trop tôt.... Il devait déjà savoir ce qu'elle pensait de lui, même si c'était douloureux, même si elle le blessait, même si elle le rejetait. Une paire de claques ou un baiser de réconfort sur la joue ? Une porte qui se refermait ou des bras qui s’entrelaçaient. Il n'espérait rien de négatif, mais pouvait-il positiver alors qu'il la sentait s'échapper ? Il ne savait plus. Mais que ça se passe vite par pitié.
Dernière édition par Bang Leony le Mer 25 Avr - 9:20, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Dim 1 Avr - 23:24 | |
| et tu me disais que tout irait bien, tant que tu serais là. dawn buvait ses paroles comme si elles étaient son oxygène, ce qui lui permettrait de survivre dans ce monde de merde. elle avait confiance en leony, une confiance bien trop aveugle sans doute. mais elle aurait pu mourir pour lui. une douce métaphore ? non, sans doute pas. au début, il n'était simplement que son frère, celui qu'elle pensait avoir perdu à jamais. elle a été si longtemps animé par cette peur de ne jamais pouvoir le revoir un jour, à tel point que tout espoir se consumait petit à petit pour ne laisser qu'un misérable tas de poussière. mais tout fini par vous sourire tôt ou tard. et ce fut le cas pour elle. alors qu'elle s'apprêtait à baisser les bras, voilà qu'il est apparu. leony n'était autre que son frère. c'était ainsi et pas autrement. dawn le voyait comme tel. mais au fur et à mesure, bien des choses changent pour ne finir qu'en prétexte pour pouvoir rester à ses côtés un peu plus longtemps, en une vulgaire excuse pour mettre une explication à sa jalousie abusive. oui, elle était atrocement possessive envers lui, mais où était le problème ? il était son frère après tout, non ? où est le mal d'aimer son frère, d'être capable du meilleur comme du pire pour lui ? d'être prête à vendre son âme si cela pourrait contribuer à son bonheur ? était-ce malsain de le vouloir rien que pour elle ? dawn ne cherchait pas à y penser. elle ne pouvait pas être.. amoureuse de son frère, n'est-ce pas ? non. ce n'était pas possible. elle s'était simplement un peu trop attachée à lui. oui. c'était ça. elle l'aimait parce qu'il était son frère, parce qu'il était si doux envers elle, si attentionné.. et même s'ils se disputaient souvent, ce n'était jamais bien au delà d'un simple jeu. rien de plus. tout était si.. paisible avec lui. dawn était devenue dépendante de sa présence, c'était un fait. aurait-elle pu croire un jour qu'elle se sentirait si liée à son grand frère ? non, jamais. pourtant les faits en sont là. était-ce une si bonne idée, finalement, que de courir après lui ? comment pouvait-elle répondre avec justesse à cette question. son cœur et sa tête se battaient, chacun donnant une réponse bien différente de l'autre. alors que ce muscle enfoui dans sa poitrine lui répétait sans cesse qu'elle ne pouvait nier encore longtemps ses sentiments à son égard, qu'il était temps qu'elle s'assume et qu'elle ouvre enfin les yeux sur la réelle importance qu'a leony pour elle, son encéphale, quant à lui, préférer suivre la voie de la raison. pourtant elle savait très bien qui avait raison d'entre les deux. elle ne pouvait nier l'évidence même bien longtemps n'est-ce pas ? en vérité, elle n'a jamais renié quoique se soit. peut-être face à leony, oui. que dirait-il s'il apprenait que sa petite sœur était en train de tomber amoureuse de lui ? il la fuirait sans doute. et il a raison. c'est ce qu'elle ferait, elle aussi. alors pour ne pas prendre ce risque, elle devait prendre sur elle-même. ravaler ses sentiments, les enfouir bien au fond d'elle et agir comme la petite sœur qu'elle a toujours été. une peste, sans doute, mais une sœur quand même. et si c'était tout ce qu'elle pouvait recevoir de sa part, alors elle s'en contenterait. dawn apprendrait à lâcher prise et puis c'est tout. par amour on serait capable de tout, n'est-ce pas ? et si ça pouvait l'aider à enterrer ces sentiments qu'elle n'était pas censée éprouver à son égard alors tant mieux. faisons une pierre deux coups. mais par pitié, laissez-moi mon frère..
Les mots que l'on n'a pas dits sont les fleurs du silence.
être auprès de lui, c'est tout ce qu'elle savait faire. être là quand il allait mal, ou même juste pour montrer qu'elle existe et qu'elle ne sera jamais bien loin de lui. essayer de le comprendre, de l'aider, de le soutenir, elle était aussi prête à se prendre des claques pour lui. dawn se dévouait entièrement à leony, il était le centre de son monde, tout tournait autour de lui. ses conversations, ses pensées, ses émotions, son regard, son cœur, tout. absolument tout. c'était comme s'ils étaient montés tous les deux dans une montagne russe; elle lui souriait quand tout allait bien, puis se tournait vers lui quand la chute se rapprocher avant de se réfugier dans les bras de leony pour se rassurer. il est là, rien ne pourra m'arriver. auprès de lui, dawn ne pouvait se sentir autrement que.. bien. il ne lui suffisait pas grand chose, juste... la nécessité de sa présence. mais rien ne reste bien longtemps intact, il faut forcément que tout merde, n'est-ce pas ? c'est ce à quoi les aléas de la vie servent. mais si seulement le destin pouvait arrêter de s'acharner sur elle en s'en prenant à tout ce qui se rapporter à son frère. pourquoi tout devait capoter ? pourquoi ne pouvait-on pas la laisser vivre sa vie en paix ? soit la vie se jouait fortement d'elle soit. elle était sans doute la pire malchanceuse que cette terre puisse connaître. avoir, puis perdre, retrouver et finir par sentir cette nouvelle distance s'immiscer entre ce qu'elle chérie le plus et elle. cruelle vie. à ce rythme elle allait sans doute se cloitrer dans un monastère, au moins là, dawn saurait qu'on l'oublierait une bonne fois pour toute. elle avait déjà assez à s'endolorir le cœur avec ses sentiments et ses boom boom incessants quand leony laissait son regard s'attarder sur elle.
I’m so scared.
avait-elle bien fait de croire en ce que silver lui avait dit ? n'était-ce pas encore une de ces machinations pour l'écraser un peu plus ? elle en avait bien l'habitude alors une de plus ne ferait pas la différence. et puis silver savait très bien l'importance qu'avait leony pour elle, ça ne serait pas étonnant qu'elle se serve de lui pour balayer dawn de sa vie. malgré tout, il y avait ce petit soupçon de doute, un goût amer qui faisait qu'elle ne pouvait nier complètement l'affirmation de sa sœur.. et qui l'avait poussé jusqu'à ce salon. regrettait-elle d'être venue chez leony pour tirer le faux et le vrai dans cette histoire ? oui. mais il était trop tard, dawn venait déjà de lâcher un avant goût de la bombe qui risquait d'arriver. silver la détruisait à petit feu, et c'était parfaitement ce qu'elle cherchait. réduire à néant toute trace de ce qui se rattache à son passé, comme s'il ne s'agissait que d'une simple erreur. et dawn, dans tout ceci, elle n'était qu'un malheureux pion paumé sur cette partie d'échec. un pion qui faisait peut-être un peu trop de résistance sans doute, ou alors silver prenait juste un malin plaisir à faire durer la partie. et si elle comptait en cette discussion pour mettre dawn plus bas que terre et espérer ne plus jamais à voir ses traits alors, oui, elle était sur le point de réussir.
dawn posa sa première question, assez simple. il ne pouvait que connaître la réponse s'il avait sagement écouté la jeune femme parler durant ses nombreux monologues.et un long silence s'en suivi, coupé régulièrement par les respirations régulières de chacun d'eux. qu'il parle, et vite. elle ne pouvait tolérer ce mutisme parce qu'elle savait qu'au plus cela durait au plus cela voulait dire que tout ce qui les unissait n'était qu'un vulgaire.... mensonge. dawn n'était pas stupide, elle pouvait comprendre rapidement la moindre chose. et, pour une fois, elle aimerait avoir tort, que son instinct se trompe sur toute la ligne. ainsi elle pourrait respirer librement, sourire et accessoirement lui gâcher ses moindres secondes si précieuses. un frisson couru le long de son épiderme, vibration qui ne pouvait qu'être causé par le soudain contact de la main de leony sur son bras, mais par réflexe -ou pour donner un quelconque signe de vie- dawn glissa son regard sur cette source de fraîcheur avant de détourner de nouveau les yeux. elle n'osait pas le regarder, comme elle n'avait pas la force de donner la moindre expression sur son visage à présent éteint. « T'es née le 3 Mai 1990, à Seattle. » et il glissa sa main dans la sienne, ne tirant aucune réaction de la part de la jeune femme. elle avait peur de l'affronter, terrifiée de finir par perdre ses moyens en posant les yeux sur lui. elle ne voulait pas paraître faible devant lui, et pourtant là. c'était bien la seule chose qu'elle montrait. combien elle était minable. combien tout ce qui se rattachait à leony jouait énormément dans la vie et les émotions de dawn, combien elle perdait facilement le contrôle d'elle-même. ses doigts se resserrèrent sur la main de leony, alors qu'elle entre-ouvrit les lèvres, s'apprêtant à dire autre chose mais les mots lui manquèrent. alors elle pencha sa tête, closant ses lèvres. à quoi pensait-elle ? à rien. c'était comme si tout son organisme s'était subitement arrêté de fonctionner. de toute façon, à quoi pouvait-elle réfléchir ? tout paraissait si clair. il n'y avait plus rien à dire non plus. ni besoin de rester là. ses gestes, ce silence que leony imposait.. c'était comme s'il ne cessait de lui envoyer des indices afin qu'elle comprenne par elle-même sans qu'il n'ait besoin de lui dire quoique se soit. à quoi bon chercher à se casser la tête à lui poser des questions pour espérer qu'il y ait du vrai dans ce tissu de mensonge ? à rien. si ce n'est chercher une excuse, quelque chose sur quoi se raccrocher. elle n'avait plus rien à faire auprès de lui, n'est-ce pas ? elle n'y avait pas sa place. d'ailleurs, elle ne l'a jamais eut. alors.. elle devait l'oublier, hein ? « Reste pas muette. Dis-moi. » tu n'es pas mon frère. ces mots restèrent coincés au fond de sa gorge. pourquoi était-ce si difficile de parler ? un soupir s'échappa de ses lèvres. il n'y avait rien à dire, leony. rien.
c'était trop tard. il avait déjà tout clarifié. merci ? au moins, elle n'aura plus besoin de s'empoisonner l'esprit avec ce mensonge, n'est-ce pas ? il lui rendait un grand service. maintenant, elle sait qu'elle n'a vécu que dans une utopie d'abord bâti par les mains de ses parents. pour la protéger, hein ? c'est ce qu'on dit toujours pour ne pas avoir à culpabiliser. mais au fil des années, dawn n'a fait que continuer à construire cette forteresse et s'y réfugier. elle a passé la majorité de son temps à croire en quelque chose d'irréel, de faux. il est mort. cette course était terminée, à présent il était temps pour dawn de se reposer et de vivre pour elle-même. elle se laissa lentement tomber sur lui, posant sa tête sur sa clavicule. ses yeux se fermèrent instinctivement, arrêtant ainsi momentanément le temps autour d'elle pour profiter de ce délicat moment, humant aussi son parfum. « Mh. Finalement, ne dis rien... » aurais-je l'occasion de croiser de nouveau ta route au cours de ma vie ? ses doigts vinrent chercher le tee shirt de leony, se refermant et s'agrippant à celui-ci. restons muet, oui. dawn ne se sentait plus capable de dire quoique se soit, de toute façon. elle voulait simplement attendre que ça se passe puis elle s'en irait. si seulement les choses pouvaient fonctionner ainsi. parfois, elle rêverait d'être actrice de film muet. ne pas se compliquer la vie à s'exprimer, si ce n'est avec des gestes, des expressions.. ouais. la vie serait sans doute plus simple. son cœur battait à tout allure, par peur de la suite, peur de devoir dire au revoir à cette personne qui avait su se faire une immense place au fond de cet organe. mais fuir ne règle pas le problème, qu'importe combien elle aurait préféré rester ainsi à se taire et profiter de ce moment aussi longtemps qu'elle le pouvait. « qui es-tu.. » sa voix tremblait, les larmes se faisant petit à petit une place au bord de ses yeux. elle était triste, oui. mais aussi déçue. pourquoi ne lui avait-il pas dit la vérité plus tôt ? ils n'auraient pas eu besoin d'avoir affaire à tout ça. bien des peines auraient pu être épargné et. dawn n'aurait pas eu à l'aimer. elle n'aurait pas eu à souffrir autant maintenant.
si c'était de la pitié, alors tu aurais eu mieux fait de passer ton chemin. j'en ai pas besoin, j'ai pas besoin de tout ceci. et pourtant, depuis que je t'ai rencontré, tu n'as fait que m'imposer petit à petit des sentiments que je n'ai jamais voulu. pourquoi me fais-tu ça ? pourquoi cherches-tu à me torturer un peu plus ? me faire souffrir à travers des sourires ? tu me rends heureuse pour me réduire en poussière. me fait goûter à un semblant de paradis pour me lâcher et me laisser tomber tout droit en enfer. me fait croire que mes sentiments pour toi sont réciproques pour me foutre ensuite une claque. et maintenant que j'ai découvert la vérité, que vas-tu faire ? tenter de toucher mon cœur par un autre moyen pour pouvoir encore t'amuser avec moi ? ne gâche plus ton temps avec ça, ça ne sert plus à rien. c'est fini à présent. rentrons chez nous, chacun de notre côté et cessons ça une bonne fois pour toute. je ne peux plus le supporter. « tu.. n'es pas mon frère. » sa voix craqua, les larmes coulant le long de ses joues. son cœur venait à présent de se déchirer en deux. dawn tenta de se dégager de l'emprise de leony, ne supportant plus cette proximité avec cet inconnu. c'était tout ce qu'il était à présent. un simple étranger égaré dans sa vie. pourtant, c'est de cet étranger que je suis tombée amoureuse. |
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Bang Leony ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Lun 2 Avr - 9:56 | |
| YOU KNOW THAT FACT : F.A.S.T D.U.N.T L.I.E. EEEEEEE.
Leony était certainement un garçon particulièrement complexe, parfois tellement qu'il en devenait une évidence... Contradictoire, il vous faisait souvent tourner la tête, vous faisait tomber à la renverse, mais il était toujours là pour vous ramasser. Il n'était pas du genre à ce soucier de quoi que ce soit, il jouait le gros dur insensible. Il crachait sa fumée avec un certain regard ; il déviait sur le côté, vers le sol. Il savait, il le savait depuis longtemps déjà. Trop longtemps. Ma belle, je te l'avais dit, ne t'attache pas à un inconnu. Comme d'habitude, tu t'es bien foutu de ma gueule, et tu ne m'as pas écouté. Mais maintenant, c'est trop tard? j'ai glissé. Je suis tombé dans tes bras, je ne pouvais plus m'en défaire. Tu m'as traversé, tu m'as transpercé, tu m'as fait saigné avec ton putain de bonheur. Je n'ai jamais connu ça, tu m'as confondu avec un autre ; cet autre que j'aurais réellement aimé être. Ne me regarde plus, retournes-toi, pars loin et ne reviens jamais. La fumée se faisait alors amère. Il plissait le regard un peu plus, tirant une dernière fois sur le mégot, laissant la nicotine s'ancrer un peu plus dans son pauvre cerveau de crétin. Il prenait son temps, c'était long. Il le fallait bien, elle le méritait. Si elle croyait qu'il allait la jeter, c'était le cas. Une nausée. C'était ce qu'il ressentait, la nausée de ne pas pouvoir lui faire comprendre, la nausée d'avoir oublié que tout ce qui les reliait n'était qu'un tissus de mensonges, un leur, un jeu ? Sans doute pas, Leony était tombé dans son piège, il ne pouvait plus s'en défaire, comme s'il était reliés par des menottes. Tu es mon soleil, tu penses que je vais te rendre malheureuse ? Si tu savais ce que je t'avais caché... Je respire mal, j'ai tellement mal au poumons. Ce n'est pas la fumée, non. C'est mon coeur, il suffoque : pour la première fois. Je porte ce lourd fardeau, je vais t'en protéger, ne pas te le dire ? Non, tu le sauras si tu veux le savoir. Ne pars pas, ma belle. Jamais. Il tanguait, se levant pour la prendre dans ses bras et tenter de la calmer. En fait, il avait fait pire que mieux : des larmes. Tout ce qu'il détestait le plus au monde, sur le visage de celle qu'il aimait plus que tout. Il figeait alors.
« Qui es-tu...? » soufflait-elle entre deux tressaillements de voix. Je suis l'homme qui ose te faire verser des larmes, qui voudrait tellement qu'elles soit de joie. Si tu me disais de disparaître je le ferais. Je veux que tu sois heureuse, même si je voudrais être là pour te protéger. Je suis un homme qui a pris la place d'un autre, parce qu'il voulait revoir ce sourire, ré-entendre ce rire qui lui faisait chavirer ses sens. Tu me fais chavirer, tu me donne la nausée quand tu n'es pas là. Pardonnes-moi. Pardonne cet imbécile d'être tombé dans le panneau, de ne pas avoir pu te résister. Il frissonnait, mal à l'aise si brutalement. Toute ses réflexions précédentes c'étaient envolées en une fraction de secondes, secondes de merde. Il la pressait par un réflexe contre lui, elle devait arrêter de pleurer, il ne s'en remettrais sans doute pas, mais il fallait qu'elle arrête. Ça ne l'énervait pas, étrangement, il s'en voulait. Terriblement. Pourquoi ? Leony. Je t'aime. Et ça lui résonnait si profondément dans son crâne, il entrouvrait les lèvres, elle était si proche et si elle entendait son cœur ? Il battait la chamade, il n'avais jamais connu ça dans le passé, jamais au grand jamais. C'était désagréable, l'envie était là, tellement présente, envahissante ; il en devenait presque obsédé. Je t'aime. Il s'arrêtait de respirer un moment, il attrapait son visage. C'était clair dans sa tête désormais. Dire que tout ce qu'il avait pu faire dans sa vie, le nombre de victimes, de vols, de violences qu'il avait volontairement commis n'était rien par rapport à ce qu'il faisait vivre à sa belle. Les phares en pleine gueule, ébloui, il se rendait compte de toute la merde qu'il pouvait faire. Il se comparait à pire qu'un assassin. Serait-il réincarné par le diable ? Il pensait bien faire. Mais voilà son problème : la douleur était si intense, il ne l'avait jamais désiré, il ne voulait que lui faire plaisir, la voir heureuse, lui redonner ce qu'elle avait perdu, même si ce n'était qu'illusoire. Le cœur transpercé, ces larmes lui brûlait les chairs. Traversé par tant de rancœur à son propre égard, il serrait fermement le haut de sa robe. Je suis là, je serait toujours là. Je t'en supplie, entends-moi. « Je suis le Diable qui à succombé à un ange qui passait sur son chemin. Cet ange n'aurait pas dût rester sur ce chemin. Et pourtant, cet ange à rendu le Diable meilleur. » finit-il par lâcher, la lèvre inférieure brutalement pincée entre ses crocs. Il serrait son petit corps, s'il aurait pu la clouer à lui, il l'aurait fait, s'il aurait pu l'enchaîner, il l'aurait fait. Mais il pensait à elle. Oui, Bang Leony pensait à quelqu'un pour une fois. Tu ne sais rien, ma belle. Tu ne sais pas encore.
Il se reculait alors doucement, et il remontait ses doigts le long de son dos, il la regardait. D'un geste maladroit et surtout dans un état d'esprit où il n'était pas sûr de ce qu'il trafiquait, il posa un son pouce contre la peau de sa joue, essuyant lentement cette larme, chaude. Brûlante. Brûles mon corps si ça te chante, je te trouve belle. Même quand tu pleures. Mais tu es tellement plus éblouissante lorsque tu souris. Ne pleure pas, tu me brise le coeur. Je t'aime tellement. « N-Ne pleure pas... » arrivait-il à prononcer doucement, tentant par tout les moyens de la faire se stopper de pleurer. Il arrivait à la regarder, comment faisait-il pour supporter, ou plutôt encaisser si bien ses larmes. Tout n'était qu'illusion. À l'intérieur de lui, chaque larmes versées le brûle, le déchire, il ne le supporte pas. Les cernes déjà présentes de son visage s'encrèrent d'avantage. La mine dépitée, il continuait de regarder ce visage, cette face qu'il ne voudrait jamais oublier pour rien au monde. Il s’imprégnait de son odeur, il se mémorisait la moindre partie de sa peau, de ses formes, se photocopiait la totalité de son visage. Peut-être que je ne te reverrais jamais. Saches que je suis désolé. Je t'aime, Dawn. Je t'aime comme un fils de pute, mais je t'aime. Il tentait encore de lui envoyer des ondes, finissant par baisser le regard, il attrapait alors sa main. « Tu... N'est pas mon frère... » dit elle. Non, il ne l'était pas. Non, il ne le sera jamais.Il pensait à nouveau, troublé. Il caressait le dos de sa main, faible. Si faible, un être si faible qu'il venait de détruire. Conscient, même bien trop. Il avait envie de pleurer, lui aussi, mais il ne pouvait pas se le permettre, il devait la soutenir, ce n'était pas lui qui souffrait le plus. Il était l'homme qui avait su la faire pleurer, peut-être était-il celui qui arrivait à lui faire comprendre à quel point il s'en voulait. Peut-être à quel point il l'aimait. Alors il espérait être, peut-être, celui qui saurait la calmer, la réconforter. Je t'aime, tu m'es indispensable. Ne t'éloigne pas de moi. Tu penses que je suis étanche, mais ma belle, tu penses mal. Il finit par soupirer, doucement, il relevait le regard. Une grand inspiration et voila que ses lèvres s'étaient posées sur sa joue, il tentait une approche. Qu'elle le giflait s'il le fallait, mais il fallait qu'elle arrête de pleurer, qu'elle ne le regarde pas et qu'elle s'en aille, qu'elle ne rentre pas, qu'elle ne revienne plus, qu'elle l'insulte ou qu'elle lui pourrisse la vie. Peut-importe. Tu ne peux pas changer mes sentiments, ma belle.
Nous sommes en ces murs qui paraissaient si chaleureux quand tu étais présente. Aujourd'hui, j'aurais juste envie de les démolir. Tout ça n'était qu'une illusion ? Éblouis-moi, captives-moi comme tu savais tellement bien le faire. Ne m'attend plus, je suis déjà loin... Essaye de me rattraper. Je te tend la main, va tu choisir de t'en saisir ? Ou laisseras-tu cette main s'éloigner de plus en plus ? Bouges-toi, dépêche toi... Mon coeur : j'ai si mal. Il passait ses bras autour de son cou, ne la laissant pas réagir. Elle devait entendre ce qu'il avait à dire, peut-importe comment elle le prendrait. Il était prêt maintenant. Il attirait la tête de la plus jeune au creux de son cou, il souriait, le coeur lourd. Non,ce n'était pas de la moquerie, c'était un sourire tout ce qu'il y avait de plus hypocrite. Il essayait de remonter la pente, de changer cette atmosphère pénible qui lui tapait sur le système. La nausée était encore plus que présente et désormais une boule de nerfs c'était installée au creux de son estomac, le retournant presque par moment. Cette sensation d'inconnu, cette sensation de se jeter la tête la première dans le vide, de devoir tout improviser chose que Leony ne supportait pas : il devait l'affronter. Il ne supportait pas de ne rien contrôler, que ce soit le moment, sa petite princesse, l'ambiance, ses pensées et même ses sentiments. Je t'aime. Tout. Tout était plus qu'inscrit dans ses murs, tous leurs moment de joie, de peine, de plaisir, mais aussi leurs chamailleries, leurs provocations. Les murs n'oublient jamais, que ce soit ses rires, ses sourires mais aussi ses pleurs et ses déceptions. « J'aurais tellement voulu être ton frère. J'aurais tellement voulu, Dawn. » soufflait-il au creux de son oreille.
Que pouvait-il faire de plus ? Que pouvait-t-il dire de plus ? Sans doute pas grand chose. Je suis désolé. Est-ce que ça servirait vraiment à quelque chose ? Sans doute pas, en fait il pensait qu'elle l'entendait, si seulement elle l'entendait. Complètement prit par les remords, il cherchait à la garder près de lui, lui faire comprendre, même s'il savait qu'elle lui en voudrait toujours : que c'était trop tard et qu'il avait perdu beaucoup en quelques dizaines de minutes. Mais plus le temps passait, plus il se refusait de la laisser partir. Je ne suis pas ton frère, je veux être plus que ça. Oui, c'était tout à fait ça. Ne jamais la laisser partir. Croire que c'était encore possible, fermer les yeux, la voir sourire. C'était ce qu'il avait entreprit : il avait fermé les yeux, se laissant éblouir par son sourire. Il respirait mal, il ne sentait pas cette larme, l'unique, qui perlait alors sur sa joue. Je suis amoureux de toi. Elle l'ensorcelle : le gros dur qu'il était, lui qui n'avait que très rarement pleuré dans le courant de sa vie, se retrouvait à verser une misérable larme pour la fille qui, sans plus aucun doute volé son coeur. Tu es arrivée de nulle part, tu m'est tombé dans les bras. Je pensais avoir recueillis un fardeau. Au final, c'est moi qui t'alourdis, qui t'empêche d'avancer. Je tombe à la renverse. Tu m'as rendu dingue, je ne suis plus moi-même dès que je croise ton regard, que je te sens près de moi. Le cœur du jeune-homme était humide, couvert des larmes brûlante de la jeune coréo-américaine. Il se sentait mal, si mal. Il voulait qu'elle tire un trait : elle l'avait confondu, mais si seulement cela n'était pas devenu une horreur à supporter ? Il voulait être plus que ça, plus qu'un frère, plus qu'un amie; il voulait tellement en fait sa petite princesse. Les mots ne sortaient pas, il n'arrivait pas à le lui dire. Il la suppliait intérieurement de se rendre compte de tout ça. Par pitié ... Je t'aime, ma belle.
Dernière édition par Bang Leony le Mer 25 Avr - 9:21, édité 3 fois |
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Bang Dawn ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Lun 2 Avr - 19:25 | |
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Bang Leony ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Lun 2 Avr - 19:48 | |
| I AM SO EASILY LOST IN MY OWN THOUGHTS.
Peut-importe ce qu'il essayait de lui faire comprendre, il avait la nette impression qu'elle ne l'entendais pas. Soit il était réellement con, soit je ne sais qui voulait lui jouer une mauvaise blague, il était dans tout les cas décidément maudit ! L'écoutait-elle seulement ? Était-elle capable de voir à quel point il allait mal. Bien sûr que non. Il savait. Il savait à quel point elle souffrait ; il s'en voulait. Il se mordait si fort la lèvre inférieure qu'il ne se rendait pas compte à qu'elle point il se faisait mal. La douleur physique n'était rien par rapport à ses meurs internes, ses souffrances psychologiques. C'est plutôt violent comme première fois, non. Plutôt. Il ne lui en voulait pas, il ne lui en voudrait jamais. Reste avec moi... Elle avait fermé tout contact avec le plus vieux, il avait une envie de la secouer, de lui dire de se réveiller, d'ouvrir les yeux. Ce n'était pas la fin du monde : il resterais là, il la considérait comme une sœur - et bien plus. Avait-elle vraiment besoin d'un véritable frère comme lui ? Il ne pensait pas, il était loin d'être parfait, il n'avait jamais sérieusement prétendu le contraire. Il posa un baiser dans ses cheveux ; la proximité lui pourrissait la vie, il voulait tellement lui faire comprendre qu'il l'aimait. Il lui aurait sauté dessus s'il pouvait, mais voilà le problème. Il ne pouvait pas, vous imaginez un peu la pauvre jeune fille ? Se faire sauter dessus par un garçon qui l'a trahie, dont elle ne connait que l'identité. Je tombe à la renverse.
Elle avait finit par quitter ses bras, brusquement, trop brusquement. Il ne bougeait pas, il ne la suivit pas du regard, il ne la regardait pas encore. Il finit par bouger légèrement, pivotant avec une extrême lenteur son visage vers le sien. Son regard. Luisant, encore si humide, il la regardait, ravalant difficilement sa salive, salive devenue si amère. Dégueulasse. Tellement que s'il se voyait, là, dans un miroir, il se donnerait l'envie de gerber. Il se haïssais de la voir ainsi mal en point. Et si le miroir se brisais...? « Qu'importe combien tu peux le souhaiter, ça ne change rien. » étouffait-elle à demi. Alors, un sourire s'affichait sur ses lèvres, encore plus faux qu'avant. Il jouait celui qui n'était pas affecté, qui supportait très bien ses remarques. Il était blessé. Je tanguais, je glissais vers le fond. Il n'y avait vraiment rien pour m'accrocher ? Rien du tout : nada. « Tu n'es plus qu'un étranger pour moi. »ajoutait-elle. Il se mordit la lèvre, aussitôt il perdit son sourire. Il ne pouvait plus se cacher. La retenir : oui, mais pourquoi faire, pourquoi dire quelque chose, pourquoi penser à elle, pourquoi l'aimer, pourquoi la désirer, pourquoi la vouloir, pourquoi se sentir si mal, pourquoi la protéger, pourquoi était-il si sensible à ses moindres fait et geste, pourquoi vouloir la contrôler ...? Parce que je l'aime. D'aussi loin qu'il se souvienne, il n'avait jamais connu l'amour d'une femme : pas une fois dans sa vie. La seule femme qui aurait pu l'aimer plus que tout au monde : elle n'est plus là. Était-ce mal de voir sa mère à travers Dawn ? Pouvait-elle lui donner plus que ce que sa propre mère lui aurait donné, était-elle la bonne personne. Pire, il se demandait si sa mère l'aurait acceptée, si sa mère aurait voulu le voir l'épouser, le voir complètement dingue de cette fille : elle était unique, il voulait lui faire comprendre et ça peut importe comment, il fallait qu'elle le sache. Il n'avait pas réussit sa vie dignement, pouvait-il au moins montrer à sa mère, là -haut parmi les anges, qu'il pouvait réussir sa vie sentimentale, qu'il pouvait rendre quelqu'un heure ? C'était mal parti, putain. Je ne voulais pas tout ça. Il se voyait très clairement, il courrait. Il courrait si vite. Après quoi ? Après qui ? Pourquoi ? De longues mèches, floues, d'une teinte violine commençait à se dessiner entre les hautes herbes, devant lui : il tendait la main, les courbes de son corps commençait à apparaître lentement. Pourquoi courrait-il après cette belle inconnue ? Elle se retournait alors, un large sourire sur le visage, c'était sa belle, sa Dawn, elle lui souriait pour la dernière fois. Il essayait accélérer, mais impossible, comme si le vent le repoussait, il ne parvenait pas à l'atteindre. Il entendait son rire. Ris encore, ma belle. Elle disparu, brutalement. Il cherchait partout, elle n'était plus là.
Le temps qu'il réalisait où il était, combien de temps c'était écoulé, il entendait un mouvement. Il s'était perdu dans ses pensées quelques secondes, mais elle était déjà entrain de partir. « Princesse, attends... » Le surnom était parti tout seul, il n'avait pas su le retenir. Tout comme son mouvement brusque qui lui valu de se cogner tellement fort le tibia dans la table basse. Il ne la laisserait pas partir, il n'eut pas de mal à la rattraper même s'il la distance qui les séparaient semblait être si grande désormais. Il tendit un bras, attrapant doucement son poignet, passant sur le côté pour se mettre devant elle, lui bloquant ainsi toute sortie possible. Il la regardait, le regard brillant, il devait agir vite, dire quelque chose, faire quelque chose : peut-importe. Quelque chose qui marche pour une fois. Je t'aime. « Si t’ose franchir cette porte, je te tue. » dit-il d'un ton plutôt sec. Certes, c'était dit avec beaucoup moins de délicatesse, mais s'il pouvait au moins la stopper, c'était suffisant. Gagner, gratter, profiter de seulement quelques secondes de plus à ses côtés. Il devait maintenant lui dire. Il avalait à nouveau sa salive, baissant la tête, gardant sa main sans la sienne, par pur réflexe. Pardon, ma belle. Il ne savait pas vraiment par où commencer, mais il était tant de lui dire. Un étranger ? Non, il ne voulait pas de ça. Il allait lui dire, puisqu'elle tenait tant à le savoir. Il se raclait la gorge et finit par lâcher : « Je ne suis pas un inconnu : tu me connais mieux que personne d'autre, putain. Restes, je. je veux pas que tu partes, c'est tout quoi ! » ... Sa voix tremblait clairement, et il n'arrivait pas à contrôler ses membres, qui eux aussi tremblait. C'est ainsi qu'il se rendait compte qu'il tenait sa main et qu'elle avait sans doute pu se rendre compte de son extrême nervosité. Je t'aime à la folie de l'incommensurable. Il lâchait un soupire, c'était pas grand chose mais. Ça lui avait soulagé un peu soit-il son fardeau. Il la regardait, comme s'il était furieux, ou concentré. Il avait besoin d'un moment de réflexion. Lui dire absolument tout impliquait non seulement ses sentiments, mais aussi les white tigers, son passé, sa famille, etc. Etait-il prêt à ça ? Le calcul était alors vite fait : il n'en savait rien. Tout était impulsif jusqu'à maintenant, il ne contrôlait rien, il laissait alors la totalité de ses sentiments prendre le dessus : tant pis. Autant tenter le tout pour le tout.
Il devint brusque, parce qu'il ne savait pas s'y prendre. J'ai fait ça parce que je t'aime. « J'ai jamais voulu te faire de mal, si je n'ai plus cherché à nier c'était. C'était. Mh... Ouais. » Impossible de finir sa phrase, ne constatant aucune réaction de la part de la jeune fille, il se penchait vers elle, de sorte à ce qu'elle ne voit que son regard ébène, mystérieusement penché dans le sien. Il n'essayait plus d'être doux. T'es assez grande pour comprendre, maintenant. J'ai perdu patience, ouvre tes yeux, bordel de merde. Tu vois pas que je suis fou de toi ? Il posait ses mains sur ses joues, lui maintenant la tête, elle ne pouvait plus fuir. Leurs visages étaient si proches, Leony sentait déjà sa respiration ricocher contre sa peau, leurs souffle se mêler entre eux et pire que tout : la tentation le pousser à regarder très brièvement les lèvres de la jeune femme. Il en avait envie, tellement : l'embrasser. Si c'était la dernière fois qu'il la voyait, pas pur égoïsme il le ferais, mais. Non. Il se retint et releva le regard vers elle, le plongeant intensément dans le sien. « Dis-le. » murmura-t-il. En fixant son regard, il avait comprit. Il luisait, lui qui essayait de lui envoyer des ondes, par égoïsme il n'avait pas pensé à l'admirer. Elle l'évitait depuis le début, il devait se douter qu'elle voulait lui cacher quelque chose ... Des remords ? Certainement. Si elle aurait dût se taire, sûrement le pensait-elle ? Il ne pouvait pas déterminer quoi. Une chose était sûr, le sujet sur lequel il essayait de lui faire passer le message ... Alors en fait, c'était réciproque. S'en voulait-elle ? Il n'en savait rien. Toujours était-il qu'elle voulait l'ignorer. Elle ne se rendait sans doute pas compte des choses, elle en faisait tout un foin, mais. Honnêtement, est-ce qu'ils devaient tout oublier du jour au lendemain, sous prétexte qu'il n'étais pas son "frère de sang" ? Il pouvait être d'avantage : il le désirait. Il laissait ses sentiments s'emparer de lui, il la faisait reculer, levant avec sauvagerie - sans pour autant aller à lui faire mal, en fait - ses bras vers le haut, les maintenant par les poignets à une seule main. Il essuyait ses larmes de l'autre, la plaquant doucement, amoureusement contre le mur, sa main s'éternisant sur cette joue glacée. Dis-le que tu m'aimes, Bang Dawn. Dis le.
La proximité, rien de tel que pour faire craquer l'un ou l'autre. Vu que Leony était quelqu'un qui savait manipuler, il n'aurait aucun mal à le faire sur sa petite princesse, sauf que cette fois : c'était pour la soulager, lui faire du bien. Il fallait qu'elle sorte tout ça, il fallait qu'elle le dise. Et il était sûr de lui avoir fait comprendre ce qu'il voulait qu'elle dise. Tu m'aime, je le sais, t'attend quoi ? Ne me dis pas que tu me détestes, je le sais. C'est faux. Certainement se trompait-il, mais, il se penchait au dessus d'elle, lâchant ses poignets pour finalement poser ses deux mains de chaque côtés de sa tête, à plat sur le mur grisâtre de derrière, celui contre lequel elle se maintenait sûrement debout. Arrête de pleurer, saute-moi dans les bras, qu'on en finisse.
Dernière édition par Bang Leony le Mer 25 Avr - 9:22, édité 4 fois |
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Bang Dawn ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Mar 3 Avr - 4:01 | |
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Bang Leony ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Mar 3 Avr - 14:43 | |
| HEY COME ON, RUDE BOY. CAN YOU GET IT UP ?
Les temps avaient si radicalement changés, la situation n'était plus la même et ça, il le savait plus que bien. Le souci était qu'il ne savait pas si cela le dérangeait ou si, au contraire, cela l’arrangeait. Longtemps, il y avait songé : allongé sur les draps blancs qui couvraient son matelas, trouvant le plafond d'un grand intérêt soudain. Il avait d'ailleurs souvent cette main posé sur le thorax, au niveau de son cœur : c'était par moment douloureux. Il voyait le visage flou de sa mère, les seuls souvenir qu'il lui restent d'elle ne son qu'un médaillon et un cauchemar. Ce cauchemar qu'il faisait depuis si longtemps, il le connaissait par cœur. Il était petit e gourmand, sa maman lui avait donné une pièce pour qu'il aille s'acheter des bonbons. Il était allé voir le vendeur un peu plus loin ; à l'époque, Leony était quelqu'un de timide et de très dépendant, il avait besoin qu'on le guide sur à peut près tout. Il avait seulement fais confiance à sa mère et il avait lâché sa main. Quelle connerie. Le vendeur lui a finalement donné ses bonbons et lorsqu'il se retournait, il avait beau chercher : il ne la trouvait plus. Ce visage si flou, mais dont il connaissait presque naturellement l'extrême douceur sur le bout des doigts, celui de sa mère. Il avait disparu, et plus jamais il ne le retrouverait par la suite. Bien sûr, la mort de sa mère ne s'était pas passé comme ça, c'est une façon plus délicate pour lui de voir les choses... Il souffrait juste moins, même si les larmes coulait facilement dès qu'il essayait, en vain, de se souvenir de ce visage. Il s'en voulait. Comment pouvait-il l'avoir oublié, mais comment pouvait-il s'en rappeler ? Et surtout : pourquoi faire ? Tant de questions se posaient désormais. Maintenant ? Il avait l'impression de perdre une seconde fois la femme qu'il pouvait aimer : sa princesse. Il ne pouvait rien faire la première fois pour sa mère, car ce n'était pas de sa faute... Mais pouvait-il faire quelque chose pour cette fois ? Il le désirait plus que tout au monde, il devait passer au dessus de tout pour lui faire comprendre vraiment. Il n'était pas en colère contre elle, il était en colère contre lui même : en colère de ne pas comprendre, de ne pas arriver à la retenir plus que ça. Je t'aime pourtant.
Dans ses yeux, il ne pouvait rien y lire. Elle était si vide, il avait peur. Il avait terriblement peur. Elle ne l'attendrait pas, elle ne l’attendait plus. Il pourrait tellement finir comme son père s'il la perdait. Il voyait se répéter le scénario horrible de sa mère, la perdre si brutalement et ne jamais réparer les blessure que le manque avait de plus en plus creusé. Il avait la nausée, la nausée de l'amour : et pourtant, même s'il souffrait dans l'actuel, il gardait la tête haute, il devait encaisser, il le devait pour sa propre survie... « Que veux-tu que je te dise, mon petit Leony ? Combien je te hais de m'avoir laissé pourrir dans tes mensonges ? A moins que tu préfères que je parle du fait que tu t'es bien foutu de ma gueule durant tout ce temps ? » dit-elle sur un ton qui eut l'amabilité de le briser. Il n'aurait jamais osé se jouer d'elle, sinon il y aurait longtemps qu'il aurait profité d'elle. Il l'aurait jetée comme les autres, comme une moins que rien, une pauvre sous-merde qui n'avait aucun intérêt pour lui. En fait, c'est sans doute ce qu'il aurait dût faire, profiter de son corps sans aucun remord, la rejeter ensuite. Tu penses mal, ma belle. Si c'était le cas, crois-moi ton p'tit cul il aurait déjà senti quelque chose lui passer en travers. Seulement, à cause de toi, j'peux même pas penser à te frôler sans avoir peur de te faire mal. Il la respectait bien trop. Jamais il le pourrait lui dire quelque chose comme ça, il n'y pensait même pas. Il bouillonnait de rage, il avait presque envie de la frapper, de la frapper avec son amour. L'attraper ? La plaquer contre le mur ? L'embrasser comme une brute, la caresser, l'enlacer... Lui dire qu'il l'aime comme un dingue, qu'elle l'ensorcelle, qu'il n'est qu'un pantin qu'elle manipule pour presque rien. Je brûle. Au milieu de tout ça, il allait complètement devenir barge. Le détestait-elle à ce point ? Pourquoi. Il venait de comprendre qu'il était possible qu'elle l'aime, c'était réciproque, ça ne pouvait être que ça. Cela expliquerait sa réaction, elle le détestait, mais elle l'aimait d'avantage. Il ouvrait la bouche pour répondre, qu'elle le coupait aussitôt : « Je ne sais pas ce que tu cherches, ni attends, mais tu perds ton temps. Tu n'avais de l'importance pour moi que parce que je voyais en toi l'être que tu n'étais pas. Pourquoi devrais-je gaspiller temps et énergie avec quelqu'un comme toi ? C'est si difficile à comprendre ? Je n'ai pas besoin de toi, Leony. Tout ce que je veux, tu n'es plus capable de me le donner. Enfin, ce n'est pas comme si, durant tout ce temps où tu t'amusais à jouer le rôle du parfait grand frère, tu avais pu m'offrir ce qu'il me manquait. Mais bon. C'était bien sympa le temps que ça avait duré. alors si tu permets...» lâchait-elle d'un trait. Transpercé, de toute part, il resté bouche-bée, ne sachant pas tout de suite quoi faire, quoi répondre : comment réagir... Putain de bordel de merde.
Il sentit son coeur se serrer, il se sentait mal. Si mal. Pourquoi chacun de ses mots devait-ils être si blessants. Il pensait désormais s'être trompé, c'était impossible qu'elle l'aimait, n'est-ce pas ? Il n'avait jamais joué, c'était la stricte vérité ; comment lui faire comprendre ? Sa vie était décidément merdique, elle était bourrée de problèmes, de questionnement. Si bien qu'elle pouvait être guidée par cette question incessante, presque obsessionnelle : Pourquoi ? Elle n'a pas besoin de moi. Elle le poussait, c'était comme si elle l'avait implosé. Il se reculait alors parce qu'il n'avait, durant un court moment, plus la force de quoi que ce soit. Son dos se heurtait avec brutalité contre le mur derrière lui. Le couloir était étroit, il avait l'air d'avoir tellement rétrécit en quelques fraction de secondes. « Je n'ai plus de temps à perdre avec toi. » dit-elle en s’éloignant. Il était complètement désemparé. Complètement asséché, il n'avait plus de voix, plus de corps. Comme s'il s'était alors liquéfié, ou pire, qu'il n'avait jamais existé. Elle s'approchait trop près de la porte, beaucoup trop près. Cette porte il la haïssait, complètement. Combien de fois avait-il vu cette porte se fermer dans sa vie ? Il vous donnerait immédiatement l'exemple pour sa mère, mais aussi et surtout celui son père qui était désormais devenu un alcoolique à cause de cette perte. Etait-il destiné à suivre la même route. Il faut croire que l'histoire des parents est souvent similaire pour les enfants. Bon sang, ma belle... Arrêtes-toi. Par un réflexe, son avant-bras se redressait. Il se trouvait un cadre sur le meuble juste à côté de lui : des photos de sa princesse et lui, trois au total. Il donna un coup de bras dans les cadres qui tombèrent au sol, les verres se brisant dans un lourd bruit assourdissant. Le bruit de la fin ? Non. Il allait supprimer ce lien fraternel. Il allait la posséder, comme il aurait dût le faire depuis le début. C'était-elle arrêté, peut-importe. Il ne sentait pas cette seconde larme, encore bien seule, glisser contre sa joue. Il voyait flou, le yeux humides. Il serrait le point et frappa contre le crépi du mur. Une douleur intense ? Il n'en avait rien à foutre. « Je t'ai toujours laissé tout faire, je te laisse faire ton putain de caprice, me briser les dernières ressources que j'ai. Tu crois que j'vais te laisser partir ? Je te laisserais jamais, Dawn. Que tu le veuilles ou non, je vais te faire accepter ce que tu refuses de voir... » manqua-t-il d'étouffer, la voix terriblement tremblante.
Très agacé ? Cette fois oui. Il tentait le tout pour le tout : il marchait dans les débris de verres, il ne faisait plus attention à sa main qui saignait : sans doute était-elle cassée ou au moins très abimée. La douleur ne comptait plus, il sentit une larme ruisseler sur sa joue, cette fois : il l'essuyait et reniflait, il attrapait sa main, la tirant à nouveau de l'autre côté, la lâchant dans le salon : elle devait s'éloigner le plus possible de cette porte, elle ne devait en aucun cas la franchir. Il osait la regarder, furieux. Qu'elle le gifle. Qu'elle le frappe. Qu'elle le tue. Qu'elle le haïsse. Qu'elle lui pourrisse la vie. Qu'elle lui crache au visage. Qu'elle lui arrache les organes un par un. Qu'elle le vide de son sang. Je me sens mal, j'ai le cœur si lourd. Pourquoi ? Son esprit ne répondait plus. " Erreur, erreur, erreur. " Il tanguait, une faiblesse dans les jambes. Il était carrément en ébullition, il allait la clouer sur place, il l'empêcherait de bouger, quoi qu'il en coute. Il avait perdu une partie, c'était game over. Il n'était plus son frère, il allait recommencer la partie : il allait devenir son petit-ami. C'était elle ou personne d'autre, alors il l'avait choisie. Oui, il l'avait choisie. Plus que n’importe qui au monde, lorsque Leony était déterminé, il n'arrivait plus à changer d'idée. Il était un grand borné,un grand têtu. Il fallait qu'elle s'y fasse, qu'elle s'y habitue. Le savait-elle au fond ? Espérait-elle qu'il s'emporte. Je t'aime. « Tu me fais chier... » dit-il. Il s'emportait alors. Je fond d'amour pour toi. Je veux m'enivrer de ton parfum. Me réveiller dans tes bras chaque matin, tu caresserais mes cheveux, me dirait que tout va bien. Tu serais alors entièrement nue, tu m'appartiendrais. Rien qu'à moi. Je veux que ce soit réel, pas dans mes rêves. Comprendrait-elle ? Sans doute pas. Elle l'avait confondu, certes. Elle tirerait un trait, elle resterait avec lui. Il l'aimait beaucoup trop pour la voir partir, s'échapper... A nouveau, sa raison lui faisait défaut. Il ne répondait plus de rien, de la colère purement amoureuse, tant pis. Il jouait le grand jeu, il prenait tous les risques, mais ça en valait vraiment la peine. Alors tant pis. Il se jetait dans la gueule du loup, ça ne fera que plus mal s'il se prenait le mur. Tant pis, qu'elle me déchire mes chaires alors...
Il avait relevé les mains, il avait une nouvelle fois attrapé son visage, il s'était approché, il avait craqué, il n'avait pas réfléchit à ses actes. Il avait posé ses lèvres contre les siennes, collé son bassin au sien, il la tenait fermement contre lui, elle ne partirait pas. Tant pis, il assouvirait au moins ses désirs qu'il avait enfouit par pur respect au fond de lui-même... Mais désormais, il voulait qu'elle comprenne, c'était l'heure... Elle le devait. Je t'aime. Il devait lui dire, mais pour le moment, sa langue se glissait entre ses lèvres, goûtant pour la première fois à ce gout si sucré : sa langue était si douce, ses lèvres si apaisantes. Durant un court instant, il se sentait si bien. Il voulait continuer, le prolonger. Il avait finit par fermer les yeux. Il avait tout oublié, il était transpercé d'une illusion de bonheur. Bordel que c'est si bon. Ses mains glissèrent dans ses cheveux, les yeux clos, il pouvait cependant voir son visage, il oubliait les alentours, il n'était plus dans cet appartement si sombre, si morbide. L'ambiance était si douce. Il la poussait encore, doucement, jusqu'à ce qu'elle rencontre un nouvel obstacle : la table de la cuisine. Comment ils étaient arrivés là ? Bonne question. Pourquoi tu ne m'arrêtes pas, ma belle ? Pourquoi tu ne me repousse pas ? Pourquoi tu ne dis pas que tu me déteste ? Pourquoi tu ne peux pas oublier tout ça ? Pourquoi... Pourquoi ? Avec amour, il se séparait de ses lèvres, il ré-ouvrait les yeux. Maintenant, Leony. Maintenant. Dis-lui. « Je vais... Je vais t'expliquer.... Je crois que... »soufflait-il, essoufflé, détournant le regard. « Je... T'aime... ? » ... Certes il n'était pas sûr de lui, sa voix tremblait et il était mal à l'aise. Mais il lui avait dit, même si ça semblait tiré par les cheveux. Il se redressait, essuyant encore ses joues avant de tenter une esquive... Il s’essaya finalement à ses côtés, se raclant la gorge pour prendre un ai assez sérieux.
« Moi le grand connard, moi Leony l'enculé que tu déteste : ce fils de pute comme t'as l'air de le penser voulait que tu restes avec lui. Au départ, monsieur niait, tu ne l'as pas cru, et alors qu'il ne voulait pas de toi dans sa vie, tu as complétement défoncé son coeur. Et donc les choses ont fait qu'il s'est attaché à toi comme une merde, il s'est senti comme un con quand il s'est rendu compte de ton impact. Il découvert que tu étais quelqu'un d'unique, qu'il ne pouvait pas te laisser filer, tu lui donné tous ce que qu'il n'avais jamais eut. Tu étais là pour lui à chaque fois, et ça, ça suffisait amplement... Alors oui, pour te rendre heureuse, toi et uniquement, ouais, ce connard là, il a essayé de te rendre ce que tu avais perdu, il a osé prétendre être ton frère. C'était égoïste de sa part, ça oui, et en un sens, il ne se sent même pas désolé pour ça. Bien vite, il n'a plus rien contrôlé, plus rien. Nada, le néant total. Il se passe que, c'est la première fois qu'il ce truc bizarre là, dans son corps, une sorte de boule qui se forgeait avec le temps. Il n'a jamais joué, il ne veux pas que tu partes ou que tu le haïsse. Bordel de merde. C'est dur à comprendre hein ? Si tu ne connais rien de sa vie, c'est parce que ce connard est une putain de mauviette qui a eut peur que tu partes si tu la savais. Il a toujours peur quand il s'agit de toi. Tu le rend un autre, et ça a le don de lui taper sur le système. Il a craqué, c'est vraiment dommage, parce que tu vas lui briser le coeur et... »déballait-il alors. Ce n'était pas du tout son genre. Il était un homme d'action pas de paroles. Mais pour elle, il ferait n'importe quoi. J'irais lui décrocher la lune. Il n'avait cependant pas eut le temps de finir son monologue... D'ailleurs, il parlait de lui comme s'il parlait d'un autre car il était, d'un coup, bien moins mal à l'aise c'était sa façon à lui de s'expliquer... Maaaaais. Soudainement, elle le coupa.
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Mer 4 Avr - 18:43 | |
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| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Ven 6 Avr - 12:03 | |
| SOMEWHERE OVER DA RAINBOW : LET IT BE, LET IT SHINE.
Il n'avait pas de mots dans toute la richissime langue française pour décrire cet instant : magique, enivrant, sensationnel, extraordinaire etc. Peut-importe comment on pouvait le voir, Leony n'était plus le même. Tout ça c'était à cause de la présence de la jeune-femme. Elle avait le don de le changer, de le rendre meilleur. Peut-être était-ce une question d'hormones, de fusion, mais finalement, il s'en fichait tellement : elle était importante et pour rien au monde il ne voudrait qu'elle s'éloigne de lui, de près comme de loin. S'il ne pouvait plus être son frère, alors il lui fera comprendre qu'il en veut d'avantage, qu'il la veut pour lui. C'est un grand égoïste, mais cette fois-ci, la détermination avait était plus forte que la raison : quitte à tout perdre, autant essayer de gagner son coeur, autrement, différemment. Puisque que tu as posé tes griffes de tigresse sur mon coeur, t'as plus qu'à en subir les conséquences. Elle avait tant d'importance qu'il lui arrivait de s'en rendre malade, de stresser dès qu'elle ne lui envoyait pas un sms, qu'elle ne pensait pas à lui, qu'ils ne se voyait pas. Bien sûr, avant il avait l'habitude de se dire que c'était parce qu'il se prenait trop à coeur dans son rôle de pseudo grand-frère et qu'au final, ça avait empiété sur son quotidien. Il avait finit par craquer, par peur, par crainte, par angoisse de la voir partir, de la perdre et ce, sans aucun retour en arrière possible. Il avait contenu sa colère jusqu'au bout, et parce que c'était sa petite princesse, elle n'était pas sortie sous forme de violence. Du moins, ce n'était pas le genre de souffrance qui faisait mal : il avait besoin de lui mettre une bonne paire de claques et à sa façon.
Il avait tout déballé, l'avait embrassé. La sensation sur ses lèvres n'était comparable à aucun autre baiser. Il l'avait finalement laissé le surprendre, il n'était pas habitué à cette proximité avec elle et pourtant, ça lui plaisait tellement. Elle lui avait fermé son clapet par un baiser, plus chaste et tendre que le premier, mais il fallait aussi préciser que Leony n'était habituellement pas un garçon qui avait de la délicatesse pour quoi que ce soit, et durant tout le long de sa vie, il n'avait jamais vécu quelque chose d'aussi fort : le sentiment d'amour. C'était maladroit comme réaction, mais il avait posé ses mains sur ses hanches et il la tenait contre lui. Elle mêlait à nouveau sa langue à la sienne et il finissait par fermer les yeux pour savourer ce baiser, il sentait une chaleur émaner de son corps tout entier, comme si même ses os allaient faire fondre ses chaires et sa peau. Il avait laissé son corpt réagir entièrement à cette langue adorable qui venait s'imisser entre ses lèvres. Il sentait la chaleur remonter doucement. « Imbécile, je t'aime. » Il rouvrait les yeux, les plongeant dans les siens en la gardant contre lui, marquant un peu plus son territoire avec possession, ses doigts sur ses hanches avaient par réflexe glisser dans le bras de son dos, sans doute que si elle avait continué, elles auraient finit par s'installer sur ses fesses. Son cœur n'avait fait qu'un bond, il était si heureux. Elle n'allait plus lui échapper, elle n'allait plus partir. « Je n'aurai jamais du nier ce que tu me disais depuis le début, c'est maintenant que je m'en rends compte. J'ai été stupide mais à l'époque, si je n'ai jamais voulu t'écouter quand tu essayais de me faire comprendre que tu n'étais pas celui que je prétendais que tu étais, c'était simplement parce que j'avais besoin de toi. Je voulais vraiment que tu sois celui que j'avais perdu à tel point que j'en suis venue à te pousser à agir comme tel. au fil des jours, j'ai trouvé cette relation confortable et je me suis surprise à m'être un peu trop attachée à toi; durant tout ce temps je n'ai fait que nier la réelle importance que tu avais pour moi, qu'importe combien elle était si évidente. Je t'aimais tellement. » lui annonçait-elle. Un sourire s'affichait sur ses lèvres, il la laissait continuer, remontant une main pour caresser tendrement ses cheveux. On a perdu tant de temps, ma belle.
Elle continuait donc son spitch : « Mais comment aurais-je pu le dire à celui que je prenais pour mon frère ? Et puis je découvre que ce lien qui nous unissait n'était qu'un mensonge. Oui, je me suis sentie trahie. Pas parce que tu n'étais pas mon frère, mais parce que c'était toi. J'étais juste.. Déçue. déçue au point d'agir de manière irréfléchie. Je. Je n'ai jamais voulu me séparer de toi, je n'ai jamais voulu te parler ainsi, dire tout ce que je t'ai dit. Je ne l'ai jamais pensé, pas une seule fois. je m'en veux énormément, Leony, si tu savais. » ... Il vacillait un peu, et finalement, il se retournait pour la soulever et la poser sur la table, s’immisçant entre ses cuisses, avec un petit sourire qui voulait tout signifier et, sans doute, ne voulait rien dire pour autant. Par contre, il n'avait aucune envie perverse, du moins, il préférait la laisser faire en premier si c'était le cas. Pourquoi ? Tu te compliques trop la vie, chérie. Simplement parce qu'elle n'était pas comme toute les autres filles qu'il avait, clairement, écarté les cuisses, prit son petit plaisir et finalement jetées et oubliées par la suite. Non : il ne se le permettait pas, c'est cependant un homme et il n'allait pas se dire mal à l'aise d'être dans cette position. Il posa ses mains sur ses hanches. « Il suffit que quelque chose se rapporte à toi pour que je devienne une autre. » souffla-t-elle. Il maintenait son regard dans le sien, comme pour lui communiquer sa réciprocité. Doucement il relevait une main pour passer son doigt sur ses sourcils, puis les mêler à ses cheveux, souriant un peu plus en fixant ses lèvres. Il rapportait ensuite son index sur la courbe de son nez, descendant doucement jusqu'à se poser sur ses lèvres, les caressant longuement. Il les tapotait un moment avant de finalement prononcer : « Mh. Je te préviens, tu vas pas voir d'autres mecs. T'es à moi, rien qu'à moi. » dit-il. T'es tellement belle, j'en frissonne. Leony était le genre de garçon purement jaloux, pour ainsi dire il était complètement possessif. Lorsqu'on le droguait, il ne pouvait plus s'en défaire : il était prêt à tout pour garder ce qui lui "appartenait" ...
Automatiquement, il se penchait sur elle, l'embrassant à nouveau. J'ai envie de toi, pas juste sexuellement, j'ai envie de toi partout. Ta peau contre la mienne, ton souffle mêlé au mien, le bruit des draps et de tes cuisses contres mes hanches, ta voix me briser les tympans sensuellement, tes dents me mordre les lèvres, tes ongles me griffer la peau des omoplates. J'ai juste envie que tu m'appartiennes, que tu occupes mes bras pour le restant de ma vie, que tu me consoles ou me soutienne quand ça n'ira pas, que tu sois là près de moi, que tu acceptes ce que je suis... Et - ... Un flash lui parvenait dans son cerveau : il avait complètement oublié ce gros détail de sa vie. Devait-il vraiment lui en parler ? Il ne savait plus, peut-être devait-il attendre ? Peut-être ne devait-il pas tout gâcher aussi vite, ne pas trahir le moment en lui annonçant quelque chose d'assez... Grave ? Pas vraiment. C'était surtout qu'elle avait été assez déçue pour aujourd'hui... Mais en même temps il n'avait pas le droit de lui donner de faux espoirs, de lui faire croire qu'il est parfait alors qu'il lui cache encore quelque chose ... Et quelque chose d'important. Il pensait que ça allait l'inquiéter, il perdait alors tout de suite son sourire enjôleur et il se redressait presque par un automatisme, c'était systématique. Je. Je t'aime, est-ce que tu vas comprendre ? Elle n'avait jamais posé de question sur cette "vie cachée" ... Elle ne pouvait pas se douter qu'il était le leader d'un gang, qu'il gagnait de l'argent sale et facile, qu'il n'était pas quelqu'un de recommandable et, qu'habituellement on devait plus le craindre qu'autre chose. Peux-tu aimer un voleur, un voyou, un délinquant ? Une merde comme moi, ma belle ? Il commençait à douter, et ses craintes se renouvelaient alors.
Malgré ses angoisses, il devait lui dire, il ouvrait la bouche, maladroitement. Il devait chercher ses mots sans pour autant la brusquer. C'était pas son genre de faire des révélations, encore moins de se livrer complètement à quelqu'un. Il finit par poser ses mains sur ses cuisses, le regard baissé sur ses mains, un peu perdu. « Mh. Je. Bon écoute... Faut que tu saches quelque chose que... J'ai jamais pu te dire, ni à toi, ni à quelqu'un d'autre. Tu dis comprendre que - ... » Il relevait le regard par réflexe et bloqua complètement. Il figeait alors qu'elle le regardait, il hésitait à nouveau, il se pinçait les lèvres avant de poser une main sur son front pour dégager une mèche de cheveux qui le gênait. Allez, lances-toi putain ! Restes pas comme un con ! « Je suis un putain de voyou. Un délinquant. Je vole, je vend de la drogue, je cambriole, je traine .... ou dirige des trafics de gang et il m'est arrivé d'être violent. » Il tournait la tête vers la fenêtre, poursuivant : « ... Je suis pas quelqu'un de fréquentable. Tu devais le savoir. M-Malgré tout. Tu. Tu me changes quoi. J'ai l'impression d'être... Un semblant de mec bien. » C'était dit : ça le soulageait, mais il s'attendait à s'en prendre une bonne. Je ne suis pas un mec bien, je ne suis pas celui qui te rendras tous les jours heureuse, je suis celui qui se met en danger, qui va t'inquiéter, qui va t'acheter des cadeaux avec de l'argent sale et facile... Je suis celui qui joue avec la vie, les armes, la drogue, le danger, la violence. Et je ne peux plus arrêter, c'est un cercle vicieux : ne me déteste pas. Je suis con, je n'ai aucun diplôme et, même si j'ai choisi la façon la plus facile de vivre, si je pouvais revenir en arrière, si je savais que j'allais te rencontrer : je n'aurais pas fait cette putain de connerie de devenir ce que je suis et les White Tigers n'existeraient pas. Il soupira avant de se serrer contre elle, la tête sur son épaule, se nichant dans son cou. « J'aurais voulu que tu me purifie avant, princesse.... » souffla-t-il. Bordel de merde.
Dernière édition par Bang Leony le Mer 25 Avr - 9:24, édité 3 fois |
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Bang Dawn ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
Ϟ messages postés : 335 Ϟ live in seoul since : 21/02/2012
| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Dim 8 Avr - 16:11 | |
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Bang Leony ❖ kings & queens. karma's only a bitch if you really are.
Ϟ messages postés : 205 Ϟ live in seoul since : 01/03/2012
| Sujet: Re: ◮ SEX AINT BETTER THAN LOVE. Mer 25 Avr - 8:36 | |
| I DON'T KNOW WHY I LOST MY MIND.
Il avait souvent envie de briser les os de tout ceux et toutes celles qui osaient effleurer l'idée de le contrarier. Mais d'aussi loin que je me souvienne, il n'avait jamais put porter la main sur la jeune wanker. En fait, c'était plus que ça : il ne pouvait pas s'imaginer la faire pleurer, il aurait des remord - chose qu'il n'a jamais réellement éprouvé pour les autres jusqu'à aujourd'hui. C'est ce que l'on appelle : l'amour. Et pourtant, au départ, il n'était sûr de rien. Il ne savait pas vraiment s'il l'aimait d'amour comme une potentielle petite-amie. Autant dire officiellement la première, donc, puisque ces relations n'ont jamais duré bien plus longtemps qu'un passage au lit. Mais il se demandait si ce n'était pas plutôt un besoin : comme si son manque d'affection familliale par exemple. « Je ne sais pas.. On verra. Laisse moi réfléchir encore un peu et je te dirais ça plus tard. Ok ? » disait-elle alors que le plus vieux lâchait un petit rire discret. Leony avait beau être ce qu'il était, il avait toujours désiré une petite soeur, ou un petit frère. Et oui, si il y a bien une chose qu'il désirait c'était avoir un enfant. Malgré que les enfants ne m'apprécie pas, je les effraient... J'ai décidé que tu serais la femme qui héritera de mon fils, Dawn. Alors dans le fond... Qu'était-elle réellement pour lui ? Sans oublier ces baisers échangés, que signifiaient-ils ? En réalité, ce que Leony ne se rendait pas compte, c'est qu'il tenait sa femme entre ses bras. Pas une simple petite amie, pas même une simple petite soeur : il avait vraiment envie d'elle au fond de lui - et pas seulement sexuellement, si vous voyez. Mais Leony n'était pas l'homme à dire ce genre de chose, ni même à l'assumer. Il le savait, mais il se disait qu'elle devait le sentir. Elle devait forcément le sentir. Sens-tu ce coeur battre dans ma poitrine ? Il n'y a que toi qui peut le faire battre. Sans toi ? Il est seulement rempli de haine, de rage. Oui, définitivement, peut-importe comment ou le voyait, Leony était fou de la demoiselle... Complètement fou d'elle, il irait lui décrocher la lune pour ses belles prunelles.
Mais alors. Si elle lui demandait d'arrêter ses trafics de délinquants, pourrait-il le faire ? Bien sûr. Pour elle, pour sa sécurité, pour lui faire plaisir ou bêtement pour la rassurer, Leony le ferait. « Comment pourrais-je aller voir d'autres hommes alors que je t'ai, toi ? C'est plutôt toi qui a intérêt à faire gaffe, parce que je ne tolèrerai aucune fille qui tenterait de t'approcher, même pour te demander l'heure. T'es à moi, leony. t'as compris ? » lâchais-t-elle. Un sourire s'étendait alors sur ses lèvres, la belle violine entre ses doigts serait jalouse ? Comme c'est amusant. Il entremêla son index et son majeur dans sa chevelure légèrement bouclée, tirant très doucement sur cette même mèche pour approcher son visage du sien tout en lenteur, souriant d'avantage à chaque fois que son visage gagnait des centimètres pour s'approcher du sien. Il posait une énième fois des prunelles brunâtres sur ses lèvres, les détaillant doucement. C'était comme s'il cherchait les points les plus sensibles pour aller la chatouiller précisément à ces endroits. Tu es splendide, ma belle. « Je t'aime, Dawn. » dit-il avant de poser sa main sur son front pour retirer une mèche de cheveux rebelle, glissant le bout de son index à côté de ses yeux pour finalement tracer un "C" parfait sur son visage et se saisir de son menton. Encore ce goût si sucré, comme des papillon entre ses lèvres : ces lèvres. Combien de fois avait-il rêvé de l'embrasser ? Contrairement à ce que l'on peut croire, Leony n'est pas si pervers que ça avec les personnes qu'il apprécie. Elle aurait été une autre demoiselle, il l'aurait tout de suite cherché à imaginer son tour de poitrine, la sensation que ça ferait à ses doigts de les caresser, la couleur de sa culotte, les position qu'elle aimerait faire... Bref. Le tout pour passer une soirée jambes-en-l'air à la perfection ! Mais elle n'est pas comme les autres : c'est la mienne. Il ne s'était jamais permit de penser de travers avec elle, en fait pour tout avouer : c'était elle qui choisirait tout. Il avait juste envie que pour une fois, celle qu'il aime le guide : qu'elle le guide alors, et qu'elle lui en fasse voir de toute les couleurs si elle le désire ! Qu'elle fasse des caprices, qu'elle lui pourrisse la vie, peut importe. Si ce n'est pas toi, ça ne sera personne. Et puis, il perdit son sourire pour finalement tout lui avouer sur les White Tigers. Il n'avait pas le choix et il devait assumer ce genre de choses. « Ça va..? » s'inquiétait-elle. Non, ça n'allait pas. Il le savait déjà à l'avance, il voyait déjà sa réaction face à ce qu'il allait lui raconter.
Il déballait tout d'un coup, rapidement pour s'éviter de tout mélanger. « Pourquoi... Pourquoi, Leony ? Tu.. Tu te rends compte de ce que tu viens de me dire ? » soufflait-elle maladroitement. Il la serrait alors d'avantage contre lui, caressant ses cheveux. Il la protégerait quoi qu'il arrive et bien sûr qu'il ne la mêlera jamais à ses problèmes... Mais être la femme du chef suprême des White Tigers et ne pas le savoir, cela était-il seulement concevable ? Non. Même s'il aurait voulu lui cacher ça, il n'aurait pas pût car ce n'était pas sa façon de voir les choses, mais alors pas du tout. Doucement il caressait ses cheveux et il allait en placer une alors qu'elle continua. « Pourquoi tu te fous toujours dans des emmerdes pas possible, hein ? Tu peux me l'expliquer ? Je. J'arrive pas à comprendre que tu ais pu décider de te pourrir autant la vie à courir à droite et à gauche pour arnaquer et dépouiller des gens et.. Tout ça pour quoi ? Pour mener une vie facile ? Non mais. sérieusement. Tu te rends compte de ce que tu viens de me dire ? Je savais bien que tu étais différent des autres mais de là à m'annoncer ça. C'est trop gros. Si tu croyais un seul instant que j'allais te sauter au coup et te dire que tout va aller pour le mieux parce que je serais là, tu te trompes sur toute la ligne. Oui. Oui je serais là, mais pour combien de temps encore ? Je ne pense pas être capable de pouvoir supporter ton train de vie éternellement, Leony. Je ne cours pas après les ennuis, bien que je sois douée pour me mettre dans le pétrin. Sauf que mes petites emmerdes à moi, c'est pas en taule qu'elles me mèneront. J'ai envie de vivre une vie normale et non passer mes journées à m'inquiéter sans arrêt pour toi, à savoir s'il ne t'est rien arrivé, si tu n'as pas eu de soucis, si tu ne t'es pas fait attrapé... Je ne veux pas de ça, Leony » dit-elle. Il baissait la tête, bien sûr qu'il n'était pas si fier de ce qu'il faisait mais quand il a commencé à le faire, il n'avait rien à perdre. Je ne t'avais pas toi, je n'avais rien à craindre. Maintenant, les choses sont telles qu'elles le sont, il pouvait changer ça, mais il lui faudrait beaucoup d'efforts et de temps pour retrouver une vie tranquille. Il ne voudrait d'ailleurs pas que son fils aille à l'école, et quand on lui demanderait " Qu'est-ce qu'il fait ton papa ? Moi il est avocat ! " qu'il répondre clairement : " Bah mon papa à moi, c'est un délinquant ! " ... Non. Je veux que mon fils et ma femme soient fiers de moi, qu'ils prononcent mon nom avec des étoiles dans les yeux et pas du dégout. Je veux être un père exemplaire, et ne jamais reproduire ma propre enfance... Il se mordait alors la lèvre inférieure. « Je resterai à tes côtés. Mais ne compte pas sur moi pour te soutenir dans tes trafics de je sais pas quoi. » dit-elle ensuite. Il soupira et se pencha vers l'arrière, la tête remplie de mots qui sortaient dans tout les sens et dont il ne pouvait, au final, pas formuler la moindre phrase. Il leva les yeux au plafond, se concentrant un bref moment sur la lumière aveuglante de l'ampoule avant de reporter à nouveau son regard sur elle.
Doucement, il s'installa plus confortablement sur la table, passant ses jambes autour d'elle, attrapant son paquet de cigarette pour s'en allumer une. Si seulement il pouvait claquer des doigts pour effacer ses conneries, si seulement il avait sut qu'il allait rencontrer ce petit ange... Si il avait seulement pu imaginer savoir tomber raide amoureux de cet demoiselle... S'il avait sut qu'elle allait lui décrocher son coeur ; certainement qu'il ne se serait jamais mis dans le pétrin. « Je pouvais pas te le cacher. Je ne t'en ai jamais mêlé avant, je ne t'en mêlerais pas à l'avenir non plus. » Doucement, il posa ses mains à ses hanches, l'une d'entre elles se glissant sous son haut pour caresser la peau de son dos. Je suis désolé, ma belle. Dans un long mouvement il se glissa dans son cou, comme pour demander pardon. Il s'excusait de l'inquiéter, de la rendre vulnérable, mais surtout : de l'aimer. Il continuait à penser qu'il ne la méritait pas : elle méritait mieux que lui après tout, il n'était qu'un délinquant qui pourrait lui acheter des cadeaux salis par l'argent sale avec lequel il les payeraient. Elle mériterait vraiment quelqu'un qui la gâte et qui lui sourit toujours... Au fond il n'était peut-être pas la personne idéale pour sa princesse et il se remettait un instant en question. « Je suis pas un mec généralement apprécié, tu vois ? J'aurais voulu être un autre, parce que franchement : je ne te mérite pas, tu sais ? J'ai fais certaines choses horribles, mais parce que j'avais plus le choix. J'ai fais la connerie de me lancer là dedans, j'peux pas m'arrêter comme ça. Mais. » annonçait-il. Il s'arrêta pour avaler sa salive et trouver ses mots. « Mais si tu me le demandais, je ferais les efforts pour arrêter. » ajoutait-il alors d'un coup sec. Il la regardait enfin, pour lui faire comprendre à quel point il pouvait être sincère et à quel point il se sentait minable. « Je ferais ce que tu voudras, tant que tu restes près de moi... » finit-il par murmurer. Mon dieu, putain de bordel de merde que ça craint ! |
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