1. comment te verrais-tu dans dix ans ?
une belle maison, un jacuzzi sur la terrasse, une penderie qui ferait la taille d'un hall d'entrée et... mon mari/ma femme du moment qui fournirait notre revenu mensuel. ouais. je roulerais sur l'or sans avoir besoin de bouger le petit doigt.
qui vivra verra.
j'en sais rien et je m'en branle.
peut-être entouré de la personne que j'aime ? sinon.. avec mes chats.
à la tête d'une multinationale, quelle question.

2. pour toi, l'amour c'est...
tant que ça dégage le lendemain, je prend.
s'il y a c'est bien, s'il n'y a pas, encore mieux.
j'aimerai tellement pouvoir le trouver, mais il ne se décide pas.
chaque chose en son temps, pour le moment je privilégie le travail.
tant qu'il a de quoi payer mes dépenses.

3. comment te comportes-tu en société ?
dans l'ensemble je suis plutôt sociable et ne refuse jamais une nouvelle tête dans mon entourage.
j'ai toujours pensé que je n'étais personne. et la seule façon pour moi de devenir quelqu'un... et bien c'est d'être quelqu'un d'autre.
je ne sais peut être pas exactement d'où je viens mais je sais au moins où je vais et avec qui.
qu'on m'aime ou non, je suis simplement moi-même.
seuls ceux qui m'aiment comprennent qui je suis et la raison pour laquelle j'agis, justement parce qu'ils m'aiment.

4. de nuit comme de jour, tu es plutôt du genre à....
je profite de chaque seconde de ma vie, après tout, on ne sait jamais de quoi sera fait demain.
je suis toujours à l’affut d'une nouvelle proie à capturer dans mes filets.
j'essaie de mettre toutes les chances de mon côté pour avoir un bel avenir, alors quitte à passer mes journées voire des nuits blanches à étudier ça ne m'importe peu. redbull donne des ailes.
j'y vais en freestyle.
je passe généralement mes journées à sortir avec des amis, à travailler ou à me reposer chez moi, et le soir je me laisse aller à mes doux rêves bien que je ne refuse pas une petite virée en ville.. sait-on jamais, peut-être que je rencontrerai la perle rare.

5. ta devise dans la vie serait..
le talent n'est pas de tout savoir faire, mais de s'entourer des bonnes personnes pour le faire.
effort, assurance et succès. le talent ne s'imite pas, il se crée.
j'men branle.
mieux vaut régner en enfer que servir au paradis.
la vie devient une chose délicieuse, aussitôt qu'on décide de ne plus la prendre au sérieux.


Je sens plus rien... mes mains froides atteignent lentement mes tempes en feu... le contraste est effrayant, saisissant, étrange. Cette sensation... cette sensation de mal être... de ne plus se reconnaître, ça faisait longtemps. Huh... c'est drôle, la personne que les autres voient, celle que le miroir reflète, celle que mes amis pensent connaître est tout autre... je ne suis qu'une marionnette de la société parmi tant d'autres, je suis peut – être un peu plus fortunée, mais pas forcément mieux dans mes manolo. Cette fille... megan, elle me fait rire aux éclats, quelle crétine. J'ai l'air d'une putain d'idiote, d'une putain de catin doublée d'une belle conne. J'ai au moins la bonne foi de le reconnaître... j'ai été trop choyée j'imagine, avant d'être persécutée, arrachée à mon enfance pour ensuite être rejetée aussitôt..

no light, no light.
megan. Kaya.... kaya. Megan... deux prénoms, deux personnalités, deux paradoxes. Ça me rend malade de me dire que je peux être les deux à la fois, loin d'être schizo hein, mais comme tout le monde j'ai mes secrets, j'ai mon « moi-intérieur » que ne je garde que pour moi. C'est trop facile de jouer une pétasse, bien trop facile pour moi. Mais qui va se douter qu'une blonde n'est pas toujours bonne à enjouer une galerie..
je suis glacée, glacée par la connerie de ce monde, glacée par tous les vices latents de cette planète, frigorifiée par l'hypocrisie qui nous submerge, par le plaisir que les cons ont à se taper des putes, la sensation de bien être uniquement provoquée par toute cette drogue, par la débauche qui nous corrompt tous dans notre ingénuité.
Un jour, ma grande sœur m'a dit « Connais-toi toi-même avant de tenter de comprendre les autres. », sauf qu'elle a omît le fait qu'on est tous pareil, le corps humain, l'esprit, l'anima, le mien est semblable à celui d'autrui, mais j'ai bien sûr mon propre caractère. Je suis une garce, j'affuble tout le monde d'un masque, je juge par celui qu'ils accoutrent, j'aime ou non sans raison, j'assume mes choix. J’assume mon pessimisme, mon agressivité, mes mensonges, ma vérité et ma personne. Je suis bien trop objective pour ce monde.. je pense, je dis, je fais ce dont j'ai envie sans penser aux conséquences. À quoi bon ?
Mais j'ai aussi ce côté plus sombre, celui qui souffre de l'absence de sa grande sœur, des persécutions de son père, de l'impuissance de sa mère, des méfaits de l'alcool, d'une psychose bien trop poussée. Vous avez déjà tenté de vous observer dans le miroir partie par partie ? Observer tous vos défauts, autant physique que mentaux. Et j'ai découvert que j'avais peu de qualité, et mes qualités ont tendance à vite se transformer en défaut.
vous savez quoi ? il y a deux catégories de gens dans ce monde pas assez vaste, il y a les cons qui vivent dans l'imaginaire, les visionnaires, ceux qui espèrent trop de ce merdier et y a ceux qui savent qu'au bout du tunnel, on a tous la même sortie, et qui ont cessé de rêver depuis bien longtemps.