Il était neuf du matin lorsque Dimitri décida de se lever, depuis qu’il avait été nommée directeur, le jeune homme prenait quelques prérogatives surtout ce qui concernait l’heure d’arrivée au boulot. Bien entendu, ce n’était pas tous les jours ainsi mais il y a des soirées où il passait son temps à boire et à se droguer, le lendemain sa tête n’était pas très belle à voir. Il avait donc décidé de repousser l’heure à laquelle il devait se rendre à son bureau pour se rafraichir un peu. Sa tête lui faisait affreusement mal, il avait du mal à se lever. Il essayait de se remémorer de ce qu’il avait fait la veille mais seules des images furtives ne faisaient que défiler. Il n’y avait pas doute, il s’était bien amusé enfin du peu de ce qu’il se souvenait. D’un geste rapide, il mit sa main derrière son oreiller et essayait de mettre la main sur son « larcin », une fois en main il ne put s’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres. « Et une culotte de plus, une ! » A ses mots, il se leva de bonne humeur et prit la clé qui se trouve sur sa table basse. Celle-ci servait à ouvrit le troisième tiroir de sa commode. Le meuble contenait sa collection personnelle des culottes de ses conquêtes. Dimitri était en quelques sortes obsédé par les culottes des filles avec lesquelles il passait une voir deux nuits. Cette obsession remonte il y a très longtemps et il serait inutile de vous la raconter car l’histoire n’est pas si extraordinaire que ça. Pour faire court, un jour il aperçut ce qui se cachait derrière la jupe de la fillette qui l’aimait et depuis il a la manie de les collectionner. Bizarre, non ? Le jeune homme pense que tout être humain a un tic ou une manie et la sienne n’a rien de farfelue, du moins c’est ce qu’il pense. Néanmoins, il évitait d’en parler autour de lui, on pourrait le prendre pour un pervers. Non, non, non je vous arrête tout de suite, il n’en est pas un…enfin un petit peu mais vraiment un petit peu. C’est pas comme si, il prenait un malin plaisir à observer les culottes lorsqu’elles sont sur des jeunes filles, ce n’est pas ça, il se contente juste de les garder après leur avoir donné du plaisir, c’est équitable, non ?

Il était dix-huit heures lorsqu’il reçut un message de son paternel, il l’invitait à diner dans l’un des plus grand restaurant de Séoul. Dimitri n’avait pas vraiment envie d’aller voir son père, depuis quelques temps il lui en voulait de l’avoir fiancée avec cette folle et ce contre toute discussion au préalable. Certes, c’était la fille du patron et elle n’était pas hideuse mais le coréen ne supportait pas lorsque l’on prend ses décisions à sa place. Il n’avait pas envie de se marier, du moins pas de suite et surtout pas avec cette fille. Depuis qu’il avait rencontré, il lui en faisait voir de toutes les couleurs, c’était un peu pour lui faire comprendre qu’il était contre ce mariage forcé. La jeune fille était du même avis et lorsque les deux étaient dans la même pièce, une bataille faisait rage. On va dire que les deux enfants n’ont pas un caractère facile, leurs parents n’ont pas vraiment réfléchi lorsqu’ils se sont décidés à les mettre ensemble. Comment pouvait-on penser qu’ils étaient faits l’un pour l’autre ? Certes, le père n’avait cure des sentiments et affinités mais tout de même il fallait être aveugle pour croire que ses deux là pouvaient cohabiter sans qu’il n’y ait des étincelles. Déjà que Dimitri avait la main légère, elle n’allait pas s’alourdir pour une fille. Le garçon est aussi violent avec les hommes qu’avec les femmes, ce n’est pas gentil mais qui a dit que notre héros en était un ? Il était du genre impulsif et regrettait rarement ses gestes.

Dimitri retourna rapidement à son appartement pour mettre quelque chose de convenable, il devait faire bonne impression car ce restaurant était rempli de pions qu’ils pourraient mettre dans poche. Dans ce genre de lieu, on se devait être irréprochable ou sinon on se faisait gentiment repousser à l’entrée. Le garçon avait donc opté pour un costume noir et une chemise blanche. Un petit nœud papillon venait orner sa jolie pomme d’adam. Ses cheveux avaient été coiffés à l’arrière avec une mèche à l’avant. C’était un look simple mais efficace, il faut dire que son physique jouait en sa faveur, il pourrait être habillé en guenille que son charme naturel illuminerait une pièce. Pas prétentieux pour un sou, il sait pertinemment qu’il plait et il en joue, il n’y a rien de mal à cela n’est-ce pas ?

Il arriva rapidement au restaurant où son père lui avait donné rendez-vous où on l’installa à une table vide, à sa droite il reconnut le patron d’une chaine d’hôtel et à sa gauche un membre du gouvernement, il les salua solennellement avant de prendre place. Comme il s’y attendait, ce restaurant était rempli de gens important, pourquoi son père avait-il fait rendez-vous dans cet endroit précis. D’habitude, il se rencontrait dans la maison familiale ou dans un autre restaurant plus convivial. Dimitri eut réponse à sa question lorsqu’il aperçut sa pseudo-fiancée arriver avec le maître d'hôtel. « Mais qu’est-ce qu’elle… » Le coréen se leva sans s’en rendre compte, une expression d’agacement se lisait sur son visage mais il se reprit assez vite en voyant que les regards étaient sur lui. C’est avec un ton ironique qu’il l’invita à s’installer tout en lui disant « Je ne t’attendais pas à te voir, ça pour une surprise, c’en est une… » « …et pas une bonne. » marmonna-t-il en rejoignant son siège. Son père allait lui payer cette farce, quelle idée avait-il en tête ? Un diner et on s’aime comme des fous ? Sa journée avait si bien commencé, qu’avait-il fait pour mériter cela ?

Non, ce n’était pas une blague, c’était bien sa pseudo-fiancée qui venait vers lui pour venir s’installer à la même table. Leur parent respectif devait bien rigolé à cette heure bien précise, en se disant que leur plan avait marché du tonnerre. Maintenant il comprenait pourquoi du choix de ce restaurant, il était tellement huppé qu’il était difficile de ne pas faire scandale. Dimitri essayait de se contenir devant tout ses gens, il n’avait qu’une envie : hurler ! Néanmoins, il savait se comporter en parfait gentlemen lorsque la situation l’exigeait. Ainsi, après la grande surprise, il afficha un sourire radieux mais tellement hypocrite. De toute façon, les clients de ce restaurant ne pouvait pas deviner qu’il faisait semblant d’être heureux, le coréen était un bon comédien quand il le voulait. « Un peu de vin ? » lança le jeune homme tout en remplissant les verres qui se trouvaient sur la table. La bouteille était déjà sur place, il n’y avait pas à dire tout était prévu pour un diner romantique. Lui, habillé avec un des plus beau costume, elle, en robe rose digne d’une princesse. Tout comme lui, elle semblait agacée par la tournure que prenait les choses, il semblerait qu’aucun des deux n’avaient prévue de passer la soirée en tête. Dimitri avait eu pour première idée de déguerpir sur le champ et de rejoindre ses amis pour boire un peu mais pouvoir rester au côté de sa chère et tendre pour pouvoir la faire ch*** comme il savait bien le faire. Il adorait la tourmenter et lui en faire voir de toutes les couleurs. Il ne faut pas croire qu’elle était la seule à subir ce traitement de faveur, toute la gente féminine en faisait les frais. A cause de sa mère, il n’avait pas une très bonne image de la femme et Kat’ n’allait pas aider à améliorer cette image, loin de là.

« Je suppose que toi aussi, tu t’es fait avoir par ton paternel? Pfff….j’aurais du me douter que c’était trop beau pour être vrai…ce restaurant il faut des mois pour avoir une place et voilà que j’y suis mais avec toi…» Dimitri démarrait les hostilités en lui faisant comprendre que c’était du gâchis d’être dans un si bel endroit avec elle. La nourriture y était délicieuse, les vins provenaient d’excellentes d’années, le personnel était irréprochable, les invités étaient de marques mais il y avait cette « chose » juste en face de lui qui gâchait tout, certes elle était mignonne mais ça s’arrêtait là. Il n’avait pas besoin de copine dans sa vie, celle de passage lui convenait parfaitement. Il s’amusait à changer de fille un peu près tous les soirs, il était vite lassé lorsqu’il voyait constamment le même visage. Comme tous garçon, il a déjà eu des relations de longue durées dirons-nous mais cela ne l’empêchait pas d’aller voir ailleurs.

Depuis quelques temps, il savait que la jeune fille avait des problèmes d’argents, son père lui-même lu en avait parlé et avait demandé à son futur gendre d’aider sa pauvre petite fille. Agacé par cette demande, il se réjouissait assez vite en découvrant les perspectives qui s’offraient à lui. De un, son patron aurait une bonne image de lui et de deux il se délectait rien qu’à penser qu’elle lui devait quelque chose. Oui, si elle acceptait son offre, elle lui serait redevable et ça lui plaisait fortement. Il y a une semaine, il lui avait proposé de lui prêter de l’argent mais elle avait refusé tout net. Depuis, elle devait surement avoir plus de problème car son compte n’était pas sans fond et un jour ou l’autre elle aurait besoin de fric. A moins qu’elle trouve un travail mais il rigolait rien qu’en y pensant. Il prit son verre en main pour le faire tourner doucement puis le mit à ses lèvres pour boire une gorgée de ce doux breuvage, il le déposa puis aborda un sourire qui en ferait tomber plus d ‘une. « Alors, tu as repensé à ma proposition ? Tu devrais accepter car j’ai entendu dire que ton père n’avait pas l’intention de renflouer ton compte…Tu… » Dimitri s’arrêta net lorsque le serveur arriva pour leur apporter le menu mais le jeune homme lui fit signe que ce n’était pas la peine. « Apportez-nous le menu le plus chère, faisons chauffez la carte de papa, après ce qu’ils nous ont fait, on ne va pas se priver, n’est-ce pas ? » Il détourna son regard vers la jeune fille pour voir comment elle allait réagir. Allait-elle acquiescer ou allait-elle se mettre contre lui ? Il était impatient de l’entendre. Dimitri n’était pas difficile en ce qui concernait son alimentions tant que ce n’était pas crue ou bruler, il pouvait manger n’importe quoi. Il avait donc commandé à l’aveugle car il savait qu’il mangerait bien, ce restaurant était le plus réputé de la ville. Et s’il arrivait qu’il n’aime ce qu’on lui servait, il suffirait de demander autre chose. De toute façon, ce n’était pas sa carte de crédit qui allait en faire les frais donc autant en profiter.

Le serveur attendait la réponse de la demoiselle pour confirmer la commande, Dimitri continua donc la petite discussion qu’il avait débuté une minute plus tôt : « Comme je le disais, je veux bien t’aider mais tu te doutes que ce n’est pas gratuit… » Il avait déjà réfléchi à ce qu’il pourrait lui faire faire à la petite Kat’. Ménage, vaisselle, dîné et bien plus. Elle allait apprendre à devenir une vraie femme au foyer car c’est ce qui l’attendait si ses foutues fiançailles continuait de bon train. Perfectionniste, il avait été jusqu’au bout en préparant une petite liste pour ne rien oublier.

Dimitri rigolait doucement en écoutant la jeune fille parler, oui son père n’était qu’une sorte de larbin mais n’avait-il pas fait en sorte que son fils ait un avenir tout tracé ? D’abord, directeur de la branche coréenne et la prochaine étape était le poste de PDG. Le papa de Kat n’allait pas garder sa place toute sa vie et il préparait déjà sa relève, c’était pour cela que les fiançailles avaient été annoncé. Il voulait que celui qui prenne sa place fasse partie de sa famille et si Dimitri épousait sa petite fille chérie, celui-ci pouvait être nommé "héritier" sans problème. Le coréen n’aime pas qu’on prenne ses décisions à sa place mais sans mentir, il se verrait bien à la tête de cette société mais il y avait un gros problème, cette fille ne lui plaisait pas et c’était réciproque. Il ne voulait passe marier que se soit avec elle ou un autre. Néanmoins, il ne pouvait être celui qui annule les fiançailles ou sinon tout ce que son père avait entreprit serait réduit à néant. Ainsi il espérait que sa pseudo-fiancée aille supplier son père pour lui faire entendre raison. Et si par un malheureux hasard, il se devait de l’épouser il ne prendrait que les bons côté de la chose. Avoir une femme ne l’empêcherait pas d’aller voir ailleurs, et tous ses avantages seraient désormais siens. En y repensant, devrait-il reconsidérer la chose ? Un sourire se dessina sur ses lèvres en pensant à cela, il aurait plein pouvoir que se soit sur elle ou sur la société. Dimitri aime être puissant, être devant tous les autres, il serait prêt à abandonner beaucoup de chose pour acquérir ce qu’il veut. Il se contenta d’écouter attentivement la jeune fille ne disant rien, du moins pour le moment.

Le serveur reparti après avoir écouté les consignes de la demoiselle, Dimitri lui reparla de sa proposition mais il n’était pas dupe, il savait qu’elle s’acharnerait à répondre par la négative mais ce n’est pas cela qui allait empêcher le coréen à mettre son plan à exécution. Il avait d’autre carte en main et les sortirait au moment venu. « Tu sais chéri, il m'arrive de rendre ce genre de service gratuitement ... » Et voilà qu’elle jouait la carte de la séduction, son pied glissait doucement le long de la jambe du garçon, avec elle il pouvait s’attendre à tout. Elle était plutôt imprévisible mais il l’était tout autant. D’ailleurs, il se souvient la fois où elle l’avait mordu, une vraie tigresse cette fille. Un air déçu se lisait sur son visage, ce n’est pas ce genre de service qu’il parlait, oh que non ! De ce côté, le jeune home était plutôt comblée même s’il ne dirait pas non pour une partie de jambe en l’air avec Kat, elle était plutôt jolie. « Ma main va bien mais à ta place, je ne me soucierai pas des affaires des autres… » Et sans prévenir, il lui donna un coup de pied pour retirer le sien qui était toujours en train de le caresser, il n’y allait pas trop fort pour que les clients du restaurant ne remarque rien mais le coup donné n’était pas des plus tendre non plus. Et oui, Dimitri est un violent dans l’âme et que vous soyez une fille ou un garçon, il ne fait pas la différence. « Quand je parlais de service, je ne parlais pas de ce genre de chose…Je ne suis pas en manque à ce niveau là….Tu sauras bien assez de tôt de quoi il en retourne ! » Ce n’était pas les idées qui lui manquaient mais plutôt comment arriver à la faire flancher. Il avait plus ou moins deux trois idées mais celles-ci n’étaient pas très catholique mais il savait qu’il devrait utiliser de méthodes plus ou moins douteuse pour arriver à ses fins. Cette fille n’était pas prête d’accepter son argent, il était sûr qu’elle se chercherait du travail pour pouvoir vivre car son paternel n’avait pas l’intention de renflouer les caisses de si tôt. D’ailleurs, Dimitri était prêt à parier que Monsieur Andrei avait passé des coups de téléphone par ci par là pour s’assurer que sa petite fille ne trouve pas de job aussi facilement. Tout le monde avait compris la raison de cette coupure nette au niveau du compte en banque, car l’homme avait appelé son futur beau-fils le jour même de cette décision. Il lui avait dit qu’il devrait s’occuper personnellement de sa future femme, une sorte d’entrainement pour le jour j sans doute !

Après s’être pris d’un court fou rire, la jeune fille lui parla de fertilité dans la famille. Comme si seul son père était coupable pour les fiançailles, Mr. Andrei avait donné son accord, non ? Des deux, on ne savait pas qui avait eu l’idée en premier mais la chose enchantait les deux parties. Dimitri était peut-être un gros connard, il avait des qualités au travail que l’on ne pouvait lui retirer. Il s’était fait remarqué assez tôt pour son leadership et sa capacité à trouver des solutions remarquables pour n’importe quel problème. Il n’était pas idiot et avait étudié avec sérieux pour s’offrir le meilleur des avenirs. Il prit une profonde respiration et d’un trait il débita ce qu’il avait à dire.

« N’oublie pas que je serais peut-être le futur pdg de diamondkorea et tous ses avantages seront mien également. Et en ce qui concerne ta fertilité, ce n’est pas un problème, in vitro, adoption, mère porteuse, ses mots ne te disent rien ? De toute façon, ce n’est pas trop tôt pour parler d’héritier ? Après tout, nous ne sommes que fiancé et je doute que le mariage soit pour bientôt…à moins que tu n’aies entendu quelque chose à ce sujet ?» puis il ajouta « Et si tu ne veux pas de mon argent, soit , mais ne vient pas pleurer devant moi ou papa lorsque tu seras sans le sou car tu sais très bien que tu ne reverras pas ton compte en banque renflouer de si tôt. Je suppose que tu dois chercher du travail…mais c’est sans résultat, non ? »