annyeong, mon petit nom est choi dulce et je suis né(e) le 25 février à paris ce qui fait que j'ai vingt ans. vous voulez savoir quoi d'autre ? mon orientation sexuel ? c'est un peu indiscret ça, mais si vous y tenez tant.. je suis hétérosexuelle et fier(e) de l'être ! d'ailleurs mon cœur est en bonne santé ?. dans la vie je suis étudiante en infographie, ça t'impressionne hein ? au sein de la vie seoulite, j'aimerais être slogger. ah et, avant que j'oublie. je suis un personnage inventé.

« bande d’ingrats ! j’hérite de deux morpions qui ne font que m’encombrer d’avantage ! c’est à se demander pourquoi vous n’étiez pas dans la voiture de vos parents à ce moment-là, au moins, j’aurais été débarrassée de vos gueules de rat ! » cette femme était horrible, c’est peut-être pour cette raison que maman avait interdit à papa de la revoir. Elle, c’était la sœur de mon père, ma tante, la personne la plus monstrueuse que je connaisse. Une sorte d’éternelle insatisfaite, méchante gratuitement et machiavélique. Pour couronner le tout, elle était grosse et très peu séduisante. Je ne sais pas comment ma famille avait pu un jour accrocher pareil cafard à notre arbre généalogique. Je regrettais si fort la mort de mes parents, et je leur en voulais plus qu’à cette tante de nous avoir abandonné chez elle moi et mon jumeau ; gwen. Heureusement, je n’étais pas toute seule à supporter ça. De plus, Sunae, notre tante, détestait gwen encore plus que moi et prenait un malin plaisir à lui faire regretter sa venue au monde. Il n’était d’ailleurs pas rare qu’elle se mette à lui hurler dessus sans raison, ou même le frapper parce qu’elle n’avait plus assez de mot pour s’exprimer correctement. D’ailleurs, elle n’avait pas toujours besoin de motifs pour venir vider sa frustration sur nous. Elle disait détester les enfants, elle n’avait pas tort. Encore aujourd’hui je me demande quel genre d’enfant une horreur pareille aurait-elle pu mettre au monde. Et quel pauvre enfant d’ailleurs, condamné à vivre avec une mère aussi horrible que celle-là, cela devait être un réel supplice. Parfois, elle ne nous faisait pas à manger ou ne nous donnait que le restant de sa nourriture que l’on devait se partager à deux. Elle s’assurait toujours que cela ne se voit pas aux yeux des gens, et nous menaçait lorsqu’elle nous pensait capable d’aller en parler autour de nous. « vous serez emmenés ! et séparés ! c’est vraiment ce que vous voulez mes petites saletés ? » ah oui.. « mes petites saletés » c’est comme ça qu’elle nous appelait. Le pire, c’est que cela paraissait presque affectueux avec le possessif devant. Or elle le disait avec tellement de dégout qu’on ne pouvait même pas douter un seul instant. Il fallut bien s’adapter, mordre sur sa chique le plus longtemps possible. Après tout, nous n’étions que des enfants et il était inconcevable que l’on puisse se débrouiller seuls, encore moins que l’on soit séparés comme si la mort de nos parents ne nous suffisait pas. Peut-être qu’elle mentait, peut-être que la justice n’était pas aussi cruelle, mais qu’est-ce qu’en en savait, nous, deux gosses perdus sur toute la ligne et effacés de la vie ? Subir était la seule solution, je le savais et gwen aussi. Nous nourrissions une haine démesurée pour cette tante qui ne nous aimait pas, qui tentait par tous les moyens de nous faire regretter notre venue au monde comme si nous l’avions désirée, comme si nous en étions responsables. Encore aujourd’hui je me demande ce que nous lui avons fait, quel tort nous avions bien pu lui causer pour qu’elle s’acharne ainsi sur nous. Et si réellement nous étions innocents, alors, comment était-ce possible que la terre enfante ce genre de cruauté, à quoi bon et pour quelles raisons ? Quelque chose m’échappait clairement.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours fait en sorte de réussir à l’école en espérant que mes bonnes notes pourraient changer la situation. Je me trompais, évidemment. Des bonnes notes à l’école et quand toutes les matières, Sunae s’en fichait comme de sa dernière tétine. Je n’étais qu’une bonne à rien, tout comme mon frère et rien ni personne ne pourrait changer ça. C’était une fatalité à laquelle je devais me résoudre irrémédiablement. Mais je n’en avais pas envie, je ne sais pas si c’était dans un esprit de contradiction ou si vraiment j’étais née battante, seulement, il me semblait bien que c’était la seule chose que j’étais capable de faire. Bien sûr cela me coûtait beaucoup d’efforts, beaucoup d’étude pour être toujours la première de classe, mais ce n’était pas grave. J’en étais même venue à trouver une sorte d’évasion dans l’étude et il n’était pas rare que je me plonge dans mes bouquins pour éviter les colères noires et les insultes de ma tante. Dans ces cas-là, évidemment, c’était gwen qui en prenait pour son matricule. D'une certaine façon, j'étais lâche.

Vers l’âge de 15 ans, gwen me fit une promesse ; celle de partir d’ici à l’aube de nos 18 ans, s’enfuir le plus loin possible et fêter notre anniversaire en bonne et due forme, parce que oui, avec sunae il n’était pas question de fêter nos anniversaires. Chaque année pourtant, gwen nous ramenait un gâteau qu’il avait acheté je ne sais trop comment. Il n’était pas parfait mais on était plus qu’heureux en le mangeant en cachette, pour être certains qu’elle ne vienne pas troubler ce moment si précieux à nos yeux. Nos dix-huit ans arrivèrent, aussi lentement que le reste de nos années. Quand on vit dans pareille situation, le temps semble bien plus long. Nous avons attendu que notre tante s’endorme après lui avoir glissé un somnifère dans son café pour partir, dans la nuit, sans même savoir où nous allions atterrir. Cela dit, je me trompais. Gwen avait bien évidemment tenu sa promesse et durant toutes ces années il avait accumulé un peu d’argent pour nous prendre un ridicule petit studio. Nous étions à peine capables de tenir à deux dedans, mais au moins nous étions loin de cette femme qui nous avait pourris la vie trop longtemps.

Et nous étions heureux.

Nous le sommes encore même si il y a des hauts et des bas. Mais cette époque – celle où cette horrible femme nous criait dessus quasiment trois fois par jour – est à présent, et pour mon plus grand bonheur, terminée. Par chance, je pu bénéficier d’une bourse pour entamer mes études et faire de mon mieux, pas uniquement pour moi, mais également pour mon frère jumeau.

mon pseudo est lenalee et j'ai actuellement 21 ans. je ne suis pas un alien, non non, je vis simplement en belgique et sur le forum je jouerai jang hae byeol. ce compte est d'ailleurs mon premier compte j'ai connu le forum par doo ?. je pense être présent(e) environ .. le plus possible, mais c'est compliqué avec la fac. je dirais donc les week-end.. quant à mon niveau de rp, je dois faire environ 1200-2000 mots en moyenne par rp, c'est pas mal hein ? le mot magique est until the end of the time et avant de terminer ma fiche, je rajouterai une dernière chose : mon poisson est mort ce matin, buh. ah et oh. joshua où es-tu ? .-.